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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 08/04/2006 | Lire l'article original
Seules les personnes dont les poumons sont atteints (tuberculose pulmonaire) peuvent transmettre l’infection. Lorsqu’elles toussent, éternuent, parlent ou crachent, explique-t-il, elles projettent dans l’air les germes de la maladie, appelés bacilles tuberculeux. Il suffit d’en inhaler quelques-uns pour être infecté. L’expert précise, cependant, que les sujets infectés ne font pas nécessairement une tuberculose-maladie. Car leur système immunitaire oppose un «rempart» au bacille tuberculeux qui peut rester quiescent pendant des années (tuberculose-infection). Il ajoute, par ailleurs, que lorsque le système immunitaire ne parvient pas à lutter contre l’infection, il s’installe une tuberculose-maladie dont le nom fait référence au follicule tuberculeux, la lésion initiale provoquée par le bacille. Il indique, en outre, qu’en l’absence d’un traitement une personne atteinte de tuberculose pulmonaire peut en infecter dix à quinze autres par an. On compte dans le monde une nouvelle infection par le bacille tuberculeux chaque seconde pendant qu’un tiers de la population mondiale est actuellement infecté et que 5 à 10 % des sujets infectés présentent une tuberculose-maladie au cours de leur existence.
Quant au traitement, l’expert de l’Oms souligne qu’une fois les cas de tuberculose infectieuse diagnostiqués (bacilles visibles à l’examen microscopique des frottis), le personnel soignant, les agents communautaires ou les bénévoles ayant reçu la formation requise surveillent directement les malades pour s’assurer qu’ils prennent la dose d’antituberculeux prescrite pendant toute la durée du traitement. Les antituberculeux les plus courants sont l’isoniazide, la rifampicine, le pyrazinamide, la streptomycine et l’éthambutol tandis que le traitement sous surveillance doit être poursuivi de façon régulière et ininterrompue pendant six à huit mois, avec surveillance directe des malades pendant les deux premiers mois au moins pour s’assurer qu’ils prennent bien leurs médicaments. L’expert de l’Oms conclut que la stratégie Dots est l’arme préconisée au niveau international pour combattre la tuberculose. « C’est un traitement peu coûteux qui pourrait éviter des millions de cas et de décès au cours de la prochaine décennie », affirme-t-il.
R.S.K
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