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Le soleil | Sénégal | 15/04/2006 | Lire l'article original
« Mon enfant, ma bataille » c’est le slogan du projet de lutte contre le cancer chez les enfants lancé le 31 janvier 2006 à Paris par l’Union internationale contre le cancer (Uicc). Le lancement de ce projet a vu la candidature de 10 pays africains dont le Sénégal avec le concours de la firme pharmaceutique Sanofi-Aventis. Cette dernière cible sept domaines thérapeutiques majeurs dont les maladies cardiovasculaires, la thrombose, le cancer, les maladies métaboliques, le système nerveux central, la médecine interne et les vaccins.
C’est ce groupe en collaboration avec l’unité d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Aristide Le Dantec qui est chargé de piloter le projet dont le Sénégal a été retenu parmi les pays candidats. Dr Claude Moreira, professeur de pédiatrie, spécialisé dans l’oncologie pédiatrique de l’hôpital Aristide Le Dantec, un des responsables du projet est largement revenu sur son importance. Selon lui, ce projet a pour but à court terme d’améliorer la qualité des soins (aménagement d’une unité de soins, formation de personnel, paramédical en particulier, réduction des délais de diagnostic ...).
Dans le moyen terme, le projet vise à prendre en charge plus d’enfants et dans le long terme à reproduire l’expérience de cette unité dans les autres hôpitaux du Sénégal, précise-t-il. « Mon enfant, ma bataille » a entre autres objectifs d’étendre le traitement du cancer à tous les enfants sénégalais souffrant de cette pathologie.
Face aux journalistes, le Dr Claude Moreira annonce que la réussite de ce projet repose sur l’amélioration de la qualité du traitement disponible, afin que beaucoup d’enfants malades puissent être pris en charge. Au Sénégal, dit-il, on enregistre chaque année 600 nouveaux cas de cancer chez les enfants avec un taux de 20 % de décès par an. Au niveau mondial, ce sont 160.000 nouveaux cas de cancer qui sont décelés chaque année chez les enfants dont les 80 % vivent dans les Pays en voie de développement. D’ailleurs, plus d’un enfant sur deux succombera à sa maladie.
Le programme que l’unité de l’oncologie pédiatrique (service de prévention, de prise en charge et de traitement) de l’hôpital A Le Dantec a l’honneur de coordonner va participer à l’amélioration de la qualité du traitement et de l’hygiène au Sénégal. Le cancer est une maladie curative, mais sa prise en charge au niveau individuel pose problème car il faut au minimum une somme d’un million pour assurer une prise en charge totale d’un enfant atteint de cancer. Donc ce projet vient à son heure.
Pour bien le mener, Dr Claude Moreira compte s’appuyer sur la chimiothérapie qui constitue un traitement standard des cancers de l’enfant. Dans son analyse, il déclare que le projet dont il est l’un des responsables va créer un espace de travail dédié aux infirmiers qui sont souvent relégués au second plan. Et le docteur d’espérer optimiser la qualité du traitement, limiter les complications liées au traitement, mettre en pratique ce qui a été appris dans les ateliers, pour mieux prendre en charge la douleur psychologique et physique des patients, affirme-il au cours du point de presse organisé jeudi 13 avril 2006 dans les locaux de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar.
Eugene Kaly
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