← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Le soleil | Sénégal | 27/12/2007 | Lire l'article original
Aussi bien en Français et que dans les langues nationales, les médecins expliquent l’épilepsie. Cette maladie a plusieurs aspects. Elle peut concerner les sens, les gestes ou le comportement de l’individu. Cela aboutit à « une hyperactivité des éléments constituant le cerveau, les neurones en partie ou en totalité », lit-on dans le document conçu par la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie pour le personnel de santé.
Dans le Cd de l’Adep, le Dr Fatou Sène du Chu de Fann, explique
tant en Français qu’en Wolof les différents compartiments
de notre boîte crânienne. Le cerveau étant composé
de plusieurs parties qui peuvent être atteintes partiellement ou en totalité.
Elle évoque également les différentes formes de crise d’épilepsie.
Celle dite grand mal et qui est « une crise généralisée
tonoco-clinique qui concerne tout le cerveau » : dans ce cas de crise
« le malade tombe, son corps devient raide, ses yeux rejetés vers
le ciel avec des mâchoires serrées, le tout dans de fortes convulsions
».
Il y a aussi le « petit mal », myco-clinique qui se caractérise
par des secousses ou des tremblements involontaires d’un ou de plusieurs
membres, voire de tout le corps de l’individu, « le malade est conscient
de ce fait, mais ne peut hélas arrêter les tremblements ».
L’autre forme de crise est celle dite « crise atonique » qui
voit l’épileptique perdre brutalement toute force dans ses muscles
« dans sa chute, il peut même se blesser », souligne le Dr
Sène qui a aussi donné une idée précise du rôle
de chaque lobe, et expliqué « les crises partielles ».
Médicaments efficaces
Sur le traitement de l’épilepsie, le médecin est revenu sur des « médicaments qui ont confirmé leur efficacité ». Des médicaments comme le fameux phénobarbital plus connu sous le nom de « Gardénal ». Des mesures de précaution sur la prise des médicaments, et la visite médicale deux fois dans l’année pour voir l’évolution de son mal ont aussi été conseillées.
Evoquant le traitement, le Dr Fatou Sène fait savoir le rôle de l’électro-encéphalogramme, du simulateur et d’autres appareils que les médecins ont bien voulu mettre à la disposition du public en milieu décentralisé. Certains membres de la Ligue sénégalaise contre l’épilepsie qui a vu le jour le 30 mai 1995, l’ont présenté à travers plusieurs interventions, Les docteurs, Sow, Marième Diop, Fatou Corka Dia du Chu de Fann et leurs partenaires du laboratoire S. Aventis, Mor Diop et Marie Dominique Diouf, sont les premiers partenaires des malades.
A travers « plus de cinq milliards annuellement investis dans la recherche et la formation, l’épilepsie occupe une place importante dans ce volet », fera remarquer Mor Diouf. « Sortir l’épilepsie des ténèbres » est le slogan de la ligue. Car, comme l’on fait remarquer les médecins de l’hôpital Fann, « l’épilepsie est une maladie qui relève du domaine médical » et qui peut donc guérir.
Amadou Diagne NIANG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux