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Le soleil | Sénégal | 03/05/2006 | Lire l'article original
Chaque année, une enveloppe d’une vingtaine de millions de francs Cfa est dégagée par le Conseil régional de Thiès au profit du district de Poponguine, selon la conseillère de la République Anta Niang Touré, qui représentait son président pendant la célébration de la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. N’empêche, les populations de Poponguine ont une doléance de taille. Et de l’avis du président du Conseil rural, Abdoulaye Faye qui était vêtu d’un grand boubou blanc et coiffé d’un bonnet, ce village a besoin d’un autre centre de santé. Dans ce dessein, le Conseil rural a déjà joué sa partition en donnant un terrain de 3 hectares. La balle est donc maintenant dans le camp des autorités.
“ Nous attendons le ministre de la Santé et de la Prévention médicale. Nous avons besoin d’un nouveau centre de santé parce que nous sommes à l’étroit présentement, car la population augmente d’année en année ”, plaide le capitaine Seydina Ousmane Bâ, le médecin-chef du district de Poponguine.
Situation compliquée
Dans tous les cas, la construction de ce nouveau centre de santé ne leur fera que du bien, puisque entre autres avantages, il pourrait permettre de doter le district de spécialités qui y font défaut.
“ Nous avons besoin d’un bloc opératoire pour les césariennes, mais surtout pour les accidents de la circulation, d’une unité de radiologie et d’un cabinet dentaire. Si nous avons ces spécialités-là ici, cela nous évitera d’aller jusqu’à Thiès ”, argumente le médecin-chef du district de Poponguine., ajoutant qu’il y a beaucoup de manifestations religieuses (le Pèlerinage marial de Poponguine, le Magal de Touba, le Gamou de Tivaouane, le Gamou de Ndiassane) qui se passent dans le secteur et qui sont souvent marquées par des accidents de la circulation.
La construction du nouveau centre de santé de Poponguine va donc aider dans la prise en charge des accidentés. Pour le superviseur du Centre de santé, Mamadou Gaye, pendant le pèlerinage marial qui draine d’innombrables foules à Poponguine, la situation devient plus compliquée, surtout à cause de l’étroitesse de leurs locaux. C’est seulement les postes médiaux avancés qui leur permettent de pouvoir faire face à la demande exponentielle en matière de soins. Une situation qui milite encore une fois pour la construction de ce nouveau centre de santé tant attendu par les populations.
Joseph Birame SÉNE
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