← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 10/01/2008 | Lire l'article original
Face à l’ampleur du phénomène des infections répertoriées au niveau des structures hospitalières ces dernières années au Sénégal, les autorités décident désormais de faire face à la question qui devient de plus en plus un problème de santé publique. Ainsi une rencontre sur la validation d’un plan d’action s’est tenue hier à Dakar dans le but d’organiser une riposte aux effets néfastes des déchets des soins médicaux. Le Dr Cheikh Ndiaye parlant de la question, au nom du représentant de l’Oms à Dakar, a soutenu devant les autorités sanitaires que beaucoup d’efforts restent à faire pour une gestion convenable des déchets des bio médicaux. Et aujourd’hui, selon le spécialiste personne n’est à l’abri des effets de ces déchets : les personnels de santé, les patients internes ou externes des établissements sanitaires tout comme les visiteurs et les enfants qui jouent avec des objets provenant de ces déchets.
Ils sont exposés à toutes sortes de maladies. C’est pour cela que des directives importantes ont été élaborées par les institutions internationales pour une meilleure protection des populations et des personnels de santé en danger, a renchéri M. Ndiaye. Avant d’ajouter que l’implication des secteurs de l’environnement, du privé, des collectivités locales et des Ongs doivent être plus que nécessaire pour réussir cette bataille. C’est dans cette même dynamique que le représentant de l’Oms a soutenu que le plan d’action en question constitue un élément du programme de lutte contre les infections nosocomiales. Il vient à son heure, dit-il, avant de réjouir de l’initiative de son élaboration et appelé à l’implication de tous les acteurs.
Pour sa part, le Médecin-colonel Babacar Ndoye, coordonnateur du programme national de lutte contre les infections Nosocomiales a révélé que le plan d’action vise surtout la réglementation sur le plan juridique, la formation du personnel, l’information du public et la mise en place des équipements adéquats au niveau des structures sanitaires. Il a soutenu par ailleurs que la plupart des hôpitaux sont dotés d’incinérateurs. Il estime qu’il y a au moins quelques structures qui font ce qu’elles peuvent pour gérer au mieux ces déchets.
Quand au directeur de Cabinet du ministre de la Santé qui présidait l’ouverture de cet atelier, il a relevé les déficits de moyens que rencontrent les pays en développement face aux risques et l’ampleur des maladies bio médicaux mettant en danger la santé des personnels soignants.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux