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Le soleil | Sénégal | 26/01/2008 | Lire l'article original
L’appel est lancé par le ministre de la Santé et de la
Prévention, le Dr Safiétou Thiam, qui a présidé
hier Dakar la deuxième réunion du comité directeur international,
en vue des préparatifs de la 15ème conférence internationale
sur le Sida et les Infections sexuellement transmissibles en Afrique.
« Cette conférence doit se tenir à Dakar au mois de décembre
2008. Ce sera à Dakar un lieu d’échange et de convergence
des idées sur tous les aspects de la maladie et verra la participation
des scientifiques et autres chercheurs africains », a déclaré
le Pr Souleymane Mboup, président de la conférence.
Le choix du Sénégal pour abriter cette 15ème conférence
est dû, selon le Pr Souleymane Mboup, à une bonne politique de
promotion, de la recherche et le leadership de notre pays dans la lutte contre
le Sida en Afrique.
Ce qui est confirmé par le ministre de la Santé et de la Prévention, qui a rappelé qu’au Sénégal, dès les premiers cas en 1986, il a été mis en place un dispositif de riposte qui est coordonné en son temps par le Programme national de lutte contre le Sida et soutenu par une coalition nationale des leaders religieux, politiques et le ministère de la Santé.
Quelques années après, c’est-à-dire en 1998, un
programme d’accès aux soins des Arv financé par le gouvernement
du Sénégal a été mis en place. Ce programme est
suivi en 2000 par la gratuité du traitement de ces mêmes Arv grâce
au chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade.
Ces efforts de lutte ont été réalisés dans les autres
pays de l’Afrique au sud du Sahara. Ce qui a occasionné un recul
dans la progression de la maladie. Les derniers résultats publiés
par l’Onusida et l’Oms, selon le ministre de la Santé et
de la Prévention, ont montré que le nombre de personnes atteintes
par le VIH a été revu à la baisse, en raison de la réduction
de nouvelles infections.
Cette diminution, ajoute le ministre de la Santé et de la Prévention, s’explique par une baisse des comportements à risques pour la transmission du Sida. L’accès au traitement Arv a été également considérablement amélioré surtout en Afrique subsaharienne où il est passé de 2 à 28 % en moins de cinq ans favorisant la baisse du nombre du décès.
Malgré ces efforts le Sida continue de faire des ravages dans le monde parce que selon les dernières estimations de l’Onusida 33,2 millions de personnes vivent avec le VIH dont 22,5 millions en Afrique subsaharienne. Pis, regrette le Dr Safiétou Thiam, tous les jours 6800 personnes deviennent séropositives et 5.700 en meurent dont la majorité dans le continent africain. Face à cette situation, le ministre de la Santé et de la Prévention a invité tout un chacun à la prévention et à œuvrer à l’amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Le Pr Souleymane Mboup a reconnu que la lutte contre le Sida a connu des avancées mais qui sont malheureusement entrecoupées par des échecs. Parmi ces échecs, Souleymane Mboup cite l’interruption prématurée des essais cliniques d’un gel microbicide à base de sulfate de cellulose après la révélation par le comité de suivi des données et de la tolérance de l’étude d’un nombre plus important d’infections. Tous ces échecs et succès méritent des rencontres entre chercheurs et des personnes de bonnes volontés qui œuvrent dans la lutte contre le Sida.
Le Pr Souleymane Mboup a rappelé que l’Afrique s’est impliquée dans la lutte contre le Sida il y a de cela deux décennies et essaie d’apporter des réponses aux nombreux défis que pose la maladie. Selon lui, l’heure est donc arrivée pour les Africains de faire le point sur toutes les contributions, les performances, les ambitions mais aussi les faiblesses et les lacunes par rapport aux réalités de l’infection à VIH. Il est aussi nécessaire, estime Souleymane Mboup, de faire le bilan des initiatives qui ont été jusqu’ici menées pour freiner la maladie.
Eugène KALY
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