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Le quotidien | Sénégal | 29/01/2008 | Lire l'article original
Or, si la médecine dite moderne a du mal à la satisfaire, du fait de la cherté des coûts, il n’en est pas de même pour la médecine traditionnelle, qui se caractérise par son efficacité et la faiblesse de la prise en charge financière. C’est pour faire face à ce fléau, afin de contribuer à sa réduction que l’Organisation non gouvernementale Prométra internationale (Promotion de la médecine traditionnelle) a initié un projet dénommé «Implication des tradipraticiens de Santé dans la prise en charge des problèmes de santé liés à la survie de la mère et de l’enfant».
Ainsi, ce sont au total 50 guérisseurs ou tradipraticiens de santé
dont trois choisis par communauté rurale de la région de Fatick,
qui vont être formés. Les formés, vont à leur tour,
jouer le rôle de relais en formant, à leur tour, d’autres
tradipraticiens en matière de santé.
La formation vise à les outiller par «un renforcement de leurs
aptitudes et capacités à prendre part aux politiques de santé
communautaire et plus particulièrement, celles se rapportant à
la santé de la mère et de l’enfant».
Ledit projet vient de bénéficier d’un financement à hauteur de 100 millions de francs Cfa de la part du 9e Fonds européen de développement (Fed), dans le cadre du programme d’appui au programme national de Bonne gouvernance. D’ailleurs, c’est l’un des 50 projets financés pour la première fois par le Fed, dans sa composante non étatique. C’est ce qui a fait dire à Moussa Bâ de l’Ugp-Fed, que la confiance dont jouit Prométra internationale doit être sauvegardée. Laquelle confiance, à l’en croire, va permettre après «la légitimation sociale, culturelle, populaire, d’avoir maintenant la légitimation scientifique». Pour lui, à travers ce financement, l’Ong Prométra internationale va devoir convaincre que la médecine traditionnelle peut avoir désormais «la légitimation scientifique formelle, au même titre que la médecine moderne». Mais, le plus important note-t-il, «c’est de procéder à une gestion correcte des fonds», comme l’a recommandé, d’ailleurs, la représentante du Fed, qui est d’avis que son organisme va recommander un suivi-évaluation des fonds.
La garantie d’une bonne gestion des fonds est donnée, à la fois, par le directeur de Prométra internationale, docteur Eric Gbodossou et par Ibrahima Dème du ministère de l’Economie et des Finances.
Pour Maïmouna Dieng, secrétaire permanente de la Plate-forme des organisations non étatiques, le financement obtenu par Prométra est rendu possible grâce aux Accords de Cotonou, obtenus en 2000, permettant aux ONG d’avoir accès au financement, au même titre que les pays. D’où la nécessité de bien utiliser les fonds alloués.
Yathé Nara Ndoye
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