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Sud Quotidien | Sénégal | 30/01/2008 | Lire l'article original
Les dépenses de l’Etat sur ressources propres dans le secteur de la santé sont passées entre 2000 et 2008 de 27 milliards à plus de 80 milliards de Francs CFa. C’est la révélation faite hier par le Directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, qui s’exprimait à l’occasion de la revue annuelle conjointe du Plan national de développement sanitaire (Pnds) qui se tient depuis hier, mardi 29 janvier au Cices en présence de tous les acteurs de la santé, des partenaires au développement sous la supervision du ministre de la Santé et de la Prévention médicale.
Mme Ndéné Mboup Ndiaye Dieng, a en effet révélé que 10% du budget de l’Etat sont alloués au secteur de la santé conformément aux recommandations du Document stratégie de réduction de la pauvreté. Ce qui aura permis, dit-elle, d’améliorer sensiblement une meilleure prise-en-charge des malades, notamment dans les domaines du Sida, du paludisme ; dans la gratuité de la Césarienne, la subvention des maladies chroniques entre autres et le plan sésame. Le directeur de Cabinet du ministre de l’Economie et des Finances estime en revanche qu’en dépit des résultats encourageants, il reste beaucoup d’efforts à faire dans ce secteur qui reste confronté à beaucoup de défis.
Pour sa part, M. Ian Hopwood, le représentant de l’Unicef à Dakar, qui s’exprimait au nom du Dr Antonion Felipe Junion, représentant l’Oms au Sénégal, s’est réjoui des thèmes abordés au cours de la rencontre. Ils portent notamment sur le processus de planification et de l’élaboration du prochain plan décennal 2009-2018, les stratégies pour atteindre les Omd, les difficultés de fonctionnement des établissements publics de santé (Eps) hospitaliers et le financement de la santé, etc.
Le haut fonctionnaire de l’Oms à Dakar s’est également appesanti dans son discours sur la prise en charge des urgences obstétricales où des difficultés graves ont toujours été notées dans toutes les régions du pays, même au niveau de Dakar. Et une telle situation constitue, selon lui, une réelle menace pour la santé maternelle et néonatale, qui sont deux fléaux ciblés par les objectifs de développement du millénaire.
Répondant à tous les intervenants, le ministre de la Santé et de la Prévention le Dr Safiatou Thiam a dit que la mise en place d’une feuille de route multisectorielle permettra d’accélérer la réduction de la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale au Sénégal. Pour elle, la seule difficulté dudit secteur, c’est celui des ressources humaines. Un problème qu’une concertation avec les partenaires et la Direction des ressources humaines (Dhr) permettra grâce à l’exécution du plan d’action va permettre de fixer les agents dans les zones difficiles.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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