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Sud Quotidien | Sénégal | 05/02/2008 | Lire l'article original
A l’image de journée mondiale du Tabac le 31 Mai dernier, celle du cancer est passée également hier inaperçue au Sénégal. Aucune manifestation n’a pas été organisée sur toute l’étendue du pays. A Dakar comme à l’intérieur du pays, aucune manifestation annonçant l’événement n’a été enregistré. Alors que les populations, notamment les femmes et les enfants continuent d’en souffrir gravement des maux du Cancer. Les autorités sanitaires au lieu de saisir cet événement pour sensibiliser les populations sur l’ampleur et les méfaits de la maladie et/ou les dispositifs de préventions à adopter pour un changement de comportements des populations, elles ont préféré tout bonnement renoncer à la célébration de cet événement mondial. Si, à cause de leurs activités politiques parfois débordantes, elles ne l’ont pas tout bonnement oublié. C’est comme qui dirait que les responsables du secteur sanitaire accordent peu d’importance aux préoccupations de la communauté internationale. Cette communauté devant laquelle elles s’agenouent pour demander aide et soutien à chaque fois que les carottes sont menacées d’être cuites.
Pourtant le professeur Mamadou Diop, chef du département de l’Institut Curie de l’hôpital Aristides Le Dantec n’a jamais cessé de tirer sur la sonnette d’alarme pour attirer l’attention de ceux qui gouvernent le système sur l’ampleur de cette maladie qui fait des ravages parmi la gent féminine. En effet une femme atteinte sur deux meurt de cette maladie. Derrière ces chiffres se cachent toutes les souffrances endurées par les malades et leurs proches. Le cancérologue avait également alerté sur le fait que les femmes souffrent plus du cancer du sein, du foie et du col de l’utérus que toute autre forme de cette pathologie.
Dans la même dynamique, un autre cancérologue avait révélé que chaque année, 600 à 700 nouveaux cas d’enfants atteints de cancer sont enregistrés au Sénégal. Et 50 % de ces enfants meurent de la maladie selon le Pr Claude Moreira, chef de l’unité d’oncologie pédiatrique de l’Hôpital Le Dantec. D’où l’importance pour le chef du service de la Pédiatrie de l’hôpital Le Dantec pour qui, il est temps de se constituer en rempart contre la tumeur chez les sujets jeunes.
Le cancer fait également beaucoup de victimes dans la tranche d’âge de 40 à 60 ans. La maladie constitue la première cause de mortalité à Dakar selon les spécialistes de la pathologie. Dès lors comment se fait-il avec tous ces chiffres à l’appui, le Sénégal peut-il ignorer voire « oublier » la célébration de la journée mondiale du cancer ? Certaines sources proches du milieu sanitaire disent ne pas comprendre que le Sénégal puisse ignorer une telle journée alors que le cancer est un mal qui menace de plus en plus la santé des populations ?
Au ministère de la Santé quelques sources avancent que le Sénégal n’a pas oublié la journée mais il a plutôt retenu de la célébrer après.
Par Cheikh Tidiane MBENGUE
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