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Le soleil | Sénégal | 04/02/2008 | Lire l'article original
Pour le paludisme, une composante des OMD, les acteurs révèlent une amélioration de la prise en charge, avec le recul, de la mortalité. L’expérimentation du test de diagnostic rapide a permis de prendre en charge, de façon précoce, des malades et de référer d’autres qui présentaient les symptômes semblables à ceux du paludisme.
« Le test de diagnostic présente un réel intérêt. Il nous a permis de détecter les cas de paludisme, de les prendre en charge et de référer les autres personnes qui présentent des signes semblables à ceux du paludisme, alors qu’ils souffraient d’autres maladies », indique le directeur du Programme National de Paludisme (PNLP), le Dr Oumar Thior.
La référence précoce, la distribution massive des moustiquaires à longue durée, la mobilisation de 8.000 organisations sur le front de la sensibilisation, ont des effets positifs sur le taux de mortalité et de morbidité.
« Nous n’avons jamais eu un taux de mortalité au-dessous
de 30 % depuis 2000. Ce taux est passé de 33 % en 2006 à 22 %
en 2007 », informe le Dr Thior du Pnlp. Les indicateurs sont rassurants
pour l’atteinte des objectifs des Omd pour cette maladie, première
cause de mortalité en Afrique. L’ambition des responsables, c’est
de réduire de 50 % le taux de mortalité et celui de la morbidité
d’ici 2010. C’est dans cette perspective que le programme de lutte
contre le paludisme prévoit, entre autres, l’intensification de
la lutte contre les vecteurs transmetteurs, ainsi que l’accentuation des
interventions à efficacité prouvée.
Le VIH/Sida figure aussi parmi les indicateurs des Omd dans le secteur de la
Santé. Comme pour le paludisme, les résultats sont satisfaisants.
La prévalence de l’épidémie s’est stabilisée
dans la population en général et chez les travailleurs du sexe
en particulier.
« De 1989 à 2005, nous avons constaté une stabilisation du taux de prévalence du Vih/Sida au Sénégal dans la population d’une manière générale. Mais nous avons également remarqué une stabilisation de la prévalence chez les travailleuses du sexe qui est une couche vulnérable », révèle le docteur Wade du Comité national de lutte contre le Sida.
Cette couche détient le taux le plus élevé d’utilisation du préservatif. Celui-ci est de 96,5 % contre 52 % pour les hommes et 35 % pour les femmes. Le défi aujourd’hui, c’est de renverser les tendances pour amener le taux global à niveau inférieur à 0,7 %. Il s’agira de limiter les nouvelles infections, la transmission de la mère à l’enfant, d’encourager le dépistage anonyme et volontaire. Pour rappel, la décentralisation des infrastructures de prise en charge du Sida se poursuit à un rythme soutenu sur l’étendu du territoire. Sur 65 districts sanitaires du pays, 40 disposent d’une structure de prise en charge.
« Nous sommes en train de démocratiser la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih/Sida et également de mettre du matériel de laboratoire dans les régions », a dit le docteur Wade.
S’agissant de la tuberculose, les données disponibles commandent
à une réaction plus efficace. Car, on note une augmentation de
la transmission liée aux conditions de vie des populations. A cela, s’ajoute
le problème de suivi des malades. Plusieurs d’entre eux ne terminent
pas leur traitement.
Le ministre de la Santé et de la Prévention a demandé aux
acteurs de prendre en compte les indicateurs spécifiques des Omd dans
l’élaboration de leurs stratégies.
Idrissa SANE
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