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Le soleil | Sénégal | 05/02/2008 | Lire l'article original
« Beaucoup d’entre nous préfèrent encore se rendre à Dakar pour prendre leurs Antirétroviraux plutôt que de les récupérer à l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène où le même service est offert gratuitement », révèle Lolo. Ce sont des dépenses supplémentaires pour ces patients aux revenus modestes. Ils sont ainsi confrontés aux ruptures de médicaments faute de billet pour rejoindre les hôpitaux de Dakar. « Dans ces cas de figure, même si la solution du billet se décante un ou deux jours après le rendez-vous fixé, les responsables chargés du programme Arv sont prompts à nous remonter les bretelles », déplore-t-il. Certaines sont confrontées à un problème de logis. Le coût de la location ayant énormément grimpé à Thiès. Des familles de Pvvih déménagent beaucoup, perturbant ainsi, la scolarité de leurs enfants.
Assistance aux malades
Nanaye, un nom d’emprunt, est une veuve qui a appris sa situation sérologique lorsque son défunt époux était mourant sur son lit d’hôpital. Depuis, elle vit avec ses enfants tentant de subvenir à leurs besoins avec son petit commerce et les subsides des deux chambres qu’elle loue. Selon elle, outre l’assistance sanitaire, un appui en vivres leur est fourni, tous les deux mois.
« Nous recevons des lentilles, du blé amélioré, de l’huile de soja, stockés au niveau des magasins de la Sécurité alimentaire, à l’entrée de la ville », dit-elle. Alors, il faut souvent dépenser 1.500 francs pour s’y rendre et retourner chez soi. « Récemment, un effort a été fait en nous rapprochant la distribution dans l’enceinte de la région médicale sise au 10ème ex-Riaom », ajoute-t-il. Pour Nanaye, outre ces difficultés quotidiennes de la vie, le fait de repousser plusieurs propositions de mariage avec des explications, le plus souvent, tirées par les cheveux, a fini par créer un froid entre elle et une partie de sa famille.
« Elle croit que je veux vivre ma liberté tout simplement ; or, pour l’instant, je n’ai pas encore la force morale nécessaire pour dire mes véritables raisons », confie-t-elle. C’est pourquoi, Nanaye pense, de plus en plus, à se choisir un époux étant dans la même situation sérologique qu’elle, afin de pouvoir retrouver son équilibre familial.
Lolo affirme sans détours avoir accueilli sa situation sérologique avec beaucoup de foi. « Quelques semaines après, je m’en suis ouvert à mon épouse qui vit toujours, en parfaite harmonie avec moi », souligne-t-il. Donc, il n’hésite pas à aller vers les responsables de structures ou de bonnes volontés à même de lui apporter avec les autres membres de son association l’appui nécessaire, la peur du rejet des siens pèse encore sur beaucoup de Personnes vivant avec le Vih/Sida.
Mbaye BA
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