← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Le soleil | Sénégal | 06/05/2006 | Lire l'article original
L’Alliance nationale contre le Sida (Ancs) a joué sa partition pour contribuer à l’accès universel aux soins en organisant avant-hier, un forum sur : “Stigmatisation et discrimination des Personnes vivant avec le Vih : obstacle à l’accès universel aux soins, prévention et traitement”. Cette manifestation organisée en collaboration avec le Réseau national des Personnes vivant avec le Vih/Sida, entre dans le cadre de la mise en œuvre de son programme : African regional program.
Selon la directrice exécutive, Mme Maguette Mbodj, cette initiative part du constat selon lequel, cinq ans après la déclaration des membres de la session spéciale des Nations unies et l’engagement des chefs d’Etats en 2001 ainsi que l’ensemble des initiatives entreprises pour un accès universel aux soins, la pandémie continue à étendre ses tentacules dans le monde entier et plus particulièrement en Afrique. Selon Mme Mbodj ces actions à elles seules ne suffisent pas si on ne prend pas en compte l’un des obstacles majeurs que sont la stigmatisation et la discrimination des PvVih. Il est rare a-t-elle révélé qu’un programme soit consacré exclusivement à ces deux maux dont souffrent les PvVih.
En effet, explique-t-elle, la peur d’être stigmatisé empêche les gens de se présenter pour pouvoir bénéficier des traitements. En outre, une personne infectée qui n’est pas visible ne peut pas être impliqué dans un programme de lutte, alors qu’ils doivent être des acteurs de ce combat. Aussi pense-t-elle qu’en plus de la gratuité, il faudrait élaborer des programmes visant à inciter les malades à aller se faire soigner.
Étendre les soins aux personnes discriminées
Selon le docteur Ibra Ndoye secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls) pour une meilleure promotion de l’accès aux soins, il faut l’étendre aux personnes discriminées comme les orphelins, les travailleurs du sexe et les homosexuels. Ces deux derniers groupes constituent chacun 20 % des personnes atteintes par le virus du Sida. Ne pas les impliquer dans le programme, c’est mettre en danger le reste de la population.
Selon lui, l’époque où on associait la maladie du Sida au mal, à une punition de Dieu, doit être dépassée, d’où la nécessité d’impliquer les religieux dans le combat, pour donner une autre image des Personnes vivant avec le Vih. En ce qui concerne la prévention, prôner l’abstinence et la fidélité n’exclut pas, ajoute-t-il, la promotion du préservatif car les jeunes constituent l’une des tranches les plus touchées par la pandémie et il n’est pas évident qu’ils puissent tous s’abstenir.
De l’avis du docteur Ndoye, il faudrait penser également à étendre la prise en charge en dehors des hôpitaux, surtout pour les orphelins.
M. Goudiaby, président du Réseau des Personnes vivant avec le Vih, a insisté, lors de sa communication sur la nécessité de tenir compte de l’auto-stigmatisation qui peut être plus dangereuse que la discrimination dont les PvVih font l’objet.
Les communications qui ont suivi ont porté sur les deux études réalisées et concernant l’“ accès universel aux soins, à la prévention et au traitement et la“ Stigmatisation et discrimination ”
Salimata Gassama Dia
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux