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Sud Quotidien | Sénégal | 26/02/2008 | Lire l'article original
« Nous ne pouvons pas suivre les protocoles occidentaux pour la recherche et le développement », a déclaré la ministre au groupe de travail sur la médecine traditionnelle africaine mis en place par la présidence pour réglementer la profession. « Nous devons prendre garde à ne pas nous embourber dans des essais cliniques », a-t-elle ajouté, selon l’agence sud-africaine de presse Sapa, présente à la réunion du groupe de travail à Pietermaritzburg (est).
La ministre a expliqué ne pas être opposée par principe aux essais cliniques mais souhaiter des « protocoles adaptés » à une pharmacopée « utilisée par les guérisseurs traditionnels parfois depuis des milliers d’années. » Tshabalala-Msimang a toutefois mis en garde contre « les charlatans qui nuisent à l’image » de la médecine traditionnelle, « qui font toutes sortes de promesses irréalisables à des gens désespérés. » Par ailleurs, « l’absence de documentation (sur les plantes et autres ingrédients utilisés par les guérisseurs) pose parfois des problèmes légaux sérieux », a-t-elle reconnu.
Le groupe de travail doit rendre ses conclusions au gouvernement en mars. Un autre des aspects abordés est celui des droits intellectuels sur les substances actives recensées. La ministre de la Santé, une fidèle du président Thabo Mbeki très critiquée pour sa réticence aux médicaments anti-rétroviraux utilisés pour soigner les malades du Sida, prône une reconnaissance de la médecine traditionnelle.
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