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Le soleil | Sénégal | 12/03/2008 | Lire l'article original
Les acteurs de la santé maternelle et leurs partenaires veulent que
les questions de la santé de la mère, du nouveau-né et
de l’enfant soient abordées au prochain sommet de l’Organisation
de la conférence islamique (Oci) prévu les 13 et 14 mars 2008
à Dakar.
Ces acteurs ont profité de la rencontre de la séance d’information
avec les journalistes, organisée avant-hier au Breda, pour rappeler aux
chefs d’Etat membres de l’Oci qui avaient pris l’engagement
de financer la santé maternelle de respecter cela.
« Nous leur rappelons cela, parce que le sommet de l’Oci de Dakar est l’une des opportunités pour nous de faire le plaidoyer de la santé maternelle puisque, pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd 4-5), il faut que nous disposions du financement et des ressources humaines », a indiqué Mme Marta Seoane, chargée du plaidoyer au Partenariat. Avant d’ajouter que les problèmes de la santé maternelle et infantile ainsi que les solutions sont connus. Il suffit seulement d’avoir des moyens financiers pour qu’une grande partie des ces problèmes soit réglée, informe-t-elle.
Elle a présenté, à l’occasion de cette rencontre, une communication sur le partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’Enfant. Le Pr. Guelaye Sall de la Faculté de Médecine de l’Université de Dakar a déclaré dans son intervention que le véritable problème de la santé maternelle et infantile dans les pays en voie de développement est le manque de financement. Et de poursuivre : « le budget consacré à la santé de manière générale ne peut pas régler les problèmes des populations africaines. Il nous faut des ressources additionnelles si nous voulons atteindre les Omd ». Il a invité le secteur privé à s’impliquer dans le financement de la santé parce qu’il doit y jouer son rôle.
En présentant sa communication sur la situation de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant au Sénégal, le Dr Fatou Nar Mbaye Diouf, chef de la Division santé de la reproduction du ministère de la Santé et de la Prévention, a reconnu que malgré les performances notées dans les accouchements au Sénégal, cinq décès maternels sont enregistrés chaque jour.
Pourtant, dit-elle, « les accouchements assistés ont fait des preuves d’efficacité ces dernières années au Sénégal avec un taux de 61,8% des accouchements assistés ».
Eugène KALY
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