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Le soleil | Sénégal | 27/03/2008 | Lire l'article original
Aujourd’hui, il y a urgence à agir. Surtout que la maladie continue de dérouler un peu son lot de conséquences comme l’a d’ailleurs souligné le directeur de Cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention, Cheikh Issa Sall, qui a présidé, au nom du ministre Safiétou Thiam, la cérémonie marquant la célébration de la Journée mondiale de la tuberculose.
« Je m’engage. Halte à la tuberculose », plus qu’un slogan, c’est plutôt un appel à l’action d’autant plus urgente que la charge mondiale de la tuberculose est lourde". Pour preuve, des malades et des Etats dépensent de l’argent pour la prise en charge de cette maladie.
« C’est une maladie contagieuse due au bacille de Kock qui se propage par voie aérienne lorsque le malade tousse, éternue ou crache", a rappelé le Dr Mame Bocar Ly, du Programme national de lutte contre la tuberculose.
La tuberculose est un sérieux problème de santé publique avec 2 milliards de personnes infectées au plan mondial, 8 à 10 millions de nouveaux cas et 3 millions de décès par an, selon le représentant à la cérémonie de l’Organisation mondiale der la santé (Oms).
En Afrique, la maladie gagne du terrain et devient de pus en plus meurtrière. Au moins 600 personnes perdent la vie chaque jour avec 80 % de victimes âgées de 15 à 49 ans. Cependant, au Sénégal, a laissé entendre le directeur de Cabinet du ministère de la Santé et de la Prévention : « le nombre de cas déclarés par année dans les structures sanitaires reste stable depuis 2002 et avoisine 10.000 cas. En 2007, ils étaient de 10.628 cas provisoirement annoncés toutes formes confondues dont 66 % de cas contagieux".
D’où donc la nécessité impérieuse de mettre en oeuvre des interventions efficaces au risque de voir la maladie progresser inéluctablement dans nos sociétés. La mise en place d’un programme national de lutte depuis 1985, la mobilisation de ressources financières, humaines et matérielles pour accompagner ce programme, l’augmentation progressive du budget annuel de l’Etat alloué au Pnt, particulièrement celui des médicaments antituberculeux rendus d’ailleurs gratuits entre dans cette dynamique.
Cheikh Issa Sall d’ajouter également l’adoption par le Sénégal de la stratégie Dots préconisée par l’Oms pour le contrôle de la maladie, l’inscription de la lutte contre la maladie comme orientation stratégique majeure du Programme national de développement sanitaire (Pnds) entre 1998 et 2007, entre autres décisions.
Le taux de succès thérapeutique est alors passé de 64 % en 2002 à 76 % en 2006 et le taux de malades perdus de vue a également baissé, passant de 25 % en 2002 à 10 % en 2006. La région de Kaolack, qui a abrité la cérémonie cette année, a enregistré un taux de guérison de 81 % de taux et seulement 2 % des malades ont abandonné les traitements dans cette région.
Cependant, tout n’est pas rose puisque selon le Dr Mame Coumba Diouf du district sanitaire, la région fait face à près de 600 cas dont plus 300 dans le seul département de Kaolack.
Mamadou SAGNE
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