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Le soleil | Sénégal | 08/04/2008 | Lire l'article original
Venu présider la cérémonie officielle de la journée qui a eu lieu dans les locaux du Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), Cheikh Issa Sall a fait savoir que si les tendances actuelles du réchauffement climatique se poursuivent, l’Humanité risque de connaître un surcroît de traumatismes, de maladies et de décès associés à des catastrophes naturelles et à des vagues de chaleur.
Au niveau mondial, déjà plus de 60.000 décès sont enregistrés chaque année suite à des catastrophes naturelles liées au changement climatique. Pis, se désole-t-il : « il y aura une augmentation des taux de maladies transmises par les aliments, l’eau ou des vecteurs ainsi qu’un accroissement des décès prématurés et des cas de maladies liés à la pollution atmosphérique ».
Il a indiqué dans ses explications, qu’un certain nombre de maladies,
dont les plus meurtrières, sont sensibles aux conditions climatiques.
Il s’agit du paludisme, de la diarrhée et de la malnutrition qui
provoquent, chaque année, plus de trois millions de décès
et l’on peut s’attendre à ce que l’évolution
des schémas climatiques et la diminution des réserves en eau aient
des conséquences sur l’augmentation de ces maladies et problèmes,
informe Cheikh Issa Sall.
Le choix du thème « Protéger la santé face au changement
climatique » est justifié par le fait que le phénomène
du changement climatique est l’un des plus grands défis du monde
actuel, a déclaré le représentant de l’Organisation
mondiale de la Santé (Oms) à Dakar, le Dr Antonio Pédro
Filipe Junior.
Avant d’ajouter que : « le changement climatique est une menace émergente pour la sécurité sanitaire parce qu’il accentue la pression sur les systèmes de santé publique, notamment dans les pays en développement ».
Et de poursuivre : « le changement climatique contribue directement
au changement dans la répartition géographique des maladies vectorielles
telles que le paludisme et la survenue d’épidémies de méningite
à méningocoques, de fièvres de la vallée du Rift
et de choléra dans les zones jusque-là épargnée
».
Ce qui lui fait dire que la protection de la santé face au changement
climatique requiert des actions dynamiques pour s’attaquer aux faiblesses
actuelles des systèmes de protection de la santé et aux défis
supplémentaire associés à la gestion des risques pour la
santé.
C’est pourquoi l’Oms, informe-t-il, élabore actuellement
une stratégie et un plan d’actions visant à appuyer les
efforts des Etats membres dans le cadre du renforcement des capacités,
mais surtout mettre en œuvre des interventions efficaces pour atténuer
les effets du changement climatique.
Ce changement climatique qui, d’ici la fin du 21e siècle, à
cause du réchauffement de manière globale, note Cheikh Ndiaye,
ingénieur sanitaire à l’Oms, se situerait entre 1,8 et 4
degrés avec une élévation du niveau des océans de
près 590 mm. Cheikh Ndiaye a également animé un panel où
il est largement revenu sur les effets du changement climatique sur la santé.
Eugène KALY
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