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Le soleil | Sénégal | 08/04/2008 | Lire l'article original
Le ministre des Biocarburants, des Energies renouvelables et de la Recherche scientifique, Christian Sina Diatta, a procédé, hier lundi, à l’ouverture d’un cours régional de formation sur « Les marqueurs moléculaires et l’analyse de données » au Centre d’étude régional pour l’amélioration et l’adaptation à la sécheresse (Ceraas), logé à l’Ufr des Sciences agronomiques de l’Université de Thiès. Destiné aux jeunes chercheurs, ce cours d’une dizaine de jours a pour objectifs de faire acquérir aux participants venus de dix-huit pays africains les notions de bases de la biologie moléculaire.
A savoir la structure de l’Adn, les marqueurs moléculaires, le principe de la Polymérase Chain Reaction (Pcr), le principe de la cartographie génétique et les autres techniques de la biologie moléculaire utilisées en amélioration des plantes. La formation s’intéresse également à la Bio-informatique par l’analyse des données issues du marquage moléculaire, l’estimation et l’analyse de la diversité génétique par l’utilisation des marqueurs moléculaires, l’estimation de la structure génétique des populations, l’initiation à la Bio-informatique et la recherche de données moléculaires dans les banques de gènes à travers internet.
Renforcement de capacités
Selon le ministre, ce cours fait partie d’un ensemble de cours que l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) accepte d’offrir sur proposition de chercheurs ou de pays. « Le cours porte sur les molécules vivantes, autrement dit sur les stades ultimes du vivant. Et on sait aujourd’hui travailler sur le vivant à l’échelle moléculaire. Et cette science est l’une de celles où l’on a les points les plus faibles », souligne Christian Sina Diatta. Alors, ajoute le ministre, l’intérêt de ce cours est d’amener les chercheurs à s’enthousiasmer sur ce domaine et à entrer dans l’univers des organismes génétiquement modifiés. Non pas pour lancer un programme de modification d’organismes, mais plutôt pour comprendre qu’au niveau végétal, animal, ces modifications peuvent se faire avec telle molécule. Ceci étant, il y aura un enrichissement des capacités de nos chercheurs, et là nous pourrons mieux comprendre ce qui nous tombe dans l’assiette, les risques que l’on peut prendre en important certaines graines génétiquement modifiées et, avec l’autorité des chercheurs, faire les bons choix.
Un raisonnement qui a amené le ministre sénégalais de la Recherche scientifique à venir soutenir et encourager l’organisation de ce cours. Christian Sina Diatta dit encourager cette filière et voudrait qu’elle se développe très vite ; bien que sachant que cela suppose une longue préparation des chercheurs dans divers domaine comme les mathématiques, l’informatique, la physique, la chimie, etc. Directrice du cours, le Dr Khadidiatou Ndir estime qu’en cette époque de mondialisation et de prise en compte de la sauvegarde de l’environnement pour les générations futures, les enjeux de la recherche sont planétaires. « Ils doivent fédérer tout le potentiel des communautés scientifiques, au Sud comme au Nord, par des actions de recherches synergiques autour d’objectifs communs, noble comme le développement durable, la lutte contre la pauvreté et les pandémies, l’autosuffisance alimentaire », souligne le Dr Ndir. Et cet atelier, organisé au Ceraas, à Thiès, au Sénégal, ainsi que l’organisation d’événements similaires contribueront sans doute à la mise en place d’une collaboration inter-institutionnelle et de la coopération internationale dans le domaine de la recherche.
Le Dr Khaled Masmoudi confirme que ce cours ouvert à Thiès, s’inscrit dans une série de formation de jeunes chercheurs africains pour améliorer leurs connaissances de base en biologie moléculaire. « Beaucoup de pays sont touchés par la sécheresse, donc il y a un problème de changement climatique. C’est le caractère le plus étudié actuellement dans les pays africains et dans le bassin de la Méditerranée. Et la voie de la biotechnologie peut apporter des solutions », explique le Dr Masmoudi, principal animateur de cet atelier destiné aux jeunes chercheurs africains.
Omar DIOUF
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