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Le soleil | Sénégal | 11/04/2008 | Lire l'article original
Selon lui, dans la plupart des cas, les personnes atteintes perdent beaucoup de temps à se soigner par la médecine traditionnelle. « Or, il est important de signaler à l’endroit du public que plus le dépistage s’effectue tôt, mieux la tuberculose est guérie car circonscrite au plus vite » lance-t-il. Car, le traitement par la chimiothérapie de la tuberculose est très efficace et qu’au bout d’une semaine de traitement, le patient n’est plus contagieux.
« S’il suit scrupuleusement la prise des médicaments et les examens de contrôle pendant six mois, le malade est guéri », assure Dr Seck. D’où toute l’importance d’un soutien familial, voire communautaire, des personnes atteintes par la tuberculose. « Ils ont besoin d’une assistance réelle pour une prise régulière de leurs médicaments par un proche mais aussi d’une bonne alimentation », poursuit-il. Une vision entièrement partagée par Amadou Niang, président de l’association de lutte contre la tuberculose, qui travaille aux côtés des spécialistes du district sanitaire de Thiès. « En tant que patients guéris, nous nous sommes engagés à porter la sensibilisation auprès des populations et des malades en cours de traitement pour rompre le cercle vicieux de la contamination », soutient Amadou Niang.
Pour cet entrepreneur sénégalais, revenu du Gabon où la tuberculose l’a chassé, il a pu, grâce à la diligence du personnel de santé et un environnement social propice, vaincre la maladie. « Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu, au corps médical et à la communauté », dit-il. C’est pourquoi, il soutient que son engagement dans la lutte contre la tuberculose est une invite à toute la communauté ; car, le combat véritable est d’éviter d’avoir des malades qui se cachent et surtout des malades qui interrompent leur traitement avant terme, rechutent et deviennent résistant aux médicaments. « Ces derniers propagent non seulement la tuberculose mais dans sa forme résistante ; c’est à dire la plus dangereuse », martèle Amadou Niang. Donc, la décentralisation du traitement pour rapprocher les services des patients pour éviter ces cas de figures demeure une voie à explorer, au plus vite.
Mbaye Ba
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