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Le soleil | Sénégal | 12/04/2008 | Lire l'article original
Prenant la parole, le représentant de l’Ird au Sénégal a souligné toute l’importance que le thème aura en matière de protection contre le paludisme. « Le paludisme fait beaucoup de morts. Il est souhaitable que les adultes puissent savoir se protéger », a dit le représentant-résident de l’Ird, François Kollin. Le conférencier a fait savoir que des 80 espèces de l’anophèle, seuls les trois peuvent transmettre le paludisme. La prise en charge de cette affection par la chloroquine après 1987 n’a pas apporté de résultats. « Il y a une résistance au traitement avec la chloroquine. Il y a une explosion de la proportion de la souche », indique François Trape. C’est seulement à partir des années 2002 que l’utilisation de nouveaux médicaments tels que l’artésunate est entré dans l’éventail du dispositif thérapeutique.
« Les nouvelles combinaisons ont apporté des résultats satisfaisants dans la lutte contre le paludisme », a soutenu le docteur qui a dressé la liste de produits pharmaceutiques à efficacité prouvée. « Il y a deux possibilités de prophylaxie : soit on prend des médicaments pendant une période de l’année, soit on ne le fait pas et on prend un antipaludique puissant dès qu’on a la fièvre », conseille le chercheur qui a aussi rappelé la toxicité pouvant découler de la prise des antipaludiques sur une longue période.
Au cours de cette rencontre, le docteur François Trape a indiqué que plusieurs vaccins sont dans la phase de développement, mais aucun d’entre eux n’a prouvé son efficacité, lui ouvrant les portes du marché mondial. « Il y a une trentaine de vaccins qui sont à des niveaux variables de développement. Ces vaccins retardent la survenue du paludisme. Ils n’ont pas encore une efficacité autorisant leur introduction sur le marché », a indiqué François Trape.
L’année dernière, les chercheurs de l’Ird ont mis en évidence l’efficacité du mélange d’organophosphores et de répulsifs contre la lutte du vecteur transmetteur résistant à l’utilisation excessive de l’insecticide pyréthrinoïdes.
« L’utilisation abusive et inadéquate de certains insecticides, notamment les pyréthrinoïdes a provoqué le développement d’une résistance parmi certaines populations de moustiques vecteurs de maladies. Ils deviennent insensibles aux traitements auxquels ils sont soumis. Des chercheurs de l’Ird et leurs partenaires ont mis au point une nouvelle stratégie de lutte contre l’anophèle gambiae, principal vecteur du paludisme en Afrique, en combinant un insecticide non-pyréthrinoïde et un répulsif », a-t-on lu dans le document remis à la presse.
Idrissa SANE
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