← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Le soleil | Sénégal | 30/05/2008 | Lire l'article original
En conférence de presse mardi à Dakar, suite à leur journée scientifique organisée la veille, des chercheurs français et sénégalais ont avoué que le vaccin contre le Sida n’existe pas encore. Néanmoins, ils comptent mettre à la disposition des Personnes vivant avec le VIH/Sid (PvVIH) un pré-vaccin qui permettrait de soulager ces derniers, a révélé le Pr. Jean François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites (Anrs). Le chercheur français très optimiste pour l’avenir, a reconnu tout de même que les chercheurs du Nord et du Sud sont actuellement dans une période difficile de recherche parce que n’arrivant pas à trouver un vaccin contre la pandémie.
Entouré des professeurs Souleymane Mboup, Papa Salif Sow du Sénégal et de ses compatriotes français, le Pr. Jean François Delfraissy a souligné que les difficultés pour trouver ce vaccin s’expliquent par le fait que ce virus change et présente souvent plusieurs visages que les chercheurs ne maîtrisent pas. Malgré ces problèmes, il a invité les chercheurs à continuer les recherches parce que l’Anrs continuera à financer les projets de recherches sur ce vaccin.
Il a aussi indiqué que l’Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites consacre 27% de son budget à la coopération scientifique avec les pays du Sud où le Sida fait plus de ravages. Reconnaissant ces difficultés, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, le Pr. Papa Salif Sow se contente des performances réalisées dans le domaine du traitement antirétroviral qu’il qualifie d’excellent parce que permettant de soulager les Personnes vivant avec le VIH. Il a rappelé que les premières générations mises sous traitement antirétroviral au Sénégal se portent bien, parce que leur qualité de vie s’est améliorée. Mieux, il s’est félicité de la résistance du virus très faible au Sénégal et dans les autres pays de la sous-région parce que les chercheurs ont mis en place un programme important d’éducation thérapeutique. Ce programme a permis, selon le Pr. Papa Salif Sow, de sensibiliser les patients sur l’utilisation des médicaments.
E. KALY
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux