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Dépigmentation : de gros risques lors d’interventions chirurgicales

Le soleil | Sénégal | 25/07/2008 | Lire l'article original

Une peau dépigmentée complique davantage les césariennes chez les femmes et entraîne des conséquences telles que des déchirures de la peau, des infections. Le docteur Rachelle Fatou Sarr, gynécologue à l’Institut d’Hygiène Sociale (IHS) est formelle : la dépigmentation peut compliquer une intervention chirurgicale chez une femme. Ainsi, sont-elles nombreuses ces femmes devant subir une césarienne à rencontrer de sérieux problèmes ; pis, à s’en sortir avec des séquelles graves, parce que leur peau très fine lâche à chaque tentative de fermeture. Comme complications relatives à la pratique de la dépigmentation lors d’une intervention chirurgicale, il y a les infections et les déchirures.

Evoquant les risques d’infection, la gynécologue Rachelle Fatou Sarr explique que « la dépigmentation à long terme peut entraîner une baisse de l’immunité, ce qui expose la femme enceinte à un risque infectieux, surtout en cas de rupture prématurée de la poche des eaux ». De ce fait, « une moindre écorchure pourrait aggraver la situation », prévient-elle. C’est pourquoi, « les médecins font appel à une antibioprophylaxie (prévention de l’infection par les antibiotiques) afin de minimiser le risque infectieux en cas d’intervention chirurgicale », informe la gynécologue.

Pour le Dr Fatou Fall, dermatologue à l’Institut d’hygiène sociale (Ihs), quand une femme qui subit une césarienne se dépigmente, la peau peut se déchirer lors des points de suture parce qu’elle est très fine. « C’est une peau très fragilisée », affirme-t-elle. Mais, elle insiste surtout sur le fait que « les précautions prises par les médecins n’effacent pas les difficultés ».

Le Dr Fall renseigne aussi qu’avec ce type de peau, tout le système circulatoire est exposé. Car, « à travers la peau, on peut voir les veines qui sont parfois bleutées ou verdâtres ». A ce stade, « la dépigmentation complique davantage la fermeture des points de suture à cause de l’amincissement de la peau. Or, il faut une certaine pression pour pouvoir fermer ce genre de peau », informe-t-elle. Car, explique-t-elle, l’élasticité remplit parfaitement son rôle sur une peau normale, alors qu’une peau dépigmentée perd cet atout. Pour cette raison, « la peau glisse à chaque tentative de suture et par conséquent, se déchire », déplore notre interlocutrice.

En dehors des risques d’infection et des déchirures, la gynécologue Dr Fatou Rachelle Sarr souligne le retard de cicatrisation de la plaie chez les sujets qui pratiquent à outrance la dépigmentation. D’où la nécessité d’utiliser des pommades cicatrisantes. Elle insiste aussi sur la surveillance de ce genre de plaie et précise que le premier pansement se fait deux ou trois jours après l’intervention chirurgicale. Comme conséquence majeure de la dépigmentation chez le nouveau-né, le Dr Sarr parle des « petits poids à la naissance », en cas de dépigmentation artificielle prolongée avec une forte concentration de corticoïdes.

Pour limiter les conséquences désastreuses liées à la pratique de la dépigmentation et éviter aux femmes certaines difficultés lors de l’accouchement, la dermatologue Fatou Fall estime qu’il est important de sensibiliser les populations, surtout les femmes. Et l’Association internationale sur la dépigmentation artificielle (Aida) dont elle assure la vice-présidence est engagée sur cette voie. « Nous faisons régulièrement des activités de sensibilisation qui s’adressent particulièrement aux associations féminines ». Selon elle, ces dernières constituent de véritables relais. Car, quand elles se rencontrent, les femmes parlent des méfaits de la dépigmentation.

Idelette BISSUU (Stagiaire)

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