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Sud Quotidien | Sénégal | 30/07/2008 | Lire l'article original
Ces indications venues des spécialistes de la région de Kaolack suffisent pour confirmer, en tout cas pour l’instant, que les quartiers de Médina Mbaba et environs où les premiers cas ont été recensés, n’ont point été touchés par l’épidémie du choléra.
C’est en effet durant la semaine du 14 au 24 Juillet que cette maladie diarrhéique s’est déclarée, pour la première fois, dans ces quartiers périphériques de la commune. Pour rappel au point de vue statistique, un effectif de 39 personnes a été touché, un chiffre qui s’est d’ailleurs accru au cours de la journée d’avant-hier, dimanche 27 Juillet dernier, avec la contamination de deux autres personnes et l’enregistrement d’un cas de décès ( une femme de 60 ans habitante du quartier de Médina Mbaba ).
Selon le docteur Bassirou Ndir, responsable régional du service de la surveillance épidémologique et de l’umminisation, « le directoire médical régional ne peut pas, pour le moment, confirmer ou infirmer l’existence du choléra dans certains quartiers de Kaolack. Bien que l’alerte ait été lancée et que les mêmes dispositions avec le choléra sont aujourd’hui prises à tous les niveaux, on attend encore le résultat des analyses sur les prélèvements faits auprès des premières personnes internées ».
Certains autres médecins et chefs de structures sanitaires régionales interpellés, par mesure de prudence, ont aussi la même conclusion et préfèrent eux aussi attendre les résultats des prélèvements envoyés à certains services d’analyse basés à Dakar. D’autres techniciens d’hygiène qui justifiaient l’émergence de ces genres de symptômes dans les quartiers populaires, dénoncent par contre l’état criard d’insalubrité noté dans ces zones, où les populations usent encore des chargements d’ordures ménagères pour le remblaiement d e leur périmètre d’habitation.
Malgré les multiples interventions des services administratifs et locaux dans le domaine de l’assainissement et de la prévention, les populations de ces zones restent exposées aux maladies épidémiques, surtout en ces périodes d"hivernage où la prolifération des mouches demande encore plus de soins du côté environnemental et gastronomique.
Par Abdoulaye FALL
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