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Le quotidien | Sénégal | 17/09/2008 | Lire l'article original
Ces désagréments, selon Aliou Sall résultent du fait que «c’est une opération qui nécessite énormément de moyens. C’est pourquoi nous avons fait appel à des bonnes volontés parmi elles, une brasserie qui nous a offert des boissons gazeuses dont la date d’expiration est passée depuis le courant juin-juillet, nous avons manqué de vigilance». Un manque de vigilance qui clouera au lit certains éléments de l’équipe médicale. Les malheureux se sont retrouvés avec des maux de ventre accompagnés de vomissements et de diarrhées.
Dehors, le cœur n’y était plus. Et certains plieront bagages, d’autres regagneront le site de Agnam Colly où les conditions d’accueil étaient meilleures. Selon un habitant de ce village, leurs «émigrés» ont mobilisé près de 20 millions de francs pour soutenir la cause. Donc pas de comparaison possible avec le maigre budget de Doumnga, de l’ordre de 8 millions qui a eu d’ailleurs du mal à être bouclé.
Ainsi au terme de la 3e journée, l’équipe médicale basée à Doumnga Wouro Alpha s’est dégraissée au profit de Agnam Colly : elle est passé de 60 agents à moins de 15 au grand dam des patients. Aïssata Camara, bébé sur le dos se lamente : «Depuis ma dernière grossesse, j’ai tout le corps qui me fait mal. Je comptais sur cette caravane pour me faire soigner. J’ai payé le ticket et on me fait toujours attendre sous le chaud soleil. Il n’y a même pas de bancs pour s’asseoir.» «Ici, on vous fait payer le ticket comme au dispensaire, les médicaments également. Où est la gratuité», se demande une autre dame.
Interpellé, Dr Idrissa Demba Bâ affirme : «Nous n’avons instauré le ticket de 100 francs que dans le but d’éviter les bousculades et l’anarchie. Par rapport aux médicaments, le malade ne paie que le 1/5, l’argent collecté sert ainsi à soutenir le dispensaire du village qui manque de tout.» «En trois jours, j’ai réussi à consulter plus de 200 malades», ajoute Dr Anne, membre de Kawral, qui estime que tous ces manquements et failles seront corrigés au fil des expériences. «L’essentiel pour nous était d’entreprendre», indique-t-il.
Par Oumar Seydou BA
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