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Le soleil | Sénégal | 02/10/2008 | Lire l'article original
« Quelle que soit la chaleur, le bébé n’a pas besoin d’eau ou autre pendant cette période ; tout, ce dont il a besoin, se trouve dans le lait de la maman », soutient-elle. « Certes, dans la société sénégalaise, les femmes dans leur écrasante majorité allaitent mais, faute d’informations suffisantes, elles n’appliquent pas toujours l’allaitement exclusif ; or, c’est là un point très important », explique-t-elle.
Pour réussir ce pari, Mme Niang confie que des visites à domicile intégrées, sous la conduite des relais communautaires, ont permis de sensibiliser les mamans mais surtout les grands-mères ou belles-mères qui, dans la gestion familiale de la Santé de reproduction, constituent le noyau central.
« Toutes les décisions émanent d’elles depuis les consultations prénatales jusqu’au sevrage en passant par l’accouchement et le suivi du nourrisson », lance la coordonnatrice de la Santé de la reproduction du district sanitaire de Poponguine. Et comme cette année le thème de la semaine de l’allaitement est « Soutenir les mamans à l’allaitement », toutes les barrières liées aux croyances, us et coutumes qui freinent ce soutien nécessaire aux mamans pour qu’elles puissent réussir l’allaitement exclusif, doivent être repoussées. « L’arme la plus sûre demeure une information maîtrisée et bien transmise aux cibles leaders dans la gestion de la Santé de la reproduction dans la famille », lance Dr Seydou Ousmane Ba, médecin-chef du district de Poponguine. Selon lui, le lait de la mère est une denrée finie, complète et à portée de toutes les bourses. « Tous les éléments de protection et de nutrition s’y trouvent ; il suffit juste d’y croire et de s’engager à en faire profiter le bébé, au maximum », note-t-il. Car, plus l’enfant tête, plus les seins de la mère se remplissent. Alors, soutenir la maman à allaiter revient à l’aider à manger à sa faim.
Pour distiller les informations dans les 9 zones du district sanitaire qui comprend 27 villages pour une population globale d’environ 48.000 habitants, outre les visites à domicile, des projections du film « sama dom, sama yité » ou « mon enfant, ma préoccupation », suivies de causerie sur le thème s’y tiennent. « Toutes ces activités ont pu se faire, grâce à l’appui de nos partenaires à savoir les agents de développement communautaire, le programme de renforcement de la nutrition, le volet santé communautaire de l’Usaid et de la Région médicale de Thiès », conclut-il.
Mbaye BA
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