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Le quotidien | Sénégal | 02/10/2008 | Lire l'article original
Depuis des années qu’ils souhaitaient disposer d’outils de gestions de données afin de fiabiliser leur travail de restitution, le Service National de l’Information de la Santé (SNIS) et la Division de la Santé de la Reproduction (DSR) ont vu leur vœu exaucé vendredi dernier. En effet, l’Usaid, à travers son agence d’exécution Intrahealth international, leur a livré un matériel d’une valeur de 45 millions de francs Cfa. Ces outils, mis à la disposition du ministère de la Santé, permettront ainsi, pour une période de 6 mois, de «tester les innovations introduites et de prendre en compte les nouveaux besoins afférant à de nouvelles stratégies».
Selon Cheikh Issa Sall, ces instruments seront d’un apport de taille en facilitant la disposition d’informations complètes, pertinentes, fiables, précises et récentes. C’est seulement à partir de ce moment, selon toujours le directeur de Cabinet du ministre de la Santé, que la décision qui sera prise aura toute sa pertinence. «Quand l’information est incomplète ou de mauvaise qualité, une autorité peut être amenée à prendre une décision contraire à ses intérêts à court, moyen ou long terme.» Pis, renchérit M. Sall, «une mauvaise compréhension de l’information transmise en interne, voire une transmission incomplète de l’information, peut amener les membres d’une organisation à agir dans le sens contraire au but poursuivi».
Toutes choses qui font dire à Cheikh I. Sall que disposer d’informations qui ne souffrent d’aucune impureté «est vital pour un secteur aussi stratégique que le secteur de la santé».
C’est donc pour répondre aux soucis de crédibilité et d’authenticité des données de la Santé de la reproduction, de celles de la consultation générale ou encore de rapports d’activités des postes de santé, centres de santé et districts, que l’Usaid a agi de la sorte. La directrice du Bureau santé de cette agence américaine, Akua Kwatang-Addo, estime que «la disponibilité à temps de données de qualité, gage d’un système d’information performant, est indispensable pour le suivi et l’évaluation à mi-parcours des Objectifs du millénaire pour le développement». C’est pour cette raison, poursuit-elle, que son institution accorde une «priorité à l’information sanitaire», qui est une nécessité dans la gestion axée sur les résultats.
Prenant en compte ces nouvelles exigences, l’Usaid, selon Mme Kwatang-Addo, apporte un «appui constant» à la Dsr et au Sneips pour «renforcer le système d’information». Aujourd’hui, se réjouit-elle, le département de la Santé peut assurer un meilleur suivi des principaux indicateurs de santé de la reproduction. «Ce processus a permis d’adapter les supports actuels de collecte de données aux nouveaux besoins en information en vue de réduire la mortalité et la morbidité maternelle et néonatale.» L’engagement de l’Usaid a été salué par les docteurs Fatou Nar Mbaye de la Dsr et Diakhaté du Sneips, tout heureux de dire à l’assistance qu’à partir de maintenant, ils sont en mesure de produire un annuaire statistique plus fiable à partir des données souscrits dans ses répertoires.
alyfall@lequotidien.sn
Écrit par Mouhamadou THIAM
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