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Le soleil | Sénégal | 17/10/2008 | Lire l'article original
Une vingtaine de tradipraticiens et agents de Santé communautaire des districts sanitaires des départements de Richard-Toll et Podor au nord du Sénégal vont bientôt bénéficier d’une formation de deux ans sur la notion de la santé, de certaines maladies et du traitement des plantes médicinales. L’information est donnée par Salimata Dramé chargée de programme à Enda-Santé, au cours d’un atelier de partage sur le rôle des tradipraticiens dans les soins de santé primaires au Sénégal. La formation initiée par Enda-Santé (plante médicinale) sera financée par une ONG espagnole dénommée Fontilles à hauteur de 80 millions de francs Cfa. L’objectif de la formation est de renforcer la collaboration entre tradipraticiens et agents de santé communautaire dans les soins de santé primaires. Ils seront formés également dans les nouvelles stratégies définies par le ministère de la Santé et de la Prévention. Il s’agit de la gestion et de l’utilisation rationnelle des plantes médicinales, de la maîtrise des questions des Infections sexuellement transmissibles (Ist), du VIH/Sida, de la gestion de la prise en charge de l’enfant, entre autre.
Cette formation est bien accueillie par le médecin-chef du district de Podor le Dr Maodo Malick Diop, parce qu’elle permettra de voir comment améliorer leur collaboration et de renforcer celle-ci en matière de soins de santé primaires. Mais, il a affirmé qu’entre tradipraticiens et agents de Santé de sa localité, il y a une parfaite entente. Seulement, il a suggéré aux tradipraticiens qu’après consultation de certaines maladies de libérer le patient pour qu’il puisse voir le médecin pour le prélèvement surtout quant il s’agit d’épidémie sous surveillance. Parmi ces maladies il a cité des épidémies de la fièvre jaune, le choléra... Le Dr Henriette Cécile Diop, chef de la division médecine privée, médecine du travail et médecine traditionnelle au ministère de la Santé et de la Prévention a révélé que les autorités sanitaires ont élaboré dans leur plan stratégique une politique de formation pour les tradipraticiens.
L’atelier a permis aux tradipraticiens, médecins et autre personnel de Santé de partager des expériences existantes dans le domaine de la médecine traditionnelle afin de mettre à jour le processus de réglementation de l’exercice de leur profession. Pour cette réglementation, le Dr Henriette Cécile Diop a indiqué que le ministère de la Santé et de la Prévention est en train d’apporter des corrections sur le projet de loi devant réglementer la médecine traditionnelle.
Eugène KALY
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