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Le soleil | Sénégal | 23/10/2008 | Lire l'article original
En plus de la formation, Esther-France, qui en est à sa sixième année de coopération avec Esther-Sénégal, envisage de mettre des moyens financiers à la disposition de leurs partenaires pour la décentralisation du traitement c’est-à-dire permettre que partout au Sénégal les Personnes vivant avec le Vih, puissent être traités, mais surtout que le traitement soit disponible. L’amélioration de la qualité de la prise en charge du Vih/Sida est aussi à l’ordre du jour.
Le directeur d’Esther-France est aussi engagé à convaincre les autres pays européens à mettre à la disposition des pays d’Afrique de l’Ouest des moyens financiers leur permettant d’intervenir dans la prise en charge cohérente des PvVih. Il a salué les progrès réalisés par le Sénégal ces dernières années dans la lutte contre le Vih/Sida. « Jamais on n’aurait pensé que de tels progrès seraient possibles. Quand je parle de progrès, je pense à l’accès au traitement, à la formation du personnel soignant et à la sensibilisation menée au sein des populations dans le cadre de la lutte contre le Vih/Sida », a fait remarquer le Pr Gilles Brucker.
L’objectif de la quatrième réunion du comité de liaison Esther-Sénégal est de faire le point sur les six ans de partenariat et de définir les perspectives et les axes de collaboration entre les deux institutions, a affirmé le coordinateur d’Esther-Sénégal, le Dr Karim Diop.
Parmi les activités réalisées par Esther-Sénégal dans le cadre du partenariat avec des structures sanitaires françaises, l’on a cité, entre autre, l’ouverture de l’hôpital de jour à Saint-Louis du Sénégal où 170 patients ont été suivis dont 95 sous antirétroviraux. Il y a le partenariat entre l’hôpital d’enfants Albert Royer de Dakar et celui Robert Debré de France, qui a permis le renforcement de la prise en charge de 300 enfants vivant avec le Vih. Plusieurs conventions financières ont été signées avec des structures sanitaires sénégalaises pour renforcer le diagnostic et la prise en charge des infections opportunistes.
Des médecins, pharmaciens, parasitologues, pneumologues et assistants sociaux ont bénéficié des stages. Esther-Sénégal veut s’engager comme Esther-France dans la décentralisation de la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih/Sida.
E. KALY
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