Selon les termes d’un communiqué parvenu à notre rédaction, la cérémonie officielle de lancement sera couplée avec celle du Projet Allemand KFW en marketing social pour la réduction des comportements à risques de transmissions d’infections sexuellement transmissibles (Mst) et le VIH/Sida, notamment au niveau des jeunes. Le thème retenu pour cette campagne c’est, « L’action des dirigeants ».

Le démarrage de la campagne est prévu le 31 octobre prochain pour se terminer le 31 décembre 2008. Et le thème retenu interpelle les dirigeants à tous les niveaux, notamment Mme la Première dame, le Premier ministre, les ministres, les dirigeants politiques, les leaders religieux et communautaires. Tout comme d’ailleurs la société civile, le secteur privé, les partenaires au développement, les personnes vivant avec le VIH/Sida ainsi que les médias dont le rôle reste primordiale dans la croisade contre le fléau.

Selon toujours le Cnls, chaque année, sous l’égide de l’Onusida, la communauté internationale organise une campagne mondiale de lutte contre le Sida dont l’objectif, c’est d’intensifier les actions de riposte contre la maladie au niveau local. L’organisation d’une telle campagne, poursuit le même communiqué du Cnls, est ‘’un fort moment de mobilisation et de plaidoyer’’, particulièrement celle de cette année qui intervient 20 ans après le lancement de la première journée mondiale de lutte contre le Sida en 1988. Un événement donc qui intervient donc ‘’au moment où l’accès universel aux soins aux traitements et à la Prévention est un objectif majeur et prioritaire ’’.

La campagne nationale 2008 de lutte contre le SIDA ‘’continuera de galvaniser les efforts de l’ensemble des acteurs et des principaux réseaux et organisations afin de soutenir la cause et d’augmenter la pression pour réaliser l’objectif d’accès universel aux soins aux traitements et à la prévention’’. Au Sénégal, le lancement est placé sous le parrainage du Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré, président du Conseil national de lutte contre le Sida.

Par Cheikh Tidiane MBENGUE

Lire l'article original