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Sud Quotidien | Sénégal | 03/11/2008 | Lire l'article original
Le Directeur de l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle (Oapi), Edou Edou, accompagné d’une forte délégation samedi dernier à Prometra International, a soulevé la nécessité pour l’Afrique de se doter d’un cadre juridique et institutionnel qui rendrait les choses plus faciles pour la mise en œuvre des lois dans le cadre de la protection et de la valorisation du savoir thérapeutique africain. « C’est l’exploitation de la propriété intellectuelle qui crée le développement », a-t-il déclaré. Après une visite des locaux de Prometra International logé à l’enceinte de l’immeuble Éva situé à Hann, Edou Edou a ainsi manifesté « sa disponibilité à faire en sorte que la pharmacopée africaine puisse bénéficier de la protection la plus efficace face aux menaces de piratage ». De son point de vue, c’est le seul moyen pour valoriser le savoir thérapeutique local.
Dans le même souci, il a recommandé au Dr Erick Gbodossou d’observer le secret de fabrique qui consiste, toujours de son point de vue, « à ne pas divulguer ses découvertes pour empêcher aux laboratoires étrangers de remonter la filière de la composition thérapeutique de la poudre obtenue à la suite de longues recherches ».
Par ailleurs, Edou Edou a soulevé la question du problème de la valorisation des savoirs traditionnels africains. « Comment pouvoir partir de ces connaissances traditionnelles pour arriver à montrer que tel produit a des valeurs thérapeutiques ? ». C’est la question que le directeur de l’Organisation africaine pour la propriété intellectuelle s’est posée, tout en soulevant le problème de la transformation de l’information traditionnelle en produit disponible en pharmacie.
C’est, selon lui, « le grand défi à relever ». Pour sa part, Dr Erick Gbodossou, a préalablement souligné que « l’Afrique a la solution africaine pour guérir la maladie du Sida qui risque d’hypothéquer l’avenir de la planète ». Il a attiré l’attention sur le fait que les Blancs piratent les Africains. C’est pour cette raison qu’il sollicitait la protection de l’Oapi. Dr Erick Gbodossou a profité de l’occasion pour faire visiter à la délégation du directeur de l’Oapi les locaux de Prometra International qui abritent la radio Metraf Fm qui attend toujours sa fréquence. Il a présenté les activités de Prometra International et ses différentes structures dont le Réseau des journalistes pour la médecine traditionnelle (Réjometra), le Centre expérimental des médecines traditionnelles (Cemetra) de Fatick doté d’un laboratoire d’analyse pour le suivi des malades du Sida.
Dr Erick Gbodossou s’est demandé ce qui peut-être fait pour réhabiliter les valeurs de civilisation africaines. Le Cemetra de Fatick traite des cas de dermatologie, de diabète et du Sida avec des résultats jugés positifs. Mais avec les enjeux liés aux recherches sur le Sida, il est important de préserver la pharmacopée africaine qui subit les assauts répétés des chercheurs occidentaux.
Par Cherif FAYE
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