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Le soleil | Sénégal | 06/11/2008 | Lire l'article original
Quel rôle joue le Centre le traitement ambulatoire dans la prise en charge des personnes handicapées ?
Le Centre de traitement ambulatoire (Cta) du Chu de Fann est une structure qui est à sa dixième année d’expérience. Son rôle est de participer à la prise charge des pathologies infectieuses en particulier l’infection à Vih/Sida. Aujourd’hui, plus de 3.200 Personnes vivant avec le Vih (PvVih) y sont suivies. Nous leur offrons une prise en charge médicale, psychosociale, nutritionnelle mais aussi et surtout une prise en charge économique.
Pour réussir notre mission, nous collaborons avec des Ong de la place pour une prise en charge des Oev (Orphelins et enfants vulnérables), ainsi que la scolarisation des enfants orphelins, car ce sont des volets que nous ne prenons pas en charge. En plus de tous ces efforts, le centre prend en charge 65% des femmes vivant avec le Vih. C’est dans ce cadre que beaucoup de femmes veuves sont suivies et des enfants pris en charge. C’est une mission très lourde à gérer du fait des facteurs économiques.
Le Cta est aussi une structure qui participe au renforcement de capacités des prestataires de santé au niveau national et sous-régional. Il reçoit des personnes qui vivent avec un handicap telles que des sourds-muets, des non-voyants, etc. Mais, la prise en charge de ces personnes pose de sérieux problèmes sur le plan de la communication. Et nous sommes obligés parfois de demander si la personne souffrant de ce genre de handicap sait lire en écriture braille pour pouvoir mieux communiquer avec elle. Mais, si ce sont des personnes non scolarisées, nous faisons recours aux parents accompagnateurs pour bien passer nos messages afin que le patient puisse bénéficier d’une bonne prise en charge.
Le Vih/Sida peut-il entraîner un handicap ?
Une Personne vivant avec le Vih peut avoir un handicap secondaire à son infection du fait des séquelles laissées par certaines infections opportunistes. Il s’agit d’une baisse de l’acuité visuelle ou une cécité secondaire à un zona ophtalmique. Ces infections peuvent aussi être à l’origine de l’atteinte neurologique entraînant un handicap physique ou moteur. Ces différentes pathologies s’expliquent du fait que les infections à Vih ne sont pas diagnostiquées très tôt chez certains de nos patients.
Est-ce que le centre a assez de moyens pour une bonne prise en charge de toutes ces pathologies dites infectieuses ?
Actuellement, nous sommes partenaire avec Handicap International et l’Alliance nationale contre le Sida. Avec nos partenaires, nous avons fait une première visite au niveau du Cta et nous nous sommes rendus compte que les locaux ne sont adaptés aux besoins des personnes handicapées, parce que nous n’avons pas des rampes pour leur permettre d’accéder facilement aux différents services. Et comme nous sommes un service qui prend en charge les Personnes vivant avec le Vih, mais qui assure le dépistage parce que la prévention est notre credo. C’est pour cette raison que nous allons avec Handicap International réhabiliter la structure en mettant des rampes et des toilettes adaptées aux personnes handicapées, pour leur permettre d’accéder facilement à la structure et de bénéficier de nos services.
Propos recueillis par E. KALY
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