← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 10/11/2008 | Lire l'article original
Vendredi dernier, lors de la cérémonie de lancement de la semaine nationale « femme Sida », tenue à l'hôtel de ville de Dakar, le cancer du col de l'utérus a constitué le centre du message délivré par le Dr Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le Sida (Cnls).
Au cours de cette rencontre dont la dynamique restait ancrée autour de la campagne de lutte contre le VIH Sida, l'ampleur du cancer de l'utérus dont souffrent atrocement beaucoup de femmes africaines a été dégagée de manière alarmante. Il ressortait ainsi de l'intervention du Dr Ndoye que le cancer du col de l'utérus est non seulement une maladie à forte morbidité mais encore un mal dont le traitement coûte cher et les soins insupportables pour la gent féminine africaine en général.
Selon le spécialiste du Sida, il demeure dès lors urgent de rappeler aux gouvernants africains que la réalisation concrète des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) ne consiste pas seulement sur le plan de la santé à réduire uniquement la mortalité maternelle. La lutte contre le cancer du col de l'utérus reste un enjeu majeur pour la promotion des ressources liées au genre. « Autant donc parler du cancer du col de l'utérus comme du cancer du sein et de rappeler la nécessité pour les populations de faire davantage attention aux infections sexuellement transmissibles globalement », a ajouté le professeur Ndoye.
L'autre grand défi à relever pour atteindre les Omd, notamment en ce qui concerne
la réduction de la mortalité maternelle et infantile, c'est la réduction de
la transmission mère-enfant du Vih. Sur ce point, le Dr Ndoye a mis en exergue
la nécessité de faire dépister toutes les femmes enceintes tout en enrayant
la réticence des hommes pour effectuer cette opération stratégique.
Pour le spécialiste du Vih/Sida, il est ainsi important de souligner que « si
on veut atteindre ces objectifs visés, il nous faut agir efficacement sur toutes
les Infections sexuellement transmissibles et gérer la lutte contre le Sida
et les infections ensemble, dans un contexte plus globalisant de la santé de
reproduction. En y impliquant tous les secteurs notamment les femmes, les jeunes,
la société civile et le secteur privé qui doivent faire en sorte que cette approche
multisectorielle soit performante. »
La cérémonie de lancement de la semaine nationale « Femme-Sida » qui a mobilisé une large couche de femmes s'est déroulée en présence des autorités sanitaires, des parlementaires, des associations de sensibilisation et du représentant du ministre de la Famille qui a partagé les différents axes retenus pour mieux cerner et combattre le Vih/Sida sous toutes ses formes.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Montrez cette courte vidéo à vos patients afin que l'efficacité soit maximale.
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux