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Le soleil | Sénégal | 19/11/2008 | Lire l'article original
Ces chiffres donnés par le Dr Papa Moussa Thior, coordonnateur du Programme national de lutte contre paludisme (Pnlp) montrent que le paludisme a connu une nette baisse au Sénégal ces deux dernières années, de même que la mortalité.
La mortalité due au paludisme est passée de 8.000 cas en 1998 à 1.500 en 2007. Toutes ces informations ont été données à Mbour, dans la région de Thiès par le coordonnateur du Pnlp, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session du cours national sur le paludisme et la planification de la lutte antipaludique. C’était en présence du directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, Cheikh Issa Sall.
L’objectif de ce cours est de former les cadres du secteur de la Santé afin qu’ils puissent acquérir des connaissances et compétences managériales devant leur permettre, d’après Cheikh Issa Sall, de mettre en œuvre, de manière optimale, les interventions de lutte contre le paludisme.
Au terme de ces différentes sessions de formation, le vœu des responsables du Pnlp et partenaires est que les bénéficiaires constitués des acteurs de la Santé, notamment les médecins, les pharmaciens et entomologistes soient capables de prendre en charge la gestion des questions liées au paludisme, sur le plan clinique. Mais aussi et surtout de maîtriser la gestion des activités qui concourent à la lutte contre le paludisme, a indiqué le Pr Anta Tall Dia.
Ces trois sessions de formation vont regrouper 25 participants par session. Soit au total 75 médecins et intermédiaires qui bénéficieront de la formation. Ils seront formés par des experts nationaux et internationaux. Le Dr Mbaye Thiam, médecin-chef-adjoint du district sanitaire de Dahra dans le département de Linguère, région de Louga, a salué cette session parce qu’estimant qu’elle va leur permettre d’avoir de nouvelles connaissances qui leur permettraient de faire reculer le paludisme.
En faisant la situation de cette pathologie dans sa localité, il a révélé que son taux, qui a longtemps occupé le premier rang des motifs de consultations, a chuté ces dernières années, grâce aux campagnes de sensibilisation et aux actions de prévention mises en place. Le paludisme, selon lui, a laissé la place à l’hypertension artérielle et aux maladies cardio-vasculaires.
Eugène KALY
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