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Sud Quotidien | Sénégal | 03/12/2008 | Lire l'article original
Selon ce leader de la société civile, il est urgent que les dirigeants Africains réfléchissent sur les voies et moyens à trouver des ressources qui leurs sont propres pour financer les maladies qui déciment le plus de personnes sur le continent.
Une rencontre a été organisée hier à l’Ucad en prélude au lancement de la 15ème édition de Icasa prévu ce mercredi à Dakar. Celle-ci regroupera plus de 5000 participants dont les plus grandes sommités scientifiques et médicales, à côté des décideurs gouvernementaux, des organismes spécialisés de la planète ainsi que des organisations communautaires africaines, communément appelées ONG. En attendant l’ouverture des travaux ce matin, les dirigeants de African Council Aid Service Organisation (Africaso) et ceux du Centre Africain de Complémentarité Scolaire, Universitaire et de Promotion (Cacsup) avaient choisi la journée d’hier pour partager avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop sur les enjeux de cette quinzième édition de l’ Icasa.
La rencontre introductive tenue dans l’enceinte du temple du savoir a été une occasion pertinente pour les communautaires engagées dans la lutte contre la pandémie de lancer une invite collective pour que ce second rendez-vous international à Dakar, après celui de 1992, rime avec « OTRE » (ouverture, transparence, rupture et excellence). Ainsi autour des centres d’intérêt retenus, il s’agira ensuite en tant que participants, de prolonger l’information en vulgarisant Icasa auprès des étudiants de l’Ucad qui regroupent plus de 50 nationalités.
Contrairement à la tradition des conférences internationales qui limite leur impact entre spécialistes et acteurs du milieu concerné, il s’agit cette fois d’impliquer directement des communautés périphériques et des groupes de proximité directement concernés et auparavant généralement en dehors du travail de ces cercles de sécrétion de la connaissance. Selon Innoncent Laison manager de Africaso :« Cette fois ci, nous avions pensé qu’il fallait élargir le cercle pour mieux étendre la réflexion sur les préoccupations de l’heure concernant cette maladie dont l’Afrique reste toujours la terre de prédilection où sont enregistrées les plus gros contingent de personnes vivant avec le VIH. » De quoi d’ailleurs conduire le dirigeant de l’ONG à lever le voile sur leurs programmes qui se focalisent sur l’accès universel aux ARV, le financement des actions de sensibilisation, la prévention ciblée, et la lutte contre la stigmatisation.
Cette jonction des organisations non gouvernementales avec la communauté estudiantine est donc une première et donne une orientation stratégique à la popularisation des décisions de cette conférence qui intervient au moment où le bilan de la maladie est encore plus sombre. Après 14 conférences internationales sur le Sida tenues à travers les continents, c’est une première à saluer de voir les communautaires se voir intégrées dans le programme scientifique. Dix sessions libres sont prévues lors de cette Icasa pour mieux cerner les réponses à la problématique planétaire du SIDA et notamment les équations encore insolubles de son expansion fulgurante en Afrique.
Hier également, une marche a été organisée à Dakar avec la présence de tous les acteurs décidés à engager les communautés dans la lutte contre le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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