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Sud Quotidien | Sénégal | 07/03/2009 | Lire l'article original
En effet, dans le monde, des millions de personnes contractent des infections liées aux soins dans les établissements hospitaliers. Conséquences, 5 à 10 % des malades hospitalisés dans les pays développés comme en voie de développement, contractent une ou plusieurs de ces infections. Le médecin colonel Babacar Ndoye, le responsable des maladies nosocomiales, a dressé le tableau mondial de l’ampleur lié à ce phénomène.
Consciente de cette situation, l’Organisation mondiale de la santé a décidé d’agir pour préserver les patients de ces infections en créant l’alliance pour la sécurité des patients.
A en croire le médecin colonel, au Sénégal Ndoye, comme partout ailleurs dans le monde, la question de la sécurité des patients est devenue une préoccupation réelle. S’expliquant sur cette question, il a indiqué que la charge de morbidité et de mortalité imputables aux infections liées aux mauvais soins exige la mise en place des mécanismes de préventions parfois simples comme le lavage des mains qui doit être une priorité des priorités surtout pour le personnel médical. Selon toujours ce même spécialiste, outre l’hygiène des mains, la sécurité des transfusions sanguines, les infections dues à la suite d’une intervention opératoire, urinaire, septicémie, respiratoire constituent autant de défis mondiaux pour mieux sécuriser les patients. Toutefois, il a soutenu que l’Afrique est très en retard pour la mise en place de ces programmes comme en France où depuis plus de 30 ans des mesures ont été prises pour réduire l’ampleur de cette problématique.
Le médecin colonel a annoncé aussi que l’Etat du Sénégal s’engage à prendre des dispositions idoines pour mieux réduire l’ampleur. Il s’agit, entre autres, des contrats de performance avec les structures de soins portant sur plusieurs thématiques dont l’hygiène, l’hôtellerie, l’accueil, la transparence dans la gestion financière ainsi que des mesures à prendre pour l’intérêt et les dommages du patient si toutefois elles sont victimes d’une infection hospitalière. Le chargé du programme des infections nosocomiales a rappelé aussi que dans les services de réanimation, 30 % des patients contractent des maladies mortelles dans les structures de soins et souvent ce sont les enfants qui en paient un lourd tribut, plus particulièrement les nouveau nés. La situation est plus élevée dans les pays en voie de développement, a t-il souligné.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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