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Sud Quotidien | Sénégal | 16/05/2009 | Lire l'article original
Dans le cadre de son programme de renforcement de capacités, l’ONG italienne COSPE chargée du volet Appui-Conseil du fonds de développement local de Sédhiou a réuni les femmes de la commune de Sédhiou, chef-lieu de région, aux fins de partager sur les mécanismes d’une bonne gestion de l’eau.
Tout est en effet parti d’un constat d’une très mauvaise utilisation de cette ressource surtout dans les ménages. Conséquence : les pathologies diarrhéiques sont fréquentes dans nombre de foyers. « Nous nous inscrivons dans la logique de combattre les maladies liées à une saleté ou souillée. Comme vous le savez sans doute, l’eau est source de vie mais elle est dans le même temps source de maladie si elle est très mal utilisée.
Et nous nous acheminons vers la saison hivernale ici au Sénégal, c’est pour quoi nous avons trouvé nécessaire de former la population de Sédhiou avec en ligne de mire les femmes en bonne gestion des ressources hydriques », a déclaré Antonio D’Agnanio le coordonnateur du projet.
Présent à la cérémonie officielle de clôture des travaux, Bouly Tamba le deuxième maire adjoint de la commune fait savoir que « cet atelier vient à son heure, c’est-à-dire à quelques jours de l’hivernage. Car tout le monde sait que cette période se caractérise par l’abondance de l’eau. Certains puits qui n’avaient que très peu d’eau en regorgent en abondance, et comme ils sont sans margelle ou tout au moins formées de pneus ou de bois pour d’autres , on est à même de croire que ce sont les eaux de ruissellement qui s’y déversent avec toutes leurs saletés.
C’est pourquoi nous ne saurions que nous réjouir de cette initiative de COSPE. Nous souhaiterions aussi que cette sensibilisation soit généralisée dans tous les quartiers de la ville ».
Au nom des participants, Kader Tall représentant des jeunes, Ndèye Ndiaye des groupements de femmes et Mokossobé du comité de gestion des points d’eau ont fait remarquer que « cela participe d’une bonne prise de conscience des populations en matière de gestion des ressources hydriques. En tout cas pour ce qui nous concerne, nous mettrons tout notre poids dans la balance pour relever les défis d’une utilisation saine de l’eau ».
Pour leur part, Madame Khadidiatou Coly la responsable des questions de genre et Victor Coly à la micro finance au FDLS, ont réaffirmé leur engagement à renforcer la sensibilisation des masses pour que la question de l’eau soit une priorité des populations.
Moussa Dramé
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