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Mutations | Cameroun | 09/09/2009 | Lire l'article original
Il suit des études médicales au centre universitaire des sciences de la santé (Cuss- devenu Faculté de médécine et des sciences biomédicales) sanctionnées par un doctorat d'Etat en 1983. Il dirige tour à tour l'hôpital d'arrondissement de Bikok dans la Sanaga maritime et le service de la santé publique du Nyong et So'o. En 1990, Luc Louis Nkok est chef de la section médecine préventive dans le Nyong et So'o à Mbalmayo. Il reçoit une délégation d'ophtalmologues venue de Marseille pour le dépistage de la cataracte "Au cours de leur visite, j'ai été touché par le nombre impressionnant des personnes ayant des affections de l'œil et des troubles de vision", avoue-t-il. Prenant conscience de l'importance et de la gravité des problèmes oculaires au Cameroun, "Pavlov" -un autre de ses surnoms- entreprend de faire un certificat d'études spécialisées (Ces) d'ophtalmologie à l'institut d'ophtalmologie tropicale d'Afrique (Iota) de l'Ecole nationale de médecine et de pharmacie (Bamako).
Le nouvel ophtalmologiste, peu convaincu de son parcours, va renforcer sa formation avec un stage au centre de Glaucome du Centre national d'ophtalmologie des 15-20 à Paris. Ce qui le conduit à la création, en collaboration avec d'autres amis médecins, d'une association de lutte contre le glaucome. Une maladie chronique de la tête du nerf optique se traduisant par la perte de l'acuité visuelle. Toutefois, c'est au service d'ophtalmologie sans frontière à Maroua dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun qu'il va être le plus en contact avec les patients atteints de cette pathologie.
Luc Louis Nkok se souvient encore de ces 4 années passées auprès de ces malades mais surtout du sourire qui fendit les lèvres d'un patient lors du retrait de son pansement, alors qu'il venait de retrouver la vue après avoir été sous l'emprise de la cataracte des années durant. A 51 ans, sa sacoche aux hanches ne le quitte presque pas. L'homme à la barbiche grisaillée fait des tours entre la salle de consultation et son bureau. Toujours à l'écoute d'un patient à qui il pourrait redonner le plaisir de voir.
Joséphine Abiala
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