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Mutations | Cameroun | 16/09/2009 | Lire l'article original
A ce propos, il indique que le centre est "en train d'asseoir la ressource humaine. Nous nous occupons du volet purement technique et médical de ce projet. Il s'agit également pour nous de renforcer le plateau technique en terme des équipements". Son travail ici, s'étend notamment aux communications, lors des consultations qui nécessitent leur intervention, avec des cardiologues étrangers. Et les partenaires de Genesis Telecare de ce point de vue sont: L'Inde, les Etats-Unis, la France et le Canada. Aussi, le Dr Ainé Abdou Kouotou indique que lors des consultations, il se trouve souvent à Yaoundé au Cameroun en contact avec le patient. Via les équipements informatiques du centre, le spécialiste sollicité, depuis son cadre de travail dans l'un des pays cités, l'oriente sur l'usage à faire du stéthoscope électronique que le cardiologue vit en direct, tel un film grâce à un écran d'ordinateur, l'examen.
"Il arrive généralement que je sois avec le malade sur qui je pose le stéthoscope électronique au niveau de la poitrine notamment. De son côté, le cardiologue sollicité aux Etats-Unis par exemple, suit les battements de cœur du malade à travers un casque et ses équipements informatiques. Au plan local il assure le relais avec le site d'Abong-Mbang où le centre de Yaoundé se trouve connecté à l'hôpital local du district de santé. A partir de cet attelage, le responsable médical à Tsinga à Yaoundé enregistre le tracé des électrocardiogrammes (Ecg).
De même, qu'il les interprète avec le cardiologue au centre Genesis Telecare de Yaoundé avant de les envoyer à Abong-Mbang par le biais des équipements informatiques de Genesis. "Ceci veut dire que le malade n'a pas besoin de se déplacer pour se faire examiner. Nous lui évitons de parcourir la distance qui sépare les deux villes ainsi que les autres charges liées puis que nous aidons par ailleurs, le médecin du site d'Abong-Mbang, à interpréter le cliché de radiologie standard", explique Ainé Abdou Kouotou.
Médecin formé au Centre universitaire des Sciences de la Santé (Cuss), le Dr Ainé Abdou Kouotou, est également un produit de Génésis aux usages des outils informatiques. Entre 2000 et 2002, il a suivi une série de stages au Japon sur les maladies épidémiologiques. Un séjour en terre nipponne qui lui donne l'occasion de flirter avec la télémédecine tant le système médical du pays du Soleil levant est fortement informatisé. Ici, on le verra donc à l'ouvrage à l'institut médical de Kita-kyushu, à l'hôpital national de Kumamoto, à l'hôpital national de Omuta à Nagasaki et à l'hôpital international de Tokyo. Pour lui, l'avènement de la télémédecine au Cameroun est un défi supplémentaire pour le système de santé national.
Léger Ntiga
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