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Cameroon tribune | Cameroun | 19/10/2009 | Lire l'article original
Si l’institution sera prioritairement consacrée à la femme, la mère et l'enfant, les patients hommes pourront certainement être reçus pour toutes sortes de consultations en externe, comme c’est le cas à Yaoundé. Annoncé depuis le passage à Yaoundé en janvier 2007 du chef de l’Etat chinois Hu Jintao, l’hôpital gynéco obstétrique de Douala est donc définitivement sur les rails. Il pourrait, selon des sources confirmées, voir le jour en 2011. Une excellente nouvelle pour les trois millions d’habitants de Douala qui manquent cruellement d’hôpitaux dignes de ce nom, si l’on excepte l’hôpital général de Douala et Laquintinie.
Avec ce nouvel hôpital qui se profile déjà à l’horizon, notre pays va certainement réduire le grand écart qui nous sépare encore de l’atteinte des objectifs du Millénaire en matière de santé maternelle et infantile. C’est sans doute la raison pour laquelle notre gouvernement a rapidement débloqué les cent millions de francs qui étaient nécessaires pour certains travaux préliminaires tels que le repérage des sites pressentis pour abriter cette formation sanitaire.
Faut-il le souligner, le futur hôpital gynéco obstétrique de Douala, comme celui de Yaoundé, est le fruit de l’excellente coopération médicale qui existe entre la Chine et notre pays. Une coopération médicale exemplaire à tous égards. En effet, depuis 1975, la Chine n’a eu de cesse d’envoyer des équipes médicales compétentes dans notre pays tous les deux ans. A l’heure qu’il est, des médecins chinois travaillent, non seulement à l'hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, mais aussi dans les hôpitaux de Mbalmayo (région du Centre) et de Guider (région du Nord). La coopération médicale bilatérale s'étend heureusement jusqu'aux médicaments prescrits. Il est heureux que cette coopération se focalise depuis le début de cette décennie sur les personnes vulnérables que sont la mère et l’enfant.
Selon des chiffres publiés récemment par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un enfant né dans un pays en développement a treize fois plus de risques de mourir dans ses cinq premières années de vie qu'un enfant né dans un pays industrialisé. En 2008, une femme mourait chaque seconde de complications liées à la gestation et à la naissance, soit plus de 500 000 décès par an, dont 99% dans des pays en voie de développement. En Afrique sub-saharienne, une femme sur 22 risque de connaître ces complications, contre une sur 7 300 dans les pays développés. En mettant donc l’accent ces dernières années sur la santé maternelle et infantile, nous allons, peut-être pas inverser la tendance, mais à coup sûr mettre un terme à l’hémorragie de la petite enfance chez nous.
Coulibaly Zié Oumar
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