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Cameroon tribune | Cameroun | 28/10/2009 | Lire l'article original
Certaines écoles ou districts de santé n’ont pas fourni de rapport, rendant ainsi difficile la synthèse nationale et l’élaboration générale de la campagne ». Pour sa part, le ministre de la Santé publique a souligné que « le retard, voire l’absence de remontée des données du déparasitage peuvent compromettre les campagnes futures, vue que la firme pharmaceutique qui soutient cette action est conditionnée par la capacité de distribution de médicaments.»
En fait, aux dires du Pr. Tchuem Tchuenté, «les vers intestinaux posent un véritable problème de santé pour les enfants en âge scolaire. Ils retardent la croissance et fragilisent leur santé de manière générale. L’une des conséquences est assurément le retard de l’apprentissage, voire le frein de la scolarisation.» Selon lui, plus de 10 millions d’individus sont touchés à ce jour et aucune région du pays n’est épargnée. Donc, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme national de lutte contre la schistosomiase et les helminthiases intestinales, une vaste campagne de déparasitage des enfants en âge scolaire a été organisée en mai dernier, visant toutes les 13.067 écoles primaires publiques et privées du Cameroun. Une campagne menée en partenariat entre le ministère de la Santé publique, celui de l’Education de base et l’Association des communes et villes unies du Cameroun.
Réunis hier, à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé, il a été question pour les acteurs de terrains d’évaluer et de restituer le déroulement de cette première campagne nationale, question d’améliorer les stratégies de lutte à venir. D’une région à l’autre, les constats sont les mêmes. Un : la période ciblée pour la campagne doit être revue car, la première a coïncidé avec les départs en vacances et beaucoup d’élèves ont manqué à l’appel. Deux, la formation des directeurs d’écoles n’a pas été optimale. Enfin, selon l’un des délégués régionaux pour l’Education de base, « la plupart des parents sont réticents à la moindre administration de produits médicaux à leurs enfants ». Une sensibilisation parentale serait donc salutaire, pour les éditions futures.
Félicité BAHANE N.
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