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Cameroon tribune | Cameroun | 27/10/2009 | Lire l'article original
En effet, outre la formation continue, ce regroupement de spécialistes permet de mettre ensemble les expériences de chacun des pays des membres, pour aboutir à quelque chose de concret dans la lutte contre les maladies. « Pour la première fois cette année, nous allons commencer la première étude africaine multinationale pour savoir où en est le problème des hémorragies digestives », a affirmé le Pr. Vincent Lamy, secrétaire général de l’AAFFCHGE.
Et cette première étude va servir de test car si elle réussit, et les experts s’en donnent tous les moyens, d’autres études seront engagées. Notamment sur la prise en charge des hépatites et des cancers digestifs en Afrique. D’où le plaidoyer de l’association pour la lutte contre la fuite des cerveaux dans le domaine, car les pays africains, en plus de l’ampleur des maladies digestives, souffrent du manque de spécialistes. Le Cameroun tout entier n’en compte que trente actuellement.
Concernant les hépatites, ll y aurait même moyen de les éviter en Afrique, surtout l’hépatite B. Et cela passe par la vaccination de tous les enfants dès la naissance. « On peut y arriver parce que le vaccin est maintenant à la portée de tous », a soutenu le Pr. Vincent Lamy. Au Cameroun d’ailleurs, le vaccin contre cette maladie, qui affecte une personne sur dix, est inscrit dans la vaccination de routine depuis quelques années déjà. Des efforts sont également consacrés à l’amélioration du traitement de ceux déjà atteints par la maladie. Même si on ne peut encore que la stabiliser, sans pour autant la guérir. « C’est comme si on couvrait une marmite en ébullition. On diminue le bruit du bouillonnement, mais tant que le feu en dessous n’est pas éteint, l’ébullition continue », a expliqué le Pr. Lamy. Dans d’autres pays, comme en Côte d’Ivoire, des comités de lutte contre les hépatites virales ont été mis sur pied. Car selon le Pr. Benoît Matthieu Camara, du CHU de Cocody, les hépatites atteignent vingt fois plus de personnes et tuent dix plus que le Sida. Mais comme elles agissent lentement, on n’en parle pas.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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