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L'essor | Mali | 06/09/2006 | Lire l'article original
Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a expliqué que plusieurs facteurs ont permis à notre pays d'obtenir l'organisation de cette rencontre : le leadership du président de la République, Amadou Toumani Touré, la stabilité politique du pays et son expérience dans l'organisation de grandes rencontres internationales telles le sommet Afrique-France, la rencontre des Premières dames du continent, la réunion de l'Assemblée paritaire ACP-UE, la CAN 2002. Le choix du Mali a aussi été facilité par sa riche culture en matière de recherche et sa capacité d'accueil et d'organisation.
A ce propos, le ministre a rappelé que notre pays dispose d'un Institut national de recherche en santé publique (INRSP), d'un Centre national d'appui à la lutte contre la maladie (CNAM) doté d'une unité de recherches sur les vaccins. A cela s'ajoute le laboratoire de formation et recherche sur la tuberculose et le VIH/Sida "Serefo" et le centre de recherches sur le paludisme, tous deux logés à la Faculté de médecine et d'odonto-stomatologie.
Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a mis en exergue l'engagement personnel du chef d'État pour la réussite de cet important rendez-vous scientifique ainsi que la stabilité politique de notre pays caractérisée par une démocratie civilisée et un multipartisme intégral. La tenue de cette conférence chez nous procède aussi de la volonté des États africains membres et des responsables de l'OMS, d'organiser cette rencontre de haut niveau sur le continent.
La candidature de notre pays a-t-elle été retenue par consensus ou par vote ? Le ministre a précisé, à ce sujet, que l'appui de pays frères a été déterminant, avant d'indiquer que la bonne organisation d'une telle rencontre nécessite la mobilisation d'importantes ressources financières, malgré la contribution de l'OMS. "C'est un honneur, une marque de confiance pour notre pays, mais nous devons relever le challenge", a averti le ministre de la Santé. Répondant à une question relative aux retombées directes de la rencontre pour le pays, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a évoqué, entre autres, les bénéfices scientifiques pour l'Afrique voire pour le monde, notamment dans la recherche sur les maladies les plus récurrentes et les plus meurtrières qui sévissent sur le continent. En attendant que soit précisée la date du rendez-vous, notre pays travaille d'ores et déjà à la réussite d'un pari à la mesure des enjeux de l'événement.
B. DOUMBIA
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