"Stimulithérapie cérébrale : méthode et bienfaits". Tel est l'intitulé
de l'ouvrage écrit par la kinésithérapeute Lisy Léa Aimée Ravololoarisoa
dont la deuxième partie a été présentée vendredi à l'Espace Rarihasina.
La stimulithérapie cérébrale est une nouvelle méthode de traitement
basée sur la stimulation d'un ou plusieurs points au niveau de la
tête dont l'objectif est de faire connecter les neurones à travers
le circuit de transition nerveux appelé "médiateur chimique" jouant
le rôle moyen pour réaliser les commandes partant du cerveau vers
le corps tout entier. De ce fait, elle donne aux malades une sensation
rapide.
Parfois, cette sensation s'accompagne d'un mouvement involontaire
et automatique ou d'une sensation sourde que le patient lui-même
peut sentir c'est-à-dire une sensation intime selon le type de maladie.
Résultat des études de plus d'une dizaine d'années, cette méthode
a déjà guéri plusieurs individus victimes de quelques maladies,
entre autres l'accident vasculaire et cardiologique (Acv), la sinusite,
le trouble émotionnel, la tumeur de caecum, le stress, le retard
de langage. Elle peut être également utilisée dans la préparation
de la grossesse.
Pendant la présentation de cet ouvrage, l'assistance a pu suivre,
à travers une projection de film documentaire et une exposition
des 21 fiches médicales, les témoignages de certaines personnes
bénéficiaires qui se son du bienfait de cette méthode thérapeutique.
C'est le contenu de la deuxième partie de l'ouvrage présenté samedi.
L'auteur y parle des maladies diverses qu'elle a déjà traitées avec
réussite. Tandis que la première partie raconte comment elle a fait
marcher un homme atteint du traumatisme du rachis avec paraplégie,
depuis 4 ans.
Prédisposition à la collaboration
Puisque l'objet de la cérémonie de vendredi, selon la kinésithérapeute
Lisy Léa Aimée Ravoloarisoa, a été de voir comment développer d'avantage
cette méthode, l'assistance, notamment les spécialistes de la santé,
n'ont pas manqué de manifester leur prédisposition à s'y mettre.
Parmi les problèmes relevés par l'auteur de cet ouvrage figure la
procédure à suivre pour que cette stimulithérapie cérébrale soit
scientifiquement vérifiée. À ce moment-là, la méthode pourra être
intégrée comme module à enseigner dans les établissements d'enseignement
et de formation médicaux. Le professeur Blaise Andriamanga a promis
de faire le nécessaire. En tant que professeur en chirurgie et spécialiste
en anatomie, il a tenu à souligner que les œuvres accomplies par
cette kinésithérapeute qui montrent le développement de la médecine
douce, méritent d'être soutenues. Ainsi, les différents points,
qui font la base de la réussite de sa méthode devront être définis.
Il s'agit d'un problème que la conférencière elle-même n'est pas
encore en mesure de définir exactement. Selon cette dernière, elle
peut les constater en touchant seulement les malades. La forme variée
du crâne de chaque individu complique leur délimitation. De ce fait,
le Pr Blaise Andriamanga de confier que des recherches d'envergure
restent, tout en félicitant les résultats jusqu'ici réalisés par
Mlle Lisy Léa Ravololoarisoa, à entreprendre dans ce sens. Toutefois,
il reste optimiste quant au développement de la technologie en matière
de santé. À noter que cet ouvrage n'est pas, pour le moment, disponible
dans les librairies. Mais il est consultable au cabinet de l'auteur
sis à Tsiadana, Villa Soamandina.
Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15850&r=4&d=2003-10-07
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