L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2003 |
Stimulithérapie
cérébrale - L'express
- Madagascar - 07/10/2003 |
"Stimulithérapie cérébrale : méthode
et bienfaits". Tel est l'intitulé de l'ouvrage écrit par la kinésithérapeute
Lisy Léa Aimée Ravololoarisoa dont la deuxième partie a été présentée
vendredi à l'Espace Rarihasina. La stimulithérapie cérébrale est une
nouvelle méthode de traitement basée sur la stimulation d'un ou plusieurs
points au niveau de la tête dont l'objectif est de faire connecter
les neurones à travers le circuit de transition nerveux appelé "médiateur
chimique" jouant le rôle moyen pour réaliser les commandes partant
du cerveau vers le corps tout entier. De ce fait, elle donne aux malades
une sensation rapide. Lire la suite |
Lutte
contre le paludisme : Le ministre de la Santé annonce les "soldats
de la prévention" - Le
soleil - Sénégal - 07/10/2003 |
Ouvrant, hier matin à Dakar, un atelier
de renforcement des capacités des responsables des organisations communautaires
de base (OCB) dans leur implication dans la prévention du paludisme,
le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Issa Mbaye Samb,
a annoncé un développement accru et prochain du volet de la prévention
dans le secteur de la prévention dans les contours de la configuration
politique définie par le chef de l'Etat et conduite par le Premier
ministre. Il a indiqué, à l'adresse de la centaine de représentants
d'OCB dont l'association des communicateurs traditionnels dirigé par
El Hadj Mansour Mbaye, de techniciens du programme national de lutte
contre le paludisme, ainsi que de nombreux jeunes, que son département
va mettre un accent particulier sur l'implication du tissu associatif
et ses réseaux d'OCB très dynamiques dans les stratégies de prévention
de la maladie. Le paludisme, dont il a dit qu'il constituait la première
cause de morbidité et de mortalité au Sénégal, avec 8000 décès sur
près d'un million de cas d'accès palustres par à an, va être le premier
domaine dans lequel les concours des OCB et ONG seront sollicités
de façon plus efficace et entière que par le passé. Il a jugé que
le réseau d'organisations communautaires qui existe au Sénégal a été
jusque-là peu ou inefficacement exploité dans la politique de prévention
en santé publique". Il a annoncé que les OCB ont l'avantage de la
proximité avec les populations, parce que composées de membres vivant
en leur sein. Elles présentent aussi, selon le ministre de la Santé,
"des possibilités de contributions réelles dans le contrôle de l'impact
des maladies, voir de leur réduction au sein des villages, les quartiers,
les villes, qui sont leurs communautés affectives". Il a plaidé pour
un partenariat entre les structures décentralisées de santé et les
organisations communautaires de base, qui pourront, ainsi, jouer leur
véritable rôle de relais dans le cadre de la prévention". Le ministre
a annoncé, à cet effet, que le département va dégager les voies et
moyens en vue de doter les populations, partout où elles se trouvent,
"d'agents ou de volontaires communautaires de la prévention". "Ces
volontaires auront pour rôle d'être des soldats de la prévention,
prêts à combattre les fléaux comme le SIDA, la tuberculose et le paludisme,
entre autres maladies, qui constituent de véritables freins au développement",
a encore révélé le Dr Issa Mbaye Samb. Le Dr Papa Amadou Diack, coordonnateur
du PNLP, a, sur ce registre, précisé l'impact du paludisme sur la
santé de la population, l'éducation et la productivité. Il a souligné
toutes les actions effectuées dans l'élaboration et la mise en œuvre
du plan stratégique à la lumière du plan "faire reculer le paludisme
initié par l'OMS et auquel ont souscrit les chefs d'Etat d'Afrique,
continent sur lequel le paludisme fait un million de décès par an.
Cet atelier, rappelle-t-on, avait comme autre objectif de susciter
des échanges sur la prise en charge précoce, la chimio-prévention
du paludisme chez la femme enceinte, la promotion de l'utilisation
des matériaux imprégnés (moustiquaires, rideaux, etc.), la promotion
de mesures d'hygiène et d'assainissement pour détruire les gîtes larvaires,
etc. Après les OCB, ce sera le tour des oulémas, des imams, des organisations
syndicales et politiques, les communicateurs des différents médiats
qui devront se réunir autour de leur participation dans cette approche
participative dans la prévention (du paludisme), a indiqué le Dr Papa
Amadou Diack, coordonnateur du PNLP. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31133 |
Développement
sanitaire : Première session du Comité technique régional de santé
- Sidwaya
- Burkina Faso - 07/10/2003 |
Les membres du Comité technique régional
de santé (CTRS) du Plateau central se sont réunis en session ordinaire,
vendredi 26 septembre dernier dans la salle de réunions du district
sanitaire de Ziniaré. L'ordre du jour de cette première session a
porté sur la lecture des textes devant régir le fonctionnement du
comité, le bilan des activités de la région sanitaire, des épidémies
et les questions diverses. Le Comité technique régional de santé est
un organe consultatif chargé d'assurer la coordination, le suivi et
l'évaluation des activités des services de santé publics et privés
de la région sanitaire du Plateau central. Il est chargé spécifiquement
entre autres, d'adopter les plans de développement sanitaire de la
région, d'analyser la situation épidémiologique et les mesures à prendre
en vue d'améliorer la situation sanitaire des populations. Le CTRS
du Plateau central est présidé par le docteur Mamadou Sokey, DRS du
Plateau central. Au cours donc de cette première session, les membres
du comité se sont penchés sur le bilan des activités du premier semestre
de la région et celui des épidémies 2003.
Bilan d'activités satisfaisant malgré les
difficultés
Dans l'ensemble, dans les trois districts sanitaires de la région
(Boussé, Ziniaré, Zorgho), les services de santé ont bien fonctionné
au cours du premier semestre 2003. La fréquentation des formations
sanitaires par les populations reste assez faible dans la région (29,19
%). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce constat dont entre autres,
la pauvreté, l'ignorance, mais aussi les pesanteurs socioculturelles.
L'offre de soins est satisfaisante et il reste à mettre l'accent sur
les perspectives qualité. Cependant, sur un total de 73 formations
sanitaires, plus de 30 restent à normaliser. La situation du personnel
de santé a connu une amélioration dans les districts dans plusieurs
formations sanitaires, notamment dans le district sanitaire de Zorgho.
Sur le plan de la coordination, plusieurs réunions et rencontres ont
pu être organisées à tous les niveaux. Quant à la situation des épidémies,
de la semaine 1 à la semaine 26, il a été enregistré dans la région
sanitaire 406 cas de méningite dont 81 décès contre 1051 cas et 131
décès en 2002. Pour la rougeole, 377 cas ont été enregistrés dont
11 décès. Aucun cas de choléra, de fièvre jaune ou de poliomyélite
n'a été enregistré. Les pathologies à forte prédominance, restent
le paludisme, les affections des voies respiratoires, les maladies
diarrhéiques, les affections de la peau et de l'appareil digestif.
Aussi, la lèpre et la dracunculose restent une préoccupation dans
le Plateau central.
Une région sanitaire homogène
Fonctionnelle depuis mars 2002, la région sanitaire du Plateau central
couvre les provinces du Ganzourgou, du Kourwéogo et de l'Oubritenga
avec une superficie de 8 453 km2 pour 660 218 habitants. La direction
régionale compte donc les districts sanitaires de Boussé, Ziniaré
et Zorgho. Ces districts sanitaires comptent 241 agents, toutes catégories
confondues. Les ratios de la région sont entre autres, d'un médecin
pour 94 316 habitants contre 1/10 000 habitants normes OMS, un infirmier
pour 13 929 habitants contre 1/5 000 habitants. A l'exception du district
de Ziniaré où la couverture sanitaire est acceptable, 22,50 % des
patients parcourent plus de 10 km pour avoir accès aux soins de santé.
Les partenaires privilégiés de la région restent entre autres, le
PPOKK (Programme plurisectoriel Oubritenga - Kourwéogo - Kadiogo)
et l'Etat. Cependant les difficultés et la lenteur de décaissement
des crédits de l'Etat, la lourdeur et la complexité du PPOKK ne favorisent
pas le bon déroulement des chantiers de construction des infrastructures
sanitaires et leur équipement. Cette première session, présidée par
M. Jacob Ouédraogo, haut-commissaire de l'Oubritenga, a connu la présence
de ses collègues du Ganzourgou et du Kourwéogo, des députés de la
région et des médecins-chefs des trois districts sanitaires. Abdias
Cyprien SAWADOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_07_10/sidwaya.htm |
La
stratégie des vaccins anti-cancer sur le point d'aboutir -
Le soleil -
Sénégal - 07/10/2003 |
"Destiné à combattre les
mélanomes, le médicament américain est en cours d'examen en procédure
rapide par la Food and Drug Administration (FDA), l'administration
fédérale chargée du contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques",
a indiqué vendredi à l'AFP Jean-Loup Romet-Lemonnet, président de
la société de biotechnologie française IDM. Le plus avancé de ces
vaccins devrait faire l'objet en 2004 d'une demande identique auprès
des autorités américaines, pour lutter contre les ostéosarcomes, des
cancers des os propres aux enfants et aux adolescents. Depuis des
décennies, les médecins s'efforcent d'éliminer les cellules cancéreuses
qui envahissent un organe ou l'organisme, par chirurgie, chimiothérapie,
ou radiothérapie, combinant parfois les trois méthodes. Les résultats
se sont considérablement améliorés au fil des ans. Cependant, les
traitements ne font quand même pas le détail : bien que ciblés, ils
endommagent souvent les cellules saines et, surtout, laissent échapper
des cellules cancéreuses qui poursuivent leur travail de sape. Au
contraire, l'immunothérapie, appellation plus savante des vaccins
thérapeutiques anti-cancer, permet - en principe - de tuer les dernières
cellules tumorales ayant échappé aux traitements classiques et de
provoquer une réponse graduée du système de vigilance immunitaire.
Pour mettre au point leurs médicaments, les scientifiques s'efforcent
d'identifier des protéines propres à chaque type de tumeur afin de
les intégrer dans un produit qui sera ensuite introduit dans l'organisme
des malades. Comme le "Pacman" des jeux vidéo qui dévorait tout sur
son passage, cette thérapie a pour mission de liquider les ultimes
cellules cancéreuses, allant même les chercher - quand elles ont essaimé
pour former des métastases - au plus profond de l'organisme. A côté
de cette première thérapie, une autre technique, proche du vaccin
curatif a été mise au point par les chercheurs d'IDM : des cellules
malades sont prélevées sur le patient, formées en laboratoire à déclencher
une réponse proportionnée de son système immunitaire, puis ré-injectées
dans l'organisme du malade. "Les cancers de la vessie, de l'ovaire,
du rein et le mélanome (cancer de la peau) sont les plus "répondeurs",
mais rien n'interdit de penser que ces techniques puissent à terme
être employées avec succès contre le cancer du sein, du poumon et
le cancer colorectal", souligne-t-il.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31135 |
Fuite
des cerveaux et professionnels de sante : Comment retenir les médecins
et infirmiers africains ? - Walfadjri
- Sénégal - 06/10/2003 |
La santé est malade dans les pays africains. Pendant ce temps,
les professionnels en la matière vont sous d'autres cieux plus cléments,
laissant derrière eux mort et désolation. Pour les observateurs,
il est urgent de trouver une solution. Le système sanitaire africain
vit une crise. La combinaison de nombreux facteurs y est pour quelque
chose. Ces facteurs ont noms épidémie du Vih/sida, résurgence d'anciennes
maladies contagieuses comme la tuberculose, le paludisme. Si l'on
y ajoute les difficultés économiques et la détérioration des infrastructures,
le cocktail devient explosif, selon Delanyo Dovlo, consultant ghanéen
qui analysait la situation des professionnels de la santé en Afrique.
En fait, il se prononçait dans l'atelier s'intéressant à la rétention
des professionnels de la santé en Afrique, au moment où ce continent
est confronté à la fuite des cerveaux. C'était au cours de la Conférence
sur l'amélioration de l'enseignement supérieur qui s'était tenue
à Accra, du 22 au 25 septembre dernier. D'après le consultant ghanéen
Delanyo Dovlo, "il est prouvé que des améliorations ont été enregistrées
dans le domaine de la santé en Afrique subsaharienne au cours des
cinquante dernières années, à peu près depuis les indépendances,
malgré un certain manque de fiabilité des données. Cependant, les
deux décennies passées ont connu une sérieuse résurgence des "anciennes"
maladies contagieuses comme la tuberculose, le paludisme et le choléra,
en plus des "nouvelles" épidémies en Vih/sida et des maladies de
la "transition épidémiologique" (comme les cardio-vasculaires) qui
ont rongé les revenus, particulièrement ceux des pauvres de la société.
Au fait, les estimations sont que 17 pays en Afrique sur les 48
ont connu une réduction de l'espérance de vie entre 1981 et 1999".
Travaillant dans un environnement difficile, l'agent de la santé
est l'une des plus grandes parties du système de santé, et peut-être
même la plus essentielle des ressources du secteur de santé, dont
la motivation et l'utilisation efficace accroissent l'efficience
et l'efficacité avec lesquelles toutes les autres ressources sont
utilisées. Le problème est que, selon le conférencier, "le nombre
de professionnels de la santé qui alimentent la fuite des cerveaux
a atteint un sommet (ces dernières) années, en réponse aux énormes
demandes en provenance des pays développés. Ces demandes ont été
occasionnées par les changements démographiques. Les populations
vieillissent alors qu'on observe une réduction de l'attrait du métier
de la santé. Les changements dans les heures et les conditions de
travail expliquent aussi cette augmentation des demandes en médecins
et en infirmiers. La fuite des cerveaux de professionnels, combinée
avec la crise de santé (…) menacent toutes deux l'ensemble du processus
de développement du continent", poursuit-il. Donnant l'exemple du
Ghana, il indique qu'en dix ans (de 1986 à 1995), 61 % des produits
d'une école médicale ont quitté le pays. D'après M. Dovlo, la situation
est pire chez les infirmiers. Au cours des quatre dernières années,
3 087 d'entre eux ont cherché à émigrer. Parlant des mouvements
de migration, il indique que six gradients permettent d'expliquer
les raisons de la fuite des cerveaux. Il y a, d'abord, le gradient
du revenu (l'écart des salaires et des conditions de vie entre le
pays d'origine et celui de destination), celui de la satisfaction
de l'emploi (bon environnement de travail, utilisation des compétences
à un niveau professionnel et technique permettant la reconnaissance
internationale), celui de l'environnement organisationnel-opportunité
de carrière. Ensuite, ceux de la gouvernance, de la protection-risque
et de la sécurité sociale et des avantages. Pour faire face à ce
problème, le consultant fait un certain nombre de propositions comme
le recrutement international et les arrangements entre pays, le
prolongement de l'âge de la retraite, les systèmes de service obligatoire
contraignant, la substitution de compétences et la délégation, des
systèmes de motivation et de primes, la gestion du retour et celle
de l'exportation. Pour lui, il faut aussi penser aux stratégies
de l'éducation et de la formation des professionnels : sélection
par profil des candidats à la formation, modes de formation à base
communautaire, programmes de formation localement adaptés, formation
avec l'usage de la langue locale, extension de la capacité de formation,
etc. Demba Silèye DIA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4993
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La
chirurgie cardiaque reprend du souffle - Cameroon
Tribune - Cameroun - 06/10/2003 |
Le doyen de la Faculté de médecine de
l'Université libre de Bruxelles a séjourné au Cameroun
Le Pr Elie Cogan, doyen de la Faculté de médecine de l'Université
Libre de Bruxelles (ULB) a effectué une visite de travail au Cameroun
du 29 septembre au 3 octobre dernier. Pendant son séjour, il a rencontré
le directeur de l'hôpital général de Yaoundé (HGY), le Pr Jean Claude
Etogo, ainsi que ses collaborateurs dans la salle de conférences
dudit hôpital. Il a été question du projet de chirurgie cardiaque,
des évacuations sanitaires et du renouvellement de la convention
avec l'hôpital Erasme, hôpital académique associée à l'ULB. Après
avoir apprécié positivement la contribution bienveillante de la
participation belge, Jean Claude Etogo a insisté sur la renaissance
de la coopération entre l'HGY et l'hôpital Erasme. " Une coopération
quelque peu fructueuse, dit-il, par le passé et que nous souhaitons
aujourd'hui fructueuse et pérenne ". Aussi, les projets, objets
de la concertation du jour ont-ils été examinés par un certain nombre
d'experts camerounais, à savoir, le Pr Muna, chef de département
médecine et spécialités à la Faculté de médecine de Yaoundé; le
Pr Kingue, cardiologue; le Dr Atangana, chef de service réanimation
à l'HGY; le Pr Nguimbus, chef de service chirurgie et chirurgien
cardiaque à l'HGY; et le Dr Pagbè, chirurgien cardiaque. Ces projets
pour la majorité ont été présentés, pour ce qui est de la chirurgie
cardiaque, par le Pr Muna; la convention de coopération et les évacuations
sanitaires, par le Pr Kingue.
Les participants ont saisi l'occasion pour parler des observations
faites et portant sur les deux phases du projet à savoir : le projet
pilote de chirurgie cardiaque qui devrait se tenir en novembre et
le plus grand projet sous-régional de la chirurgie cardiaque. On
a tour à tour examiné les modalités de recrutement des patients,
des problèmes d'équipement, le recyclage, la formation et le perfectionnement
des équipes médicales, paramédicales et techniques. Car, il faut
noter ici que selon le Pr Etogo, " l'HGY est depuis quelques mois
en réhabilitation, certains équipements ont pu être renouvelés et
d'autres pas ". Pour ce qui est des évacuations sanitaires, ajoute
t-il, " ils sont de portée générale, sans implication réelle de
l'HGY ".
Pour le doyen de l'ULB, " la mise en chantier des projets de collaboration
entre les deux pays est fort avancée et ces projets permettront
de former des Camerounais à la fois au second cycle des études médicales
et dans la formation spécialisée en partie en Belgique de façon
à optimaliser leurs formations ". Ces projets ont été conçus pour
garantir le retour des médecins camerounais au pays afin de renforcer
la prise en charge médicale des patients.
Rappelons que la visite de travail du doyen de l'ULB, le Pr Elie
Cogan, a débuté le 29 septembre dernier par une visite de courtoisie
à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales. Puis ont suivi
des rencontres avec les autorités camerounaises. Le Pr Elie Cogan
a donné un point de presse vendredi dernier dont le thème principal
portait sur le bilan de la coopération entre les deux pays Marthe
B. BASSOMO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j06102003&idart=11226&olarch=j06102003&ph=y
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Botswana
: Dépistage systématique dans les hôpitaux - Walfadjri
- Sénégal - 05/10/2003 |
Les populations du Botswana se rendant dans les institutions sanitaires
publiques ou privées du pays pour se faire traiter vont, à l'avenir,
subir des tests de dépistage du Vih/sida Cette décision fait suite
à une résolution prise vendredi par le Conseil national botswanais
de lutte contre le sida (Naca), pour recommander que tous les patients
se rendant dans une structure hospitalière soient soumis à un test
de dépistage. Selon le Naca, cette mesure a pour objectif d'encourager
un plus grand nombre de personnes à se soumettre à des tests de
dépistage, ce qui devrait permettre aux agents de la santé de gérer
les cas de Vih/sida avant qu'ils ne s'aggravent. Le Conseil, qui
est présidé par le chef de l'Etat, Festus Mogae, a déclaré que les
patients se réservent le droit d'autoriser ou de refuser ces tests,
ajoutant que les résultats de ces examens seraient gérés dans la
plus stricte confidentialité. Réagissant à la directive, Bonelo,
une organisation locale qui fait campagne contre la discrimination
dont sont victimes les personnes vivant avec le Vih/sida, a fait
observer que ces tests de dépistage sont utiles, mais uniquement
dans la mesure où les droits de l'individu sont respectés. Cette
décision intervient à un moment où différents leaders dans le pays
fustigent le refus des populations de se soumettre à des tests volontaires.
Le Botswana reste le pays qui détient le record du nombre de personnes
infectées en Afrique, les citoyens de ce pays vivant avec le Vih
étant au nombre de 300 000, pour une population de 1,6 million d'habitants.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=4962
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Campagne
de vaccination : ça repart lundi - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 04/10/2003 |
L'Institut national d'hygiène publique
reprend à partir de lundi prochain sa grande campagne de vaccination
et de déparasitage. Les Abidjanais pourront se faire vacciner au rond
point de la Riviéra II à Cocody, à l'esplanade du District d'Abidjan
et à l'immeuble CCIA au Plateau, à la mairie et au marché de Belleville
à Treichville. Pour les populations de Marcory, la campagne reprendra
le lundi 20 octobre.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24161
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Hôpital
Albert Royer de Fann : Si peu de places pour les enfants malades
- Le Sud - Sénégal
- 03/10/2003 |
L'hôpital Albert Royer spécialisé dans le traitement des enfants
est réputé pour la qualité de ses soins. Mais cette structure hospitalière
est confrontée à des problèmes liés à l'insuffisance de sa capacité
d'accueil des patients dont le nombre augmente sans cesse. Il est
8 heures du matin. La salle d'attente de l'hôpital pour enfants
Albert Royer implanté dans l'enceinte du centre hospitalier universitaire
de Fann est déjà bondée. Des mères de famille avec leurs enfants
dans les bras attendent qu'on les appelle impatiemment pour les
consultations. Aida Guèye est assise à l'écart, le visage inquiet,
son enfant pleure à chaudes larmes et malgré ses tentatives pour
le calmer, elle n'y parvient pas. Elle a le numéro 44 et doit encore
patienter un moment avant qu'on ne consulte et oriente son fils
vers la structure adéquate. " Nous croulons sous le poids des sollicitations,
la demande est de loin supérieure à nos possibilités, mais nous
n'avons pas le choix. Nous devons essayer de satisfaire autant que
possible les patients, car nous sommes pratiquement le seul hôpital
pour enfants, et la qualité de nos soins fait que les gens sont
prompts à revenir dans nos locaux " explique le directeur de l'établissement,
le docteur Youssouph Ndiaye, " En ce moment les cas les plus fréquents
traités sont les cas de paludisme, les maladies diarrhéiques. Certains
cas de méningite et de tuberculose sont également à noter. La saison
actuelle est propice à la recrudescence du paludisme à cause des
moustiques, les mouches et les eaux stagnantes sont à l'origine
des maladies diarrhéiques, ainsi la majorité des patients traités
souffrent de ces deux maladies. ", confie M.Dia, surveillant de
service. La procédure utilisée à l'hôpital pour enfants Albert Royer
est la suivante. S'il s'agit d'une première visite, un ticket avec
un numéro est attribué à chaque patient. À l'appel de son numéro
par le major, une première consultation est rapidement effectuée.
La première consultation effectuée, le malade est orienté vers le
pavillon adéquat. Au niveau de chaque pavillon, on trouve deux professeurs
agrégés en plus des médecins. Ainsi après une consultation beaucoup
plus approfondie aux niveaux des pavillons, il sera décidé de la
conduite à adopter pour le patient, à savoir si son état nécessite
une hospitalisation ou si le traitement peut être fait à l'externe.
" L'hôpital pour enfants Albert Royer compte 4 pavillons, et chaque
pavillon a une capacité d'accueil de 33 lits. Le seul problème que
l'hôpital rencontre en ce moment est le manque de personnel, surtout
le personnel paramédical. Ce qui fait que nous sommes obligés de
travailler plus. " explique M.Dia. Interrogée sur la qualité des
soins prodigués à Albert Royer, Sophie Cissé confie que " tous ces
enfants sont traités ici parce qu'elle a toujours obtenu satisfaction
dans les soins prodigués ". Au sujet de la hausse des tarifs, "
elle estime que plutôt de parler de hausse, il faut la considérer
comme une participation car la qualité des soins vaut largement
ce surplus. " Moussa Bathily Diallo
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/03102003.htm
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Plan
strategique de lutte contre le sida : Les premiers projets reçoivent
leurs financements - Le
soleil - Sénégal - 03/10/2003 |
Les premiers projets communautaires
de lutte contre le SIDA viennent de recevoir leurs financements dans
le cadre du programme stratégique 2003-2006. Ainsi, 12 projets de
la région de Diourbel sont les premiers bénéficiaires à sortir de
la sélection basée sur les critères du manuel de mise en œuvre technique
et des procédures administratives et comptables. Lire
la suite |
La
neurochirurgie est une spécialité méconnue ! - L'express
- Madagascar - 02/10/2003 |
Pour y remédier, le service neurochirurgie
de l'hôpital Ravoahangy (Chua-Jra), Ampefiloha, organise une journée
neurochirurgicale, une première au pays, le vendredi 3 octobre. "La
journée s'adresse naturellement au grand public mais surtout aux médecins
généralistes qui, souvent, n'ont pas une connaissance suffisante des
problèmes neurochirurgicaux", explique le Pr Clément Andriamamonjy,
deuxième professeur agrégé en neurochirurgie après Alfred Rakotobe,
disparu en 1991 après avoir été 19 ans à la tête du service de neurochirurgie
du Chua-Jra.
Si les normes internationales exigent un service de neurochirurgie
pour 600 000 habitants, à Madagascar, il n'existe malheureusement
qu'un seul service, celui du Chua-Jra donc, pour... 16 millions d'habitants.
Et ce, depuis 30 ans ! "C'est un problème de ressources et de personnel.
Il est vrai qu'une spécialisation en neurochirurgie demande du temps",
confie le Pr Clément Andriamamonjy, à la tête d'une équipe de 7 personnes
au Chua-Jra dont un autre neurochirurgien, Martin Josoa, et un neurologue.
Ce ne sont pourtant pas les malades qui manquent, si l'on peut dire
ainsi. Les amateurs de statistiques sont servis. En cinq ans, le service
a accueilli 1557 malades par an en moyenne et a effectué 208 interventions
par an. Sur 4450 cas traités, 1200 l'étaient en urgence. Enfin, sur
un plan plus large, en 2001, sur les 11 054 personnes hospitalisées
au Chua-Jra, le service de neurochirurgie en a accueilli 1528, soit
13,82%.
"90% des cas que nous traitons concernent des traumatismes crâniens
et de la colonne vértébrale. Mais il y a également les tumeurs cérébrales.
On peut les soigner si elles sont bénignes. Mais si elles sont malignes,
autrement-dit un cancer du cerveau, il est difficile d'en guérir.
Pour l'instant, on ne peut échapper qu'à quelques cas de cancers,
telle la leucémie. Ceci dit, il y a des cas qui, en raison de l'ignorance
du public, provoquent de graves conséquences. Par exemple, on peut
sauver les victimes d'accidents vasculo-cérébraux (Avc) hémorragiques
et ischémiques si l'on intervient à temps. Il en est de même des victimes
de traumatismes de la colonne vértébrale lesquels nécessitent une
intervention dans les 6-8 heures qui suivent", a révélé le Pr Clément
Andriamamonjisoa. Le service de neurochirurgie du Chua-Jra accueille
des patients provenant de région aussi loin que les Comores où ce
genre de prestation n'existe pas. Et pourtant, le service manque cruellement
de moyens. Dans tout Madagascar, il n'existe qu'un seul scanner, d'une
très importante utilité en neurochirurgie, celui du Cenhosoa (hôpital
Girard et Robic). La journée neurochirurgicale, placée sous le haut
patronage du Président de la République, est une opportunité pour
y refléchir.
On peut soigner l'hydrocéphalie à Madagascar
Spectaculaire autant par ses manifestations que ses conséquences,
l'hydrocéphalie est encore considérée, à tort, comme impossible à
soigner à Madagascar. En effet, depuis 2000, un programme national
d'aide médicale, coordonné par le Dr Nour'Aly, a permis de collecter
des matériels de dérivation ventriculo-péritonéale, prosaïquement
appelés "valves", qui, implantées sous-cutanées, permettent un drainage
de l'eau emmagasinée dans le cerveau vers le ventre où elle est résorbée.
"L'hydrocéphalie touche les enfants mais aussi les adultes. À 80%,
la cause en est une méningite. La différence est que la fontanelle
d'un adulte étant déjà ossifiée, l'hydrocéphalie n'entraîne pas une
extension du périmètre crânien", selon le Pr Clément Andriamamonjisoa.
De 2000 à 2002, le service neurochirurgical du Chua-Jra a traité 138
cas d'hydrocéphalie. Randy D.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15756&r=4&d=2003-10-02
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Ouéllé
: L'hôpital se porte mal après 29 ans de service - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 02/10/2003 |
Peinture des murs défraîchie
par les intempéries, absence de clôture, toilettes à ciel ouvert et
presque inexistantes, planchers mal faits, voies d'accès non éclairées,
ambulances hors d'usage il y a belle lurette et pas de laboratoire
d'analyses médicales. Voilà les écueils que le docteur Soro Bakari
et ses collaborateurs doivent surmonter pour permettre à cette formation
sanitaire qui ressemble à un simple centre de santé de restaurer son
image. En visitant le 26 août dernier, l'extérieur et l'intérieur,
nous avons été choqués par la vétusté des installations. Et pourtant
dans cette région, des pathologies comme le paludisme, la diarrhée,
les infections bronco-pulmonaires, les gastro-auteristes et le sida
qui a déjà fait 10 victimes sont courantes. Face à cette pandémie,
le docteur Soro continue de sensibilise les populations à la nécessité
de se protéger et de s'abstenir. L'hôpital de Ouellé n'offre pas toutes
les commodités de travail. L'absence de clôture fait que les malades
hospitalisés et le personnel soignant ne sont pas en sécurité la nuit.
Quant à la population, elle a peur d'affronter l'obscurité en cas
d'urgence. Ensuite, l'hôpital est situé non loin d'une forêt d'où
partent des reptiles venimeux (serpents et autres). A cela, s'ajoute
la présence indésirable des bœufs, moutons et cabris, qui divaguent
allègrement dans la cour. Autres maux qui minent le fonctionnement
de cette formation sanitaire : les examens médicaux qui ne peuvent
plus être effectués. Cela pénalise la population qui est contrainte
de se rendre à Daoukro ou Abidjan pour leurs analyses de sang et d'urine.
Le docteur Soro Bakari a, pour toutes ces difficultés, entrepris de
nombreuses démarches auprès de la tutelle où il a déposé un devis
de travaux à effectuer "Nous attendons la suite de notre demande",
a-t-il avancé. La satisfaction des responsables de cet hôpital qui
a vingt neuf ans vient des dons offerts récemment par l'association
du développement de la sous-préfecture de Ouellé (ADESO). Ces dons
sont composés de 2 tables d'accouchement, 2 tables d'examens gynéco,
2 tables d'examens généraux, un brancard, 5 lits complets et un préau
pour abriter les parents des malades. ETTIEN ESSAN
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24061
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Lutte
contre les maladies diarrhéiques : Initiative sur la promotion du
lavage des mains au savon - Le
soleil - Sénégal - 02/10/2003 |
La diarrhée demeure une
cause majeure de mortalité et de morbidité infanto-juvénile au Sénégal.
Chaque année, 26 % en moyenne de nos enfants âgés de 0 à 5 ans sont
touchés par cette maladie qui, du reste, fait des milliers de victimes
parmi la population. Le gouvernement, en rapport avec la Banque mondiale,
l'UNICEF et d'autres institutions, vient de mettre en place une initiative
dénommée "partenariat public-privé pour le lavage des mains avec du
savon" (PPPLM) en vue de renforcer la prévention des maladies. L'atelier
de présentation de ce projet, qui a eu lieu hier l'hôtel Savana, a
été ainsi sanctionné par la mise en place d'un comité de pilotage
qui se chargera d'exécuter sur le terrain le programme d'action, actuellement
en cours d'élaboration. Le PPP va d'abord cibler les régions de Dakar,
Diourbel, Thiès et le département de Vélingara, avant de s'étendre
sur le reste du pays. Selon le directeur général de l'Office national
de l'assainissement du Sénégal (ONAS), Serigne Mbaye Sy Diop, ce projet
est en phase avec les objectifs prioritaires de la politique de réduction
de la pauvreté (création d'un environnement plus sain, réduction de
la mortalité, accès à l'eau potable, etc). Il constitue, par ailleurs,
aux yeux de M. Diop, une mesure de prévention que le chef de l'Etat
avait fortement recommandée. Elle est d'ailleurs intégrée dans les
projets déjà existants de l'Onas, notamment dans la composante "assainissement
autonome" du projet Eau Long Terme (PELT). Le sentiment par ailleurs
exprimé par le directeur général de l'Onas est que les secteurs public
et privé ont un intérêt commun de préserver l'équilibre social. "Face
aux multiples problèmes qui assaillent nos pays en développement,
nous devons imaginer ensemble les voies et moyens d'un nécessaire
équilibre entre les impératifs économiques et les exigences sociales",
a indiqué M. Diop, précisant par la même occasion que le modèle de
PPPLM se veut dynamique et efficace au profit des populations. Dans
la présentation de cette initiative, Mme Suzanne Reiff, chargée de
la supervision, a expliqué la démarche entreprise par la communauté
internationale pour, d'ici à 2015, réduire fortement la mortalité
des enfants. Des expériences sont produites en Amérique centrale.
En Inde et au Ghana, les résultats qui en découlent sont plus que
jamais encourageants. Pour d'ailleurs illustrer de tels propos, Mme
Reiff, chiffre à l'appui, a démontré que la diarrhée, grâce à cette
initiative, a été réduite de plus de 47 % dans ces pays. Le Sénégal,
qui devrait ainsi emprunter la même voie, se doit de remplir certaines
conditions en vue d'amener les populations à changer de comportement
et de mentalité. Et comme l'a indiqué Mme Reiff, un partenariat public-privé
(PPP) pour la santé est une façon d'attaquer les problèmes de santé
publique et de développement social en conjuguant les efforts. Selon
elle, la contribution de chaque acteur est en fonction de son domaine
de compétence, ce qui permet de compter sur une expertise rarement
présente dans les projets de développement. Les groupes privés sont
ainsi tenus à développer de nouvelles techniques de marketing et d'apporter
leur contribution aux collectivités avec lesquelles ils font des affaires.
Le secteur public, à son tour, doit mettre à la disposition du comité
toutes ses ressources humaines devant faciliter le passage du message.
De telles actions, selon Mme Reiff, auront un impact certain sur le
budget de la santé publique ainsi que sur celui du ménage. Pour le
coordonnateur du PPPLM, Ali Diouf, qui a fait l'état d'avancement
de cette initiative dans notre pays, tous les acteurs qui interviennent
dans le domaine de la santé sont mis en contribution, ce qui aura
pour finalité de garantir le succès les actions à mener sur le terrain.
Dans cette même lancée, il a fait savoir que le comité de pilotage
sera composé de toutes les compétences en provenance de diverses institutions
du pays. Déjà les études réalisées par des experts sur "le lavage
des mains avec du savon au Sénégal" laissent croire que de bons résultats
pourraient être obtenus. IBRAHIMA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30993&index__edition=10001
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Lutte
contre le paludisme et la tuberculose : Un budget de guerre de 600
millions FCfa - Le
Sud - Sénégal - 02/10/2003 |
Lutte contre le paludisme et la tuberculose : Un budget de guerre
de 600 millions FCfa Le programme de lutte contre la tuberculose
et le paludisme lancé dans le département de Mbour pour la période
2003 -2007 a regroupé sous l'initiative du projet Canah /Camat le
jeudi 25 septembre 2003 les médecins des districts sanitaires de
Mbour ,Joal -Fadiouth, Popenguine et Thiadiaye. Selon le directeur
du projet Canah/Camat Mamadou Diagne, l'entreprise qui vise à renforcer
la lutte contre la tuberculose et le paludisme dans le département
de Mbour est d'un coût de 600 millions FCfa répartis sur quatre
ans financé par l'Usaid . Concernant la tuberculose, il est visé
une augmentation du taux de dépistage ou détection des cas jusqu'à
85 %,de réduire le taux d'abandon du traitement à 5 % par un suivi
actif de tous les dépistés. Pour le paludisme, l'augmentation du
taux d'utilisation de moustiquaires imprégnées jusqu'à 40 % chez
les enfants et femmes enceintes est envisagée. Il s'ajoute à cela
l'augmentation de la prise en charge à domicile des cas de paludisme
chez les enfants de 0 à 5 ans et la chimioprophylaxie des femmes
enceintes. Dans le souci d'atteindre les objectifs fixés au projet
Camat. Il est suggéré un renforcement des capacités des organisations
communautaires, de celles des districts sanitaires, d'impliquer
les populations dans l'ensemble du processus de planification ,de
mise en œuvre et d'évaluation des activités entreprises . La mise
en place du projet a été précédée d'une série d'enquêtes dans les
différents districts sanitaires du département de Mbour. Une étude
socio anthropologique sur la tuberculose a donné une perception
originale des populations. L'aspect évolutif de la maladie est mis
en évidence à travers différentes dénominations liées à son avancée
liée selon elles à la toux. Elles ont pu donner une perception des
effets de la tuberculose sur le corps en liant les symptômes à des
perforations des poumons et une fièvre à la suite d'une réaction
de l'organisme. Par rapport au traitement, l'enquête a pu montrer
que les populations ont un ensemble de recettes. Elles utilisent
des méthodes populaires, traditionnelles ou biomédicales. Les conséquences
de la maladie sont vues sous ses aspects. Elles ont énuméré les
aspects psychoaffectifs comme la nervosité,la gêne , le repli sur
soi ,et la peur de la mort au début de la maladie. Dans la phase
avancée, les mêmes travaux ont permis de déceler une confiance rétablie
grâce à l'efficacité du traitement et le soutien psychosocial des
agents de santé, des guérisseurs et des membres de la famille. Concernant
les conséquences socioéconomiques,les répercussions de économiques
sont manifestes au niveau du malade tuberculeux et de sa famille.
Des pertes de ressources sont notables chez certains malades. Il
s'y ajoute la forte demande des guérisseurs en argent et en offrandes
qui sollicitent des bourses très éprouvées par l'inactivité souvent
prolongée des malades. Du dernier constat, il ressort que les économies
familiales s'épuisent face aux besoins de survie. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/02102003.htm
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Réseau
d'accès aux médicaments essentiels (RAME) : Pour une gratuité des
antirétroviraux - Sidwaya
- Burkina Faso - 01/10/2003 |
Les 26 et 27 septembre 2003,
s'est tenu dans la salle de conférences du Programme des Nations unies
pour le développement (PNUD), un panel sur la problématique de l'accès
aux médicaments essentiels au Burkina Faso. Pendant deux (02) jours,
professionnels de la santé, autorités politiques et associations de
lutte contre le Sida ont planché sur la question. Tout est parti d'un
constat : celui du réel problème d'accès aux antirétroviraux (ARV)
par les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Burkina Faso. Sur
600 000 séropositifs, seuls 100 000 bénéficient d'un suivi médical.
Cela revient à dire que sur 600 personnes infectées, il n'y a que
0,6% qui sont prises en charge. D'abord, les médicaments ne sont pas
toujours disponibles dans les pharmacies des hôpitaux régionaux. Ensuite,
une trithérapie moyenne coûte environ 55 000 F CFA, somme supérieure
au revenu annuel des 46,4% des Burkinabè vivant en- dessous du seuil
de pauvreté. Selon M. Simon Kabré, coordonnateur du RAME pour les
PVVIH, "on ne devrait plus parler de course contre la montre, mais
de course contre la mort ; car ce n'est pas le temps qu'elles cherchent,
mais plutôt la vie". De leur côté, des associations comme REVS + Laafi
la viim, African solidarité , le Centre de traitement ambulatoire
(CTA) de Ouagadougou essaient d'apporter un soutien aux PVVIH. Ce
soutien se manifeste par des prises en charge médicales, alimentaires,
des séances d'éducation thérapeutique, des plaidoyers, des activités
génératrices de revenus (atelier de couture, collecte d'ordures...)
Toutefois, ces associations sont handicapées par la limitation de
leurs moyens tant financiers que techniques. C'est l'ensemble de ces
raisons qui a amené le RAME à lancer au cours de ce panel, un appel
à l'union sacrée autour des PVVIH, à travers une pétition dont il
attend 15000 signatures.Il est également prévu une marche le 1er décembre
prochain, à l'occasion de la Journée mondiale du Sida. La finalité
est de réclamer la gratuité totale des antirétroviraux et des examens
médicaux pour les personnes vivant avec le VIH. Arsène Flavien BATIONO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_01_10/sidwaya.htm |
Journées
Nationales de Vaccination contre la Poliomyélite - L'@raignée
- Bénin - 01/10/2003 |
République Du Benin
Ministre De La Santé Publique
Communique Du Ministre De La Santé Publique
Le Gouvernement du Bénin en collaboration avec l'OMS, l'UNICEF,
le ROTARY INTERNATIONAL, le CDC/ATLANTA, l'USAID organise pour la
huitième fois au Bénin les Journées Nationales de Vaccination contre
la Poliomyélite.
Le Ministre de la Santé Publique rappelle que les Journées Nationales
de Vaccination sont organisées dans le cadre de l'Initiative Mondiale
d'Eradication de la Poliomyélite.
A cet effet, des agents vaccinateurs passeront dans toutes les maisons
les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 octobre pour vacciner gratuitement
tous les enfants de moins de 5 ans, même ceux déjà vaccinés.
Le Ministre de la Santé souhaite que le slogan "un monde sans polio"
devienne une réalité au Bénin et sur le continent africain.
Chaque parent, chaque adulte doit se sentir concerné par ces journées.
Pour un monde sans polio, participons à ces journées :
- En informant notre entourage,
- En aidant ou en faisant vacciner tous les enfants de moins de
5 ans.
Soyons tous au rendez-vous des samedi 11, dimanche 12 et lundi
13 octobre 2003 pour un monde sans polio.
C'était un communiqué du Ministre de la santé Publique.
Yvette Céline SEIGNON KANDISSOUNON
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=17
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