L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique

Daniel Sess : Nous lançons la formation le mois prochain. Le coordonnateur du projet "Cresac-santé 2003" parle des avantages pour le Cameroun - Mutations - Cameroun - 19/12/2003

Mutations : Qu'est ce que le projet "Cresac-santé 2003" peut apporter concrètement à un pays comme le Cameroun ?

Daniel Sess : Prenons le cas d'un hôpital de Yaoundé. Il y a des services sanitaires, c'est-à-dire des établissements de soins et des laboratoires. Ce qui va se passer est très simple: des personnes ressources seront formées en matière de qualité pour désormais suivre ce qui se passe au niveau des services sanitaires pour que tout ce que l'on enregistre comme défaillances disparaissent. Lorsque le malade (qui est aussi un client) se rend dans un hôpital il faut qu'il ait la certitude que les services qui lui sont rendus sont de qualité. Si c'est un laboratoire ou un service clinique qui lui donne des résultats, il faut qu'il sache que ce dernier respecte les normes internationales en vigueur. Si le malade se rend compte que les services sont bien rendus et les produits bien fournis, il y aura une fidélisation de la clientèle. C'est donc un avantage pour les établissements sanitaires et pour la clientèle.

Comment le client pourra t-il savoir si l'institution où il se rend respecte les normes de qualité ?

Daniel Sess : Le client saura qu'il y a un institut ou même une unité chargée de l'évaluation en santé et en assurance qualité. Le client saura aussi que ceux qui rendent ce service ont la compétence nécessaire. De plus, il se rendra compte que, dès le moment où les structures se conformeront au notion d'assurance qualité, il y aura forcément une amélioration des prestations.

Comment se passeront les sélections et la formation au niveau du Cameroun ?

Daniel Sess : Au niveau du Cameroun nous avons déjà informé les autorités universitaires et le ministère de la Santé est impliqué. Nous avons déjà un correspondant local qui sera chargé de mettre sur pied le groupe qui va constituer la cellule locale du projet. Cette cellule regroupera tous ceux qui exercent au sein des structures sanitaires à l'instar des praticiens de laboratoire, des chirurgiens, des dentistes, des pharmaciens, des infirmiers, etc.

Quand comptez vous lancer le projet au Cameroun ?

Daniel Sess : Dès la fin du mois de janvier 2004, il y aura un lancement officiel à Abidjan puisque c'est l'université de Cocody qui a été l'initiatrice du projet. Il y aura les représentants de tous les pays concernés et les bailleurs de fonds. En marge du lancement, nous allons organiser un atelier de formation des correspondants locaux. Durant tout le mois de mars, toujours à Abidjan, chaque pays concerné enverra deux personnes qui viendront se former. Il y aura ensuite des formations qui seront assurées dans chaque pays. A cet effet, nous avons déjà le concours de certaines institutions comme l'hôpital Necker de Paris et l'université de Bordeaux II.

Propos recueillis par T.N.

Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1071827893


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