L'actualité de la santé en Afrique
Décembre 2003 |
Un
CSPS pour Konga : Des soins de santé plus proches des patients
- Sidwaya - Burkina
Faso - 22/12/2003 |
Le haut-commissaire de la province du
Sourou, Jean Gustave Tapsoba, a officiellement inauguré le Centre
de santé et de promotion sociale (CSPS) du village de Konga dans le
département de Gomboro, le 12 décembre 2003. D'un coût de 60 000 000FCFA
ce CSPS se compose d'un dispensaire, d'une maternité, une salle d'observation,
trois logements, une cuisine, un dépôt pharmaceutique et d'un forage.
Il a été entièrement financé par l'Etat burkinabè à travers son Projet
de développement santé et nutrition (PDSN). L'aire sanitaire de ce
centre couvre 5 villages avec une population estimée à 3 893 habitants.
A la cérémonie inaugurable, les populations bénéficiaires, par la
voie de leur préfet, ont rendu un vibrant hommage au gouvernement
burkinabè pour avoir su prendre une de leurs préoccupations majeures
en matière de santé. Le directeur régional de la Santé de la Boucle
du Mouhoun, M. Emmanuel Seni et la marraine de la cérémonie, le député
Saran Sérémé ont exhorté les populations à fréquenter ce centre médical
et à prendre soin des infrastructures dans l'intérêt des générations
futures. Le directeur régional a annoncé que l'effectif du personnel
sera complété par l'affectation très prochaine d'une matrone à ce
centre. En guise de motivation, le député a remis au commité de gestion
la somme de 100 000F CFA pour approvisionner le dépôt pharmaceutique.
A ce jour mémorable, il a été attribué des cadeaux au premier patient,
à la première femme à accoucher à la maternité et à la première femme
à faire une visite prénatale. Signalons que le CSPS de Konga est fonctionnel
depuis le mois de février 2002. Paul DRABO AIB/Sourou
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_22_12/villes_villages.htm
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Centre
de santé Youssou Mbargane Diop : Les raisons pour en faire un hôpital
- Le quotidien
- Sénégal - 21/12/2003 |
Avec une population estimée à un peu
plus de cinq cent mille habitants, le département de Rufisque ne dispose
toujours pas d'un hôpital pour résoudre l'équation que pose l'accès
aux soins de santé. S'y ajoute que Rufisque se trouve être un carrefour.
Ainsi, les autorités sanitaires souhaitent que le centre de santé
Youssou Mbargane Diop change de statut pour devenir un hôpital apte
à satisfaire les demandes médicales de toute nature. Lire
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Santé
: trois médecins lauréats devant le jury du CHU de Brazzaville
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 20/12/2003 |
La salle des cours du service de cancérologie
du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville a accueilli
le 17 décembre une promotion de trois médecins spécialisés en cancérologie.
Après quatre années d'études, les nouveaux médecins se sont présentés
devant un jury composé du Congolais Charles Ngombé Balawa, professeur
en cancérologie et président du jury, et de l'Ivoirien Echimane, professeur
en cancérologie et vice-président du comité de jury. À l'issue de
cette cérémonie, le Dr Adoubi, de nationalité ivoirienne, a été déclaré
médecin cancérologue et major de sa promotion ; le Dr Mbra Kouassi,
Ivoirien lui aussi, et Judith Singa Malanda, congolaise de nationalité
ont également été déclaré médecins cancérologues.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4806 |
"Il
faut impliquer les médecins dans la gestion des services de santé"
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 19/12/2003 |
Interview du Professeur Anongba Simplice,
Président de la Sogoci. Lire l'interview |
Il
n'y a pas que le sida ! On meurt surtout beaucoup de tas d'autres
maladies - L'express
- Madagascar - 19/12/2003 |
Le but du Docteur Arilaza Razafimahaleo,
qui clôture ainsi sur une réflexion majeure de santé publique le 10e
anniversaire de l'organisme médical qu'il a créé, est sans doute de
sensibiliser les pouvoirs publics pour une synergie effective, efficace
des moyens financiers colossaux mis en place pour éviter la prolifération
du sida, ainsi que des ressources humaines disponibles, pour lutter
également et avec autant d'apparente détermination contre toutes les
autres maladies, quelque peu marginalisées. Lire
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Daniel
Sess : Nous lançons la formation le mois prochain. Le coordonnateur
du projet "Cresac-santé 2003" parle des avantages pour le Cameroun
- Mutations
- Cameroun - 19/12/2003 |
Qu'est ce que le projet " Cresac-santé
2003 " peut apporter concrètement à un pays comme le Cameroun ? Lire
l'interview |
Lutte
contre le paludisme : Les communes font la guerre aux moustiques
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 19/12/2003 |
"Les moustiques ont chaud", disait
mercredi l'un des animateurs du lancement de la campagne de démoustication
dans les 13 communes d'Abidjan, à la mairie de Koumassi. C'est que
le combat contre les moustiques sera rude. Il va se traduire par la
lutte physique pour éliminer les gîtes de moustiques : par sensibilisation
de la population, par l'assainissement de l'environnement ; et par
la lutte chimique contre les larves et insectes adultes par le biais
des thermonébulisateurs qui contiennent des insecticides à effet rémanent
(longue durée) pour les moustiques adultes et à effet immédiat pour
les larves. Selon M.Gnangué Joseph, directeur coordonnateur du Programme
national de lutte contre le paludisme, 25 % de l'argent des ménages
sont engloutis dans le traitement et la prévention du paludisme…Il
existe, au dire du directeur, 112 médicaments pour traiter la maladie,
mais ils sont mal pris ou associés à d'autres médicaments. Les médicaments
traditionnels sont aussi mal utilisés, ce qui entraîne ces derniers
temps des complications, surtout au niveau des reins : une insuffisance
rénale dont la guérison n'est pas évidente. La seule manière de lutter
contre de paludisme, c'est donc de combattre les moustiques, soulignera-t-il.
La cérémonie s'est déroulée en présence du gouverneur du District
d'Abidjan, M. Amondji Pierre, et du maire de la commune, M. N'Dohi
Yapi Raymond. Le gouverneur du district a invité les maires des différentes
communes d'Abi-djan à œuvrer, à travers des actions de salubrité,
à faire reculer le paludisme, à l'instar de leur pair de Koumassi
qui fait beaucoup d'efforts dans ce sens (dixit). Etaient présents
à cette cérémonie les maires d'Anyama, du Plateau et de Bingerville,
ainsi que les représentants des maires des autres communes. L'opération
va s'étendre sur 16 jours ouvrables et la clôture aura lieu le 08
Janvier prochain à Bingerville. MARIE-ADELE DJIDJE
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=26126 |
"Super-moustiquaire
et Palustop" - L'express
- Madagascar - 19/12/2003 |
- "Super-moustiquaire et Palustop" : outils de prévention et de
traitement rapide et efficace du paludisme. "Ensemble, éradiquons
le paludisme" selon le Ministre Andry Rasamindrakotroka.
- Super-moustiquaire et Palustop" : Les prix attribués aux mères
de familles sélectionnées de diverses régions de l'île.
- "Super-moustiquaire et Palustop" : Symbole du combat contre
un moustique. Lire le dossier
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CASAMANCE
: Le nombre des diabétiques en hausse - Walfadjri
- Sénégal - 19/12/2003 |
Le nombre des personnes atteintes de diabète dans la région de
Ziguinchor (sud du Sénégal) est passé de 80 en 1994, à 2 500 en
2003, a indiqué à Ziguinchor le président de l'Association régionale
des diabétiques, Amadou Mboup. C'était lors de la cérémonie de commémoration
de la Journée mondiale du diabète célébrée avant-hier jeudi, en
Casamance. Les diabétiques de Ziguinchor n'avaient, en effet, pu
célébrer cette journée le 14 novembre dernier, à cause du ramadan.
Ce fut l'occasion, pour Amadou Mboup, de rappeler les difficultés
auxquelles sont confrontés les diabétiques de la Casamance. "Nous
nous sentons abandonnés à nous-mêmes", a-t-il ainsi déclaré. Il
déplore, entre autres, la confiscation du centre anti-diabétique
par l'administration de l'hôpital régional de Ziguinchor, la cherté
des médicaments et le manque d'attention devant leur souffrance,
après l'affectation des deux agents de santé qui assuraient leur
suivi médical. Les diabétiques se félicitent par contre de la décision
du gouvernement sénégalais de remplacer, à partir du 1er janvier
prochain, l'insuline animale par l'insuline humaine. Ce nouveau
médicament serait, en effet, bien plus efficace pour la réduction
du taux du sucre contenu dans le sang. Le président de l'Association
nationale des diabétiques, Baye Omar Guèye, a mis en garde les malades
contre les marchands d'illusions, notamment les tradipraticiens
et autres charlatans du même acabit qui promettent des médicaments
traditionnels à bon marché pour guérir le diabète.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=6564
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San-Pédro
: Les chirurgiens échangent leurs expériences pour une mise à niveau
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 19/12/2003 |
Mise à niveau de tous les membres de
l'Association ivoirienne de la chirurgie (AIC), adoption d'une attitude
commune des chirurgiens face aux différentes pathologies". Ce sont-là
les objectifs du troisième congrès de cette association qui a réuni
80 praticiens de toutes spécialités et des anesthésistes de notre
pays autour du thème " les complications post-opératoires et l'utilisation
des anti-inflammatoires en chirurgie". Ces médecins qui ont échangé
leurs expériences à travers des exposés, ont apprécié à travers une
vidéo-conférence " la chirurgie assistée par ordinateur et par vidéo".
En effet, depuis Bordeaux, en France le Pr Jean-Claude Lehuec, directeur
du département technique chirurgical assisté par ordinateur et par
vidéo, a entretenu les praticiens ivoiriens, diapositifs à l'appui,
sur "la prothèse totale du genou". Une intervention dont la durée
moyenne est comprise entre 15 minutes et 1 heure d'horloge. Le coût
de cette opération est de 10 à 15 millions FCFA. Quant à l'équipement,
il coûte environ 150 millions. Il est revenu au Dr Jean-Louis Duluc,
responsable du service chirurgie de l'hôpital Bagatelle de Bordeaux
d'exposer de la même façon sur " l'endoscopie d'une épaule". Qui,
selon lui, est la technique la plus utilisée et la plus efficace en
intervention endoscopique. Le Pr Bana Abdoulaye, président du comité
d'organisation, très satisfait des exposés, a vanté les hautes qualités
techniques de ces nouvelles méthodes d'intervention chirurgicale.
Selon lui, elles permettent d'améliorer les performances des chirurgiens
dont bénéficient pleinement les patients. Car avec ces méthodes, au
lieu de faire une incision de 20 cm dans l'épaule par exemple on y
fait 3 petits trous d'un centimètre et cette technique permet d'entrer
dans n'importe quelle cavité. Etant donné qu'il s'agit essentiellement
des complications post-opératoires et de l'utilisation des anti-inflammatoires
de grands laboratoires de médicaments, agents d'informations thérapeutiques
et collaborateurs directs des médecins ont aussi exposé. EDMOND K.
KONAN Correspondant régional
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=26135 |
Mortalité
lors des accouchements à l'hôpital Yalgado-Ouédraogo : Ces chiffres
qui effraient - Sidwaya
- Burkina Faso - 18/12/2003 |
Vingt-sept pour cent (27 %) des femmes
qui accouchent à la maternité du Centre hospitalier universitaire
Yalgado Ouédraogo meurent de complications dues essentiellement à
des ruptures utériques. C'est à ce résultat effarant qu'est parvenu
Tatiéta Bruno Guillaume Wendlacida dans sa thèse de doctorat d'Etat
en médecine soutenue mardi 9 décembre 2003. Ces travaux, portant sur
les complications pendant l'accouchement, ont reçu la mention "très
honorable avec les félicitations du jury". Lire
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Thionck-Essyl
étrenne son centre de santé flambant neuf - Le
Sud - Sénégal - 18/12/2003 |
La ville de Thionck-Essyl, localité située à 42 Kilomètres de Bignona,
devrait dans les tout prochains jours étrenner un centre de santé
flambant neuf. Les travaux de construction de cette infrastructure
sanitaire sont actuellement dans leur phase terminale. Il s'agit
d'un centre de santé construit sur une aire de 4 ha qui devrait
comporter entre autres services une clinique générale, des salles
d'hospitalisation, une morgue, une buanderie, une maternité ainsi
que des logements pour le médecin et la sage-femme. De l'avis du
1er adjoint au maire de Thionck-Essyl, M. Oumar Badji, ce centre
de santé a été construit sur financement IDA, à hauteur de 1 milliard
de Fcfa et devrait être réceptionné d'ici à la fin de l'année. "
La réception des clés était prévue pour aujourd'hui (Ndlr : lundi
156 décembre 2003), mais il y a eu un contre-temps de dernière minute
et nous pensons que le district sera opérationnel en début janvier
2004 car les travaux s'achèveront d'ici la fin du mois ", révèle
t-il ajoutant que la construction de ce centre de santé et l'érection
de Thionck-Essyl en district sanitaire vont considérablement alléger
les souffrances des populations souvent confrontées aux difficultés
d'évacuation des malades vers Ziguinchor. En fait, à en croire l'élu
local, les populations de Thionck-Essyl et celles des villages environnants
qui constituent le Boulouf, payent un lourd tribut au manque d'infrastructures
sanitaires pouvant traiter sur place des cas assez gaves. La plupart
des malades sont évacués vers Bignona et surtout Ziguinchor qui
offre un plateau beaucoup plus adapté à certaines complications.
Ce qui explique, selon lui, les nombreux cas de décès relevés au
cours de l'évacuation des malades, avec surtout le mauvais état
des routes. D'où la nécessité déjà prévue dans le financement, d'un
bloc opératoire " qui s'avère nécessaire ". " Il y a une seconde
bataille qu'on est entrain de mener car le centre de santé tel qu'il
est, n'a pas de bloc opératoire. Et nous pensons que c'est une nécessité
pour Thionck-Essyl, pour le Boulouf et même pour les villages insulaires.
Ziguinchor set très loin de Thionck-Essyl, donc on peut le relayer
en accueillant des patients de tous ces villages et même ceux de
Diouloulou ", déclare l'adjoint au maire qui se réjouit toutefois
de la construction du centre de santé. Landing DIEME
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/18122003.htm
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Atelier
de restitution des résultats de l'enquête nationale sur les soins
obstétricaux d'urgence au gabon : 519 décès pour 100 000 naissances
vivantes - Internet
Gabon - Gabon - 18/12/2003 |
Les grossesses précoces, tardives, rapprochées
et non désirées sont quelques-unes des causes de cette mortalité maternelle
élevée dans notre pays.
HIER au Méridien RéNdama, le ministère de la Santé publique à travers
sa direction maternelle et infantile a organisé, en collaboration
avec le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap), un atelier
de restitution des résultats de l'enquête nationale sur les soins
obstétricaux d'urgence au Gabon. C'est le ministre de la Fonction
publique, Pascal-Désiré Missongo, assurant l'intérim de son collègue
de la Santé, Faustin Boukoubi, qui a présidé la cérémonie d'ouverture.
En présence du directeur général de la Santé, Pierre-André Kombila,
du représentant du Fnuap, Fidelis Zamachi et du Dr Lucie Imboua de
l'Organisation mondiale de la Santé (Oms). Le directeur général de
la Santé a ainsi saisi cette occasion pour rappeler que l'enquête,
initiée conjointement par le ministre de tutelle, le Fnuap et l'université
de Columbia (Etats-Unis) et portant sur les accouchements de l'année
2001, a concerné les structures publiques, parapubliques et privées
des 9 provinces du Gabon, dont 77 ont été visitées. Selon les critères
retenus, 11 structures ont été classées comme, étant celles assurant
des soins obstétricaux complets et 5 autres des soins obstétricaux
d'urgence de base. 34 266 accouchements ont été enregistrés en 2001
dans les structures enquêtées. C'est dans ce contexte que le Dr Lucie
Imboua a reconnu qu'il est primordial de se pencher sur la question
de la qualité des soins obstétricaux. Car, selon elle, sur 210 millions
environ de femmes enceintes dans le monde, plus de 20 millions d'entre
elles ont des grossesses qui s'accompagnent des problèmes de santé,
aux effets irréversibles. Dans notre pays, le taux de mortalité maternelle
serait d'environ 519 décès pour 100 000 naissances vivantes. Dans
les pays en développement, on compterait 3,8 muions de mort-nés dont
plus de 3 millions dans la première semaine suivant la naissance.
La mortalité néo-natale et post-natale serait également élevée, car
estimée ~ 75% de tous les décès liés à des causes diverses. Comme
l'a affirmé le représentant du Fnuap, les principales causes des décès
sont surtout liées aux hémorragies, infections, complications des
avortements provoquées et aux dysgravidies, c'est-à-dire les problèmes
d'hypertension artérielle liés à la grossesse. Ces causes sont favorisées
par les grossesses précoces (chez les adolescentes), tardives (au-delà
de 35 ans), rapprochées (moins de 2 ans entre deux naissances) et
non désirées, la pauvreté et l'inaccessibilité aux services de santé
maternelle et infantile/santé de la reproduction. L'atelier qui s'est
achevé hier en soirée, a permis aux participants d'émettre des recommandations
pour la mise en place des stratégies visant à réduire la mortalité
maternelle au Gabon (Nous reviendrons). Source : Journal l'Union Plus
du 18/12/2003
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_18122003g.htm
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Le
Minsanté évalue la recherche : Urbain Olanguena Awono a présidé la
réunion de restitution des travaux de recherche en santé hier à Yaoundé
- Cameroon
tribune - Cameroun - 18/12/2003 |
Les travaux de recherche en santé se
sont étendus au Cameroun sur une période de trois ans (2000 à 2003).
L'objectif général de la rencontre d'hier était de prendre contact
avec les centres et institutions de recherche en santé. Les sujets
de recherche ont porté sur le VIH-Sida, l'hypertension artérielle,
le diabète, la santé publique, les maladies infectieuses, les plantes
médicinales, l'alimentation et la nutrition. "La recherche en santé,
trois années après, est essentielle pour le système de santé ", a
souligné Urbain Olanguena Awono. Et d'ajouter, "c'est à travers la
recherche qu'on doit savoir exactement ce qu'il faut faire, quel traitement
appliqué, comment mieux comprendre les maladies, les évolutions et
comment faire face aux résistances aux médicaments". La division de
la recherche en santé devra donc faire preuve d'une très grande capacité
d'intégration, d'échange et de partage entre les différents protagonistes
que sont les grands programmes verticaux de santé publique, les hôpitaux,
la faculté de médecine, les centres de recherche, les chercheurs isolés
et les utilisateurs du système de santé. Les besoins sont énormes
: un grand besoin de coordination ; de collaboration institutionnelle
; un besoin de partenariat entre les différents collaborateurs en
terme de VIH-Sida. Les participants, une cinquantaine environ, se
sont recrutés parmi les chercheurs, les responsables des institutions
de recherche, les enseignants de la Faculté de médecine et des sciences
biomédicales de l'université de Yaoundé I. Marthe B. BASSOMO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j22122003&idart=12977&olarch=j18122003
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Sida
/ Le Pr. Anomah Ngu persiste : Le chercheur a réaffirmé les vertus
curatives de son vaccin lors d'une conférence de presse hier -
Cameroon
tribune - Cameroun - 17/12/2003 |
"Je suis là aujourd'hui pour informer
le public camerounais et d'ailleurs qu'il existe un espoir contre
le Sida ". On a beau savoir qu'il travaille sur la question depuis
une quinzaine d'années, cette déclaration du Pr. Victor Anomah Ngu
a répandu une forte émotion au sein de l'assistance venue nombreuse
à la conférence de presse donnée par le chercheur hier à l'hôtel Hilton
hôtel de Yaoundé. C'est donc autour de la question que le gros des
débats a tourné. Lire la suite |
JNV
: lancement de la 2e phase synchronisée Ghana/Burkina - Sidwaya
- Burkina Faso - 16/12/2003 |
Le district sanitaire de Pô et le district
sanitaire de la région Kassena-Nankana au Ghana se sont retrouvés,
vendredi 5 décembre à Paga, village ghanéen frontalier du Burkina
pour le lancement de la deuxième phase des JNV synchronisées. Lire
la suite |
Laser
à faible intensité : La nouvelle thérapie présentée à Abidjan
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 16/12/2003 |
Plus besoin d'un scalpel dans la chirurgie,
ni d'aiguilles métalliques dans l'acupuncture, ni de produits à avaler
pour régler vos problèmes de tension artérielle… Le Pr Mac Bia, Américain
d'origine vietnamienne, a mis au point un véritable traitement miracle
: le laser à faible intensité ! Lire la
suite |
Antirétroviraux
: Les fabricants lâchent du lest. Deux firmes pharmaceutiques européennes
autorisent la fabrication de certains de leurs médicaments en génériques
- Mutations
- Cameroun - 16/12/2003 |
GlaxoSmithKline et Böhringer Ingelheim,
deux sociétés pharmaceutiques anglaise et allemande, autorisent la
fabrication à grande échelle en Afrique du Sud de versions génériques
de leurs médicaments contre le Sida. Ces derniers accorderont aux
fabricants de médicaments génériques davantage de licences de production
de leurs antirétroviraux, seuls médicaments efficaces contre le sida.
Elles en sont convenues mercredi dernier, en commun accord avec l'association
Treatment action campaign (Tac), En terme de rentabilité, les deux
firmes ne percevront que 5% de droits sur les ventes des versions
génériques de leurs antirétroviraux dans ce pays fortement touché
par la pandémie (soit 13% du total mondial). En outre, la Commission
sud-africaine de la concurrence a déclaré qu'elle ne sanctionnerait
pas Glaxo pour attitude anticoncurrentielle et qu'un accord similaire
était à l'étude avec Böhringer. Lire la
suite |
Le
ministre Alain Yoda à la clinique Suka - Sidwaya
- Burkina Faso - 15/12/2003 |
Le ministre de la Santé, Alain B. Yoda
a effectué une visite officielle à la clinique Suka, vendredi 12 décembre
2003. Cette visite avait pour objet de faire découvrir au ministre
de tutelle, ladite structure ainsi que les services offerts. C'était
en présence de Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l'Etat, présidente
de la Fondation Suka. La quasi-totalité des infrastructures de la
clinique Suka a été visitée par le ministre de la Santé, Alain Yoda
et son staff. Des salles d'hospitalisation au bloc chirurgical, le
dépôt pharmaceutique, le laboratoire, le service de radiologie, la
morgue, toutes les portes ont été ouvertes aux hôtes de Mme Chantal
Compaoré. De cette visite guidée, il ressort que la clinique Suka
est une structure sanitaire d'une capacité de 86 lits installés dans
des chambres dont le prix varie entre vingt mille (20 000) et trois
mille (3 000) FCFA. La clinique qui reçoit environ 200 personnes par
jour, fonctionne 24 heures sur 24. Elle fait aussi du social en ce
sens qu'elle offre des soins gratuits aux enfants abandonnés ou orphelins.
A l'issue de la visite, la clinique a reçu les félicitations du ministre
Yoda. Il a estimé que la clinique de la Fondation Suka répondait aux
normes des établissements sanitaires d'envergure : technicité, qualification
du personnel et surtout propreté des lieux. Toutefois, des difficultés
ont été relevées par le personnel. Il s'est agi surtout d'une insuffisance
en sages-femmes (au nombre de 9 actuellement), en techniciens de laboratoire
et en médecins spécialistes. Ces difficultés ont été formulées en
doléances auprès du ministre de la Santé. Ce dernier a relevé que
l'insuffisance en personnel sanitaire avait une dimension nationale
au Burkina Faso. Néanmoins, il a promis de prêter à la clinique Suka
quelques-uns des 74 spécialistes qui seront disponibles, courant 2003-2004.
Au-delà de la clinique Suka, le ministre Alain B. Yoda a inscrit cette
visite dans le cadre d'une dynamique nouvelle que le ministère de
la Santé veut engager avec tous ses partenaires. Dans ce sens, il
a affirmé que son département "va appuyer le secteur privé aussi bien
en personnels qu'en équipements en vue de mettre en place un système
de santé intégré et efficace pour le bonheur des populations burkinabè".
La visite s'est terminée avec une remise de cadeau au ministre Yoda
qui a par ailleurs, signé le livre d'or de la clinique Suka. Alassane
KARAMA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_15_12/societe_3.htm |
Une
campagne contre la filariose lymphatique - Sidwaya
- Burkina Faso - 15/12/2003 |
Sous l'égide du ministère de la Santé,
a été lancée samedi dernier à Bobo-Dioulasso, une campagne de traitement
de masse contre la filariose lymphatique communément appelée éléphantiasis.
La cérémonie a eu pour cadre le Boulevard Eboué. Elle était présidée
par le secrétaire général représentant le ministre de tutelle en présence
des autorités du Houet. Cette campagne nationale lancée à partir de
Bobo-Dioulasso s'inscrit dans le plan décennal de développement sanitaire
du ministère de la Santé. A travers ce plan, ledit ministère a ciblé
un certain nombre de maladies dites prioritaires avec des objectifs
d'éradication, d'élimination ou de contrôle. Sont de celles-là, la
filariose lymphatique, maladie invalidante transmise par les moustiques
et due à la mauvaise hygiène environnementale. A l'échelle mondiale,
cette maladie affecte environ 120 millions de personnes dont plus
de 40 millions sont gravement handicapées ou défigurées. Aussi, une
étude réalisée au Burkina Faso révèle la présence de la filariose
lymphatique sur toute l'étendue du territoire nationale. A cause du
fardeau socioéconomique que cette maladie impose à nos populations
alors qu'il existe des possibilités de traitement, le ministère de
la Santé a mis en place un programme national d'élimination dont le
démarrage est intervenu en septembre 2001 dans la région sanitaire
du Sud-Ouest. Le lancement de la présente campagne de traitement de
masse s'inscrit dans ce programme. Huit régions sanitaires sont concernées.
A en croire le secrétaire général du ministère de la Santé, le professeur
Dominique Kyelem, la mise en œuvre progressive de ce programme doit
permettre la couverture du territoire national en fin 2004. La présente
campagne verra la distribution de plus de 5 700 000 comprimés d'Albendazole
et de 17 millions de comprimés d'Ivermectine. Les médicaments ainsi
préconisés sont non seulement efficaces contre la filariose lymphatique
mais constituent aussi de puissants déparasitants. Au total, plus
de 6 millions de personnes âgées de 5 ans et plus, réparties dans
5 985 villages et secteurs, seront traitées. De même, cette campagne
mobilisera en plus du personnel de santé des régions concernées, 11
970 distributeurs communautaires. La filariose lymphatique, a précisé
le Pr Kyelem, fait partie de la liste restreinte de maladies à élimination
possible, raison pour laquelle personne ne doit rester en marge de
la présente campagne. Frédéric OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_15_12/societe_3.htm |
CHU
de Yopougon : Aventis équipe le service de pédiatrie - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 13/12/2003 |
Pour les usagers et le personnel du service
de pédiatrie du CHU de Yopougon, un nouveau contrat médical est en
marche. Moins anxieux seront les uns et les autres après ce don d'un
lot de matériel de réanimation fait mardi au nom de la Fondation Aventis,
société entièrement consacrée aux vaccins, par son directeur Zone
Afrique francophone, Mme Sabine Chevalier-Peyret. La cérémonie était
placée sous la présidence du ministre d'Etat, ministre de la Santé
et de la Population, représenté par son chef de cabinet, M. Bohui
Yao Martin. Le coût de cet investissement (3 036 096 F) composé de
trois débitmètres d'oxygène, trois barboteurs humidificateurs complet,
un régulateur de pression, deux ballons de ventilation, un tensiomètre
nourrisson et un laryngoscope, n'a aucune mesure avec son utilité.
"Il nous aidera à améliorer la prise en charge des urgences et des
détresses", s'est réjoui le Pr Timité Adjoua, chef du service de Pédiatrie
médicale ; un service de grande anxiété avec un taux de mortalité
passé de 4% en 1994 à 10% en 1998. Le CHU de Yopougon, soulignera
son directeur, M. Kangah Miessan, est un "établissement sinistré"
dont la réhabilitation du plateau technique (priorité des priorités
aujourd'hui) nécessite la bagatelle de 12 milliards de francs. Le
geste de la Fondation Aventis, inutile de le souligner, est une contribution
qu'il a vivement saluée. Le représentant du ministre de la Santé a
fait de même. E. KODJO
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Soins
des yeux : Le camp ophtalmologique du HMA a ouvert ses portes
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 11/12/2003 |
Au moins 50 malades de la cataracte (opacification
du cristallin qui entraîne une baisse de l'acuité visuelle), pourront
être soulagés grâce à des opérations gratuites pratiquées par les
médecins Yaron Lang et Yoav Vardiger, tous deux israéliens. La cérémonie
d'ouverture de ce camp logé au HMA, s'est déroulée mercredi en présence
de son Excellence Daniel Kedem, ambassadeur d'Israël en Côte d'Ivoire
et des ministres d'Etat, de la Santé et de la Défense, Mabri Toikeusse
et Amani René. Durant une dizaine de jours, les malades retenus (environ
6 par jour) après consultation par l'équipe du médecin colonel néan
auront donc une prise en charge. Les élus sont les personnes âgées
de 45 à 60 ans, pouvant mieux supporter une anesthésie locale. L'ambassadeur
a qualifié cette opération gratuite d'acte purement humanitaire et
amical, tendant à alléger les souffrances des malades et qui s'inscrit
également dans le prolongement de la coopération médicale entre Israël
et la Côte d'Ivoire". Quand on sait le coût d'une opération de cataracte
en Côte d'ivoire (environ 306.000F) on ne peut que saluer cette initiative,
ont exprimé les ministres d'Etat de la Santé et de la Défense. Ils
ont par conséquent exhorté, les officiers médecins militaires à profiter
de ce camp pour soulager le maximum de patients et à faire le suivi
médical post-opératoire avec la plus grande conscience professionnelle.
MAYANE YAPO
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