L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2003 |
Hôpital
Aristides Le Dantec et politique de prévention : Le réalisme face
aux urgences - Le
soleil - Sénégal - 23/09/2003 |
Samedi dernier, le chef de l'Etat a
mis l'accent sur deux sujets essentiels du secteur de la santé : l'hôpital
Aristides Le Dantec, une des premières référence du système de santé
national et l'un des plus grands et des plus anciens d'Afrique (il
a été construit en 1912), et sur la politique de prévention. En révélant
les statistiques journalières sur l'Hôpital Aristides Le Dantec, une
faiblesse de la subvention de l'Etat, la vétusté de ses bâtiments,
le caractère obsolète de ses équipements et les angoisses de ses personnels
sur son éventuelle délocalisation vers la banlieue, le directeur de
cette structure, M. Falilou Diop, aurait dû, en réalité, aller au
fond des choses et dire les véritables problèmes qui y subsistent,
depuis plusieurs décennies et jusqu'aujourd'hui, de façon larvée.
Saisissant la balle au rebond, le président de la République n'a pas
manqué, en un quart de tour, de lui répondre en soulignant fortement
son ambition de moderniser le système hospitalier et de le rendre
accessible à toutes les couches de la population, à lui octroyer un
cadre adéquat, qui prend réellement en compte les réalités culturelles
et sociologiques africaines. Lire la suite |
Santé
en Afrique : Le Père Noël ne viendra pas... - Le
pays - Burkina Faso - 23/09/2003 |
L'Américain Bill Gates, le fondateur
de Microsoft, n'a pas que des machines à calculer dans la tête. Il
a aussi un grand cœur. Sa fondation vient de poser un acte majeur
pour la lutte contre le paludisme en Afrique, en octroyant 168 millions
de dollars au Mozambique. Le milliardaire américain, sans doute effaré
par les dégâts que continue de faire cette épidémie en Afrique, a
mis la main à la poche. Sa contribution touche à un aspect vital de
la santé en Afrique : la recherche. Lire
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Situation
des enfants : Madagascar n'est pas en bonne position - L'express
- Madagascar - 23/09/2003 |
Des programmes ont été conçus pour résoudre
les problèmes affectant les enfants malgaches et leurs droits, en
mettant surtout l'accent sur la santé, la nutrition, l'éducation ainsi
que l'eau et l'assainissement avec une attention particulière pour
la défense des droits de l'Enfant, la lutte contre le Vih/sida et
la préparation d'urgence face aux catastrophes naturelles. Et ce,
dans le but de contribuer à l'amélioration de leurs conditions de
vie dans un environnement décent et plein d'avenir. Lire
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Hôpital
Gynéco-obstétrique : Les premiers responsables sont nommés. Le Pr.
Doh Sama Anderson et Elie-Célestin Ngaméni ont été installés vendredi
dernier - Mutations
- Cameroun - 22/09/2003 |
Une cérémonie sobre : pas de flonflon
particulier, pas de groupes de danses folkloriques, pas d'estrade
provisoire construite à la hâte, pas de décoration spéciale, pas de
foule. Dans le parking de l'hôpital, quelques grosses voitures et
une mobilité inhabituelle de personnes attirent l'attention et suscitent
des questions. Peu de gens sont au courant de la désignation de nouveaux
responsables de l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé
(Hgopy). Le décret No 2003/206 du 18 septembre 2003 les nommant, a
été rendu public jeudi dernier à 20h. Le ministre de tutelle, Urbain
Olanguena Awono, en partance pour une mission aux Etats unis a immédiatement
programmé leur installation pour le lendemain à 15h. Les parents et
amis présents à Yaoundé sont venus avec des fleurs pour être témoins
de l'évènement. Lire la suite |
Inauguration
de la radiologie numérisée à l'hôpital le dantec - Me Abdoulaye Wade
: "Mon ambition est de poursuivre la modernisation du système hospitalier"
- Le soleil
- Sénégal - 22/09/2003 |
Le président de la République, Me Abdoulaye
Wade, a déclaré que sa démarche, depuis l'Alternance, est de moderniser
le système hospitalier sénégalais et de le rendre plus proche et réellement
accessible à toutes les couches de la population où qu'elles se trouvent
à Dakar et à l'intérieur du pays. Le chef de l'Etat a fait cette déclaration
à l'hôpital Aristides Le Dantec (HALD) où il était avec son épouse,
Mme Viviane Wade, le Premier ministre, M. Idrissa Seck, le ministre
de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, et de nombreuses
personnalités du monde médical et du corps diplomatique, pour y procéder
à l'inauguration de la nouvelle unité de radiologie numérisée. Lire
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L'Est
sous la moustiquaire : Les femmes enceintes de la province ont désormais
de quoi prévenir le paludisme - Cameroon
Tribune - Cameroun - 22/09/2003 |
L'opération de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées
aux femmes enceintes est arrivée à son terme par l'étape de Bertoua.
Depuis le démarrage de cette vaste campagne en avril dernier à Douala,
les responsables du ministère de la Santé publique ont sillonné
toutes les provinces du pays, pour sensibiliser les populations
sur l'importance de la moustiquaire, dans la prévention du paludisme.
Vendredi, le secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou
a fait le déplacement de Bertoua pour sensibiliser les femmes enceintes,
à s'engager résolument dans la lutte contre le paludisme, premier
problème de santé publique au Cameroun. La cérémonie s'est déroulée
à l'esplanade du centre d'approvisionnement pharmaceutique provincial
de l'Est, avec près de mille femmes enceintes, qui ont exprimé leur
gratitude au gouvernement. A travers cette distribution gratuite
des moustiquaires imprégnées d'insecticide, il s'agit de prévenir
les accès palustres, protéger les grossesses, et permettre la naissance
des enfants en bonne santé. A ce jour, on estime à deux millions,
les cas d'accès palustres notifiés par les formations sanitaires
chaque année au Cameroun. De source proche du Comité national Roll
Back Malaria, le paludisme représente 40 à 45% des consultations
dans les formations sanitaires, 50% des cas de maladie chez l'enfant,
35 à 40% des causes de décès chez l'enfant de moins de cinq ans,
26% des arrêts maladie et 40% des dépenses annuelles des ménages
pour la santé. Ce sombre tableau incite donc les pouvoirs publics
à faire de la lutte contre cette maladie, une priorité. Grâce à
la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées, le Minsanté
voudrait assurer la protection des populations vulnérables, en particulier
les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. Les spécialistes
affirment que la pratique de la moustiquaire imprégnée permet de
diminuer d'au moins 20% les décès liés au paludisme. Le gouvernement,
par l'entremise des ressources PPTE, a lancé l'opération d'achat
et de distribution de 150 000 moustiquaires. Cette première livraison
sera complétée par 660 000 moustiquaires dans la seconde phase de
l'opération. En remettant symboliquement les moustiquaires à un
échantillon de 15 femmes enceintes, le secrétaire d'Etat à la Santé
publique a émis le vœu que ses collaborateurs des services extérieurs
ne détournent pas ce matériel. En marge de cette opération, Alim
Hayatou a remis un don de médicaments au médecin chef du district
de santé de Bertoua. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j22092003&idart=10879&olarch=j22092003
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Dr
Denis Gardeur, expert en imagerie médicale nouvelle : "La fracture
numérique n'est pas inéluctable" - Le
soleil - Sénégal - 22/09/2003 |
Le Pr. El Hadj Niang, chef du service
de radiologique de l'hôpital Aristides Le Dantec, et le Dr Denis Gardeur,
spécialiste d'imagerie médicale nouvelle et expert auprès du ministère
français de la Santé, ont indiqué les nombreux avantages que l'on
peut tirer de cette unité de radiologie numérisée. Selon le Pr. El
Hadj Niang : "c'est une première expérience en Afrique de l'Ouest
qui constitue un brillant exemple d'intégration des nouvelles technologies
et des sciences médicales". Il a rendu un vibrant hommage à Mme Viviane
Wade, présidente de l'Association "Education-Santé", qui a réalisé
ce projet au bénéfice du Sénégal. Cet outil va permettre, a confié
le Pr. El Hadj Niang qui a jugé ce projet de progressiste et utile
pour le Sénégal, de substituer l'image numérique en ligne au cliché
radiologique, d'établir une communication médicale à partir des technologies
nouvelles que sont l'informatique et les réseaux de communications
Intranet (dans l'hôpital) et Internet (accessibles par d'autres sites
extérieurs). L'appareillage requis est constitué, a expliqué le spécialiste
sénégalais de la source de rayons X (inchangée), de la plaque photostimulable
ou écran radio luminescent à mémoire (ERLM), d'un lecteur de plaque
qui récupère l'image lumineuse de la plaque pour la transformer en
image numérique, avant de la transférer au serveur, quatrième maillon
de cette chaîne. Cet appareillage dernier cri, mais simple dans la
manipulation, permet la gestion des images et des dossiers des patients.
Le serveur constitue l'interface, d'une part, entre le service de
radiologie et le réseau hospitalier via un câblage et, d'autre part,
entre l'hôpital et le monde entier par Internet. "Si vous avez un
blessé d'un accident de la route à Ourossogui (région de Matam) par
exemple, les radiographies peuvent être envoyées rapidement vers des
spécialistes à Dakar qui pourront voir si le patient doit être évacué
sur la capitale ou prescrire la meilleure conduite à tenir sans avoir
à déplacer le malade", a encore expliqué le Pr. El Hadj Niang. Pour
sa part, le Dr Gardeur a indiqué que ce nouvel équipement informatique
est à la pointe des progrès technologiques médicaux. "Il va faciliter,
dans des délais très courts, des explorations radiologiques moins
coûteuses, sans limitation par le budget film, de meilleure qualité,
et pouvant être archivées et télétransmises, a confié le praticien
français. Il a précisé que le Sénégal importe chaque année 500.000
films radiologiques (comportant des produits toxiques) pour un coût
de 250 millions de Fcfa. Il a souligné aussi que la ''web - radiologie''
numérisée, qui est une "solution pour la radiologie africaine du 20ème
siècle", a des atouts sur le plan économique et permettra, selon le
Dr Gardeur, "un meilleur accès aux soins de qualité, y compris pour
les plus démunis". Précision de taille du Dr Gardeur : "la population
sénégalaise n'accède qu'à moins de 4% de la consommation radiologique
par rapport aux populations européennes et nord-américaines. Ceci
montre, en plus d'autres expériences réussies au Sénégal, que la fracture
numérique n'est pas inéluctable et qu'il existe des solutions numériques
qui permettront à Dakar et au reste du Sénégal et de l'Afrique de
bénéficier des derniers progrès technologiques", a conclu le Dr Gardeur.
F.DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30742&index__edition=9992 |
Médecine
traditionnelle : Les "docteurs" de l'informel à l'honneur -
Walfadjri - Sénégal
- 21/09/2003 |
Au Mali ou au Burkina Faso, la pratique est consacrée par la loi.
Au Sénégal, seul un vide juridique lui permet encore d'exister.
Et pourtant les tradipraticiens constituent le premier recours de
80 % de la population. Là voilà consacrée par l'Oms, à travers une
journée mondiale. Lire la suite
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"Journées
de Médical International" - Bilan largement positif au point que Mahajanga
accueillera l'édition 2004 - L'express
- Madagascar - 20/09/2003 |
Ce qui a déterminé les organisateurs
à monter prochainement ce genre de manifestations dans les provinces.
De plus, les journées axées sur l'imagerie, le sida et les équipements
médicaux se sont révélées opportunes pour établir une plate-forme
d'échanges entre des participants d'horizons scientifiques divers,
issus des secteurs public et privé, les agents médico-sanitaires,
les organismes concernés, ainsi que les représentants des fournisseurs,
en vue d'acquérir une meilleure connaissances sur les performances
de notre société de distribution". Ces propos sont ceux de Pierre
Mondy, directeur-gérant de "Médical International", hier, en dressant
le bilan de cette réunion d'envergure dans le domaine de la santé
à Madagascar. Auparavant, cette dernière journée avait été consacrée
au thème du jour, à savoir, comment établir un plan de diagnostic
avant une intervention impliquant l'imagerie et le laboratoire. La
consolidation du plateau technique s'avère ainsi nécessaire pour améliorer
la qualité de service en fonction des besoins des usagers et, surtout,
pour que les services de santé soient accessibles à tous. M. Mondy
a également relevé que les nouvelles techniques de numérisation et
d'automatisation des laboratoires ont particulièrement intéressé l'assistance
durant ces journées, tout en rappelant qu'en tant que société privée
malgache, "Médical International" est toujours prête à épauler le
ministère de la santé et les organismes concernés afin d'illustrer
la fameuse trilogie dans le cadre des "3P". Un équipement médical
n'est jamais pertinent s'il n'est pas accompagné d'un volet maintenance
et entretien et d'une formation appropriée du personnel, toujours
selon Pierre Mondy. Chez "Médical International", cette formation
spécifique se fait auprès des fabricants des matériels fournis pour
que les équipements utilisés le soient conformément aux normes exigées.
Notons, enfin, que ce sera la ville de Mahajanga qui abritera les
"Journées Médical International" en 2004, d'ores et déjà placées sous
le thème du "Laboratoire". Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15451&r=4&d=2003-09-20
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Auto-médication
: Le danger des médicaments périmés dans la rue- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 19/07/2003 |
Il n'est pas rare de voir des personnes
consommer des médicaments prohibés achetés sur la place du marché,
avec des marchands ambulants qui n'ont aucune connaissance pharmaceutique.
Parmi ces produits figurent des médicaments périmés qui sont remis
sur le marché et qui constituent de véritables dangers pour la population.
Lire la suite |
Vaccin
antisida : Les chercheurs optimistes, mais encore loin du but
- Walfadjri - Sénégal
- 19/09/2003 |
Un vaccin préventif contre le sida était encore un point éloigné
à l'horizon. En fait, la recherche sur les anticorps neutralisant
le Vih en est à ses balbutiements, ce qui rend improbable l'arrivée
d'un vaccin préventif à court ou même moyen terme. Lire
la suite
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Alain
Moka inaugure les nouveaux équipements de l'hôpital pédiatrique de
Mikalou (Talangaï) - Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 19/09/2003 |
L'hôpital Marien-Ngouabi,
situé au croisement de la rue Ngoko et de l'avenue Marien-Ngouabi,
au nord de Brazzaville, vient de recevoir un grand bâtiment annexe
faisant office de structure sanitaire. Inaugurée le 16 septembre par
le ministre de la Santé Alain Moka qui avait à son côté André Meyer,
directeur de l'Agence française de développement, cette structure
permettra de désengorger le Centre hospitalier universitaire et l'hôpital
de base de Talangaï dans le domaine de la santé infantile. D'un coût
global de 750 000 000 francs CFA, la nouvelle annexe de l'hôpital
comprend une salle d'accueil, une pharmacie et trois salles d'observation
destinées à recevoir les enfants de 0 à 4 ans, 5 à 10 ans et plus,
ainsi qu'une salle de soins et un bureau médical.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=4200 |
Programme
d'élimination de la lèpre - L'express
- Madagascar - 19/09/2003 |
Atteindre un taux de prévalence inférieur
à un cas pour 10.000 habitants d'ici fin 2005. Tel est l'objectif
du programme national d'élimination de la lèpre (Pnel), qui a fait
l'objet d'une séance de travail qui s'est déroulée hier dans les locaux
du ministère de la Santé à Ambohidahy, sous l'égide du Ministre Andry
Rasamindrakotroka avec la délégation conjointe conduite par le directeur
régional de l'Oms en Afrique, le Dr Ebrahim Malick Samba. L'élaboration
de la stratégie nationale dans le cadre de ce programme fut au centre
des discussions, et l'élimination de la lèpre figure parmi les priorités
du département de la Santé et ses partenaires, étant un des volets
défini dans le business plan du ministère. Afin d'atteindre cet objectif,
la performance du Pnel devra être améliorée ainsi que la prise en
charge des cas de lèpre, et ce, par le biais d'une descente sur terrain
des équipes sanitaires mobiles afin d'identifier les malades d'une
part ; et surtout de convaincre les malades de la lèpre et leurs familles
de ne plus se cacher pour qu'ils puissent être traités et soignés
convenablement d'autre part. Entre autres, il a été souligné que le
renforcement du plaidoyer pour l'élimination de la lèpre ainsi que
la réduction de la proportion des invalides chez les nouveaux cas
doivent être considérés dans le Pnel, mais faute de moyens et d'insuffisance
en outils nécessaires pour la mobilisation sociale et la formation,
sans omettre la mauvaise gestion des médicaments au niveau périphérique,
les conditions ne permettent pas de réaliser cette performance. ACTIONS
Des efforts ont été déjà déployés par le ministère de la Santé en
collaboration avec les organismes partenaires pour que les cas de
la lèpre soient améliorés tels que la formation/recyclage du personnel
de la santé dont 286 médecins et 179 paramédicaux formés. Aucune rupture
de stock en médicaments n'a été constatée au niveau central et périphérique
et la bacilloscopie pour les cas douteux a été réinstaurée et assurée
par un médecin et 16 laborantins formés. Par ailleurs, à part la mise
en place d'un système de décision rapide et efficace, notamment dans
les provinces à problèmes comme ceux de Mahajanga, Toamasina, Fianarantsoa
et Antananarivo, le partenariat public-privé n'a pas été négligé.
51 Ong ont été identifiés dans 15 districts de santé hyper-endémiques
de 4 provinces en juin 2003, la communication pour le changement de
comportement a été renforcée ainsi que la mobilisation des groupements
communautaires; le Pnel a été également restructuré par la nomination
et la formation des 12 responsables provinciaux, et enfin, les responsables
des districts sanitaires ont été dotés de moyens logistiques. Mais
beaucoup reste à faire dans ce Pnel si on veut bien atteindre l'objectif,
et la délégation conjointe est prête à apporter sa contribution dans
ce programme pour que l'élimination de la lèpre soit vraiment effective.
En guise de reconnaissance de la part du gouvernement malgache, Dr
Ebrahim Malick Samba de l'Oms a été décoré Commandeur de l'Ordre national;
Yohei Sasakawa, président du Nippone Sasakawa Health Memorial Foundation,
et André Récipon, président d'honneur de l'association française Raoul
Follereau ont été décorés Officier de l'Ordre national. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15429&r=4&d=2003-09-19
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Dr
Didier Mukendi : "A l'hôpital général de Tshikapa on opère à l'aide
des lampes-tempêtes par manque d'électricité" - Digitalcongo
- RD Congo - 19/09/2003 |
A travers une interview accordée au journal
Observateur, Dr Didier Mukendi, médecin-directeur dudit hôpital, expose
les difficultés auxquelles se trouve confronté cet hôpital qui jadis
était un bijou et faisait la fierté de la contrée. Aussi paradoxal
que cela puisse paraître, cet hôpital manque de tout ce qui doit faire
de lui un réel hôpital ; manque d'eau, d'électricité, de médicaments…
La nuit les opérations se font à l'aide des lampes-tempêtes. Autrefois,
un bijou qui faisait l'honneur de la ville de Tshikapa dans la province
du Kasaï-Occidental, l'Hôpital général de Tshikapa présente aujourd'hui
l'image d'un parent pauvre. Il fait face à plusieurs problèmes dont
le manque d'eau, de médicaments, d'électricité etc. Par manque d'électricité,
les opérations se font avec une lampe torche ou tempête. Lors de notre
dernier séjour dans cette ville, le médecin directeur de cet hôpital,
Dr. Didier Mukendi nous a accordé une interview dans son bureau de
travail. Dans cet entretien, il relève les difficultés multiples que
rencontre l'hôpital tout en lançant un appel aux organismes et hommes
de bonne volonté afin qu'ils soutiennent cette institution médicale
qui se meurt. Lisez plutôt l'intégralité
de cet entretien |
Dispensaire
d'ophtalmologie de Bopp : Une lueur pour tous ceux qui n'y voient
pas - Walfadjri
- Sénégal - 19/09/2003 |
Le dispensaire d'ophtalmologie de Bopp est un formidable outil
de lutte contre la marginalisation médicale de la frange la plus
défavorisée de la population du pays. Il prend en charge plus de
25 % de l'activité ophtalmologique à des tarifs sociaux. Un tremplin
pour une réintégration dans la vie active. Le centre Ahmadou Malik
Gaye est en fait plus connu sous le nom : "Centre de Bopp". Lire
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Santé
publique : Un nouveau cas de poliovirus au Burkina - Sidwaya
- Burkina Faso - 18/09/2003 |
Le laboratoire régional
de l'OMS à Abidjan (RCI) a confirmé aux autorités du ministère de
la Santé du Burkina la présence d'un cas de poliovirus sauvage type
I dans le district sanitaire de Yako le 4 septembre dernier. Ce nouveau
cas survient après deux autres découverts à Sebba et à Bogandé respectivement
en juillet et en novembre 2002. C'est à Ouonon bourgade implantée
sur les rives de barrage Oumarou Kanazoé et située à 19 km au nord
de Yako que le cas de poliovirus a été détecté. Le porteur de ce virus
est un garçonnet de 4 ans. Selon les investigations menées à Ouonon
de façon concertée par des équipes du ministère de la Santé, de l'OMS
et du district de Yako, Kalaga Daouda n'a reçu aucune dose d'antigène
ni en Programme élargi de vaccination (PEV) de routine, ni lors des
Journées nationales de vaccination (JNV) depuis sa naissance et ne
possède pas de carnet de vaccination. Ses parents résidaient à Soubré
(RCI) , jusqu'au mois de décembre dernier. La famille est arrivée
au Burkina Faso après les JNV 2002. En effet, le début de la maladie
remonte au 19 juillet 2003, les prélèvements des selles le 23 juillet
2003. Aujourd'hui, on note chez l'enfant une paraplégie flasque aiguë
des deux membres inférieurs. Il faut ajouter que le frère cadet de
Kalaga Daouda présente une importance fonctionnelle du membre inférieur
gauche. Des dispositions sont prises pour faire des prélèvements de
selles pour confirmation ou infirmation d'un autre cas de poliovirus.
Lui aussi n'a jamais reçu d'antigène. A ce jour, selon le médecin-chef
du district M. Victor Nana, on ne connaît pas encore la provenance
de ce poliovirus sauvage qui habite l'infortuné Kalaga Daoudou, tellement
les interrogations sont nombreuses. Cette nouvelle découverte de poliovirus
sauvage prouve la persistance de sa circulation au Burkina et dans
la sous-région hypothéquant ainsi le processus de certification d'ici
à 2005. Une riposte conséquente est donc recommandée lors des prochaines
JNV prévues du 22 au 26 octobre si l'on veut bouter ce fameux poliovirus
hors du Burkina. Belibi Francis Yaro AIB Passoré
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_18_09/sidwaya.htm |
1ère
journée africaine de la médecine traditionnelle ; les tradi-praticiens
peuvent compter sur l'appui du ministère de la Santé - Digitalcongo
- RD Congo - 18/09/2003 |
C'est hier que la journée
africaine de la médecine traditionnelle a été célébrée au Congo en
présence des autorités gouvernementales de la Santé publique et aussi
du représentant de l'OMS en Rdc. De cette manifestation on peut retenir
l'appui des instances officielles de la Santé publique envers la médecine
traditionnelle avec laquelle elle pourra compter désormais. Lire
la suite |
Le
tableau noir de la fièvre jaune - Cameroon
Tribune - Cameroun - 18/09/2003 |
Le Cameroun est parmi les pays les plus touchés par l'hépatite
B. Le Programme élargi de vaccination engage l'offensive. Entre
1987 et 1991, les maladies terminales du foie, selon une étude du
ministère de la Santé publique, étaient la deuxième cause de décès
à l'Hôpital central de Yaoundé et la maladie du foie, une cause
principale au Centre hospitalier et universitaire (CHU) entre 1985
et 1989. Ces données illustrent parfaitement que le Cameroun est
l'un des pays endémiques pour l'hépatite virale B, communément appelée
fièvre jaune. Le taux de prévalence se situe autour de 8 %. Cependant,
la vaccination contre cette maladie n'a jamais été intégrée dans
le Programme de vaccination élargi (PEV) de routine, depuis sa création
en 1976. Appuyé par ses partenaires au développement, le gouvernement
a pris la résolution de combler le vide. Ainsi, à partir du 1er
juillet de l'année prochaine, l'administration du vaccin contre
l'hépatite virale B sera lancée sur l'ensemble du territoire national.
C'est le sujet inscrit à l'ordre du jour d'une réunion présidée
hier par le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono,
dans la salle de conférences de son département ministériel. Au
cours de cette concertation, il était notamment question de l'examen
et de la validation du plan d'action national, ainsi que de la requête
présentée à Gavi (Global Alliance of Vaccins and Immunisation) ou
Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, et au Fonds
mondial pour les vaccins pour l'introduction du vaccin contre l'hépatite
virale B dans le PEV. " L'engagement du gouvernement reste permanent
et fort pour l'éradication des maladies évitables par la vaccination
", a déclaré le ministre de la Santé publique. Urbain Olanguena
Awono a saisi l'occasion pour se féliciter de l'amélioration des
prestations de service de vaccination. En 2001, le taux de couverture
vaccinale était de 43 % ; en 2002, il a atteint 63 %. " Il y a là
un progrès tangible ", a observé le ministre de la Santé publique.
Avant d'ajouter : " Bien sûr, nous restons loin de la cible. Au
cours de cette année, il nous faut réellement réaliser le saut qualitatif.
L'objectif, c'est d'obtenir 75 % ". Pour la vaccination contre l'hépatite
virale B, le taux de couverture escompté est de 70 % en 2004, 75
% en 2005, 80 % en 2006 et 82 % en 2007 et 2008. " Consolider le
progrès et pousser plus loin les efforts " : telle est la détermination
du ministre de la Santé publique. Le virus de l'hépatite virale
B est cent fois plus infectieux que celui du SIDA. La prévalence
sérologique mondiale est d'environ 30 %, soit deux milliards d'individus
atteints, dont 350 millions avec l'infection chronique. Au moins
un million de ces derniers meurent chaque année de cirrhose ou de
cancer primitif du foie. Raphaël MVOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j22092003&idart=10814&olarch=j18092003
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Essais
d'un vaccin contre le paludisme au Mali - Le
soleil - Sénégal - 17/09/2003 |
Le Mali abrite, depuis
le mois de juillet dernier, des essais sur un vaccin contre le paludisme
dans le cadre d'un protocole comprenant des chercheurs du centre de
Recherche et de formation sur le paludisme du département d'épidémiologie
des maladies parasitaires de la Faculté de médecine de Bamako, de
l'Institut national des Allergies et des maladies infectieuses (NIAD)
des Etats-Unis et d'un groupe de partenaires des secteurs publics
et privés, apprend-on dans un communiqué provenant du centre culturel
américain de Dakar. Selon ce communiqué, des études antérieures (Phase
1 et 2 aux Etats-Unis et au Kenya) ont eu à montrer que le vaccin
s'est révélé "inoffensif et efficace" et que les recherches en cours
à cette étape, dans ce pays voisin du Sénégal et qui ont la même endémicité
palustre, veulent confirmer "l'innocuité et le caractère immunogène
de ce vaccin dénommé FMP-1, chez l'humain". Ce sont les premiers essais,
précise le communiqué, que les chercheurs du CRFP malien effectuent
sur cette maladie qui tue chaque année 1 million de personnes sur
les 300 à 500 millions de cas de paludisme dans le monde. Parmi les
partenaires étrangers de cette recherche, le communiqué révèle "le
NIAD, l'université du Maryland à Baltimore (Etats-Unis), la firme
pharmaceutique GlaxoSmithKline qui a créé l'adjuvant du vaccin expérimental
l'AS02A destiné à renforcer la réaction immunitaire, l'institut de
recherche Walter Reed de l'Armée américaine, l'USAID, les ministères
maliens de la Santé et de l'Education et l'OMS. "Cette étude se fait
actuellement sur un échantillon de 40 adultes âgés de 18 à 55 ans
qui seront suivis pendant 1 an, pour analyser les réactions immunitaires
face au plus redouté des parasites agents du paludisme, le Plasmodium
falciparum. Une moitié recevra le vaccin FMP-1, tandis que l'autre,
qui servira de témoin, recevra le vaccin antirabique", note-t-on dans
le communiqué. Ces essais sur le vaccin contre le paludisme font suite
à d'autres essais en Afrique contre cette maladie menés par diverses
équipes de chercheurs françaises et anglaises. Les essais suivis de
la découverte très controversée en Europe et aux Etats-Unis, d'un
vaccin (le SPf66) contre le paludisme très médiatisé ont été ceux
de l'immunologiste colombien Manuel Patarroyo, qui avait fini, d'ailleurs,
devant la levée de boucliers des scientifiques des pays du Nord, par
faire don du brevet de son produit à l'OMS. Signalons que cette recherche
sur le vaccin par cette cohorte de partenaires américains viserait,
selon des sources bien averties, à protéger les troupes et voyageurs
américains dans les territoires tropicaux où le paludisme est endémique.
D'autres recherches devancières ont été couronnées de succès sans
que l'Afrique, terrain d'essais humains, n'en tire aucun profit sanitaire…
FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30598&index__edition=9988 |
Même
les bébés peuvent souffrir d'arthrite - Walfadjri
- Sénégal - 17/09/2003 |
On s'imagine que l'arthrite touche uniquement les personnes âgées.
C'est faux, tout le monde peut en souffrir, les bébés comme les
personnes dans la fleur de l'âge. Deux formes d'arthrite se manifestent
particulièrement chez ces derniers : le lupus érythémateux aigu
disséminé et la spondylarthrite ankylosante. Elles ne se guérissent
pas. Lire la suite
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