L'actualité de la santé en Afrique
Septembre 2003 |
Médecine
du sport - L'express
- Madagascar - 30/09/2003 |
Le "Genou du Sportif" sera le sujet des
3e journées d'orthopédie et de traumatologie du sport qui se tiendront
à La Réunion du 9 au 11 octobre. Une pléiade de professeurs, en l'occurrence
P. Neyret, P. Chambat, R. Verdonk et de docteurs, JP Franceschi, Eric
Noël et T. Conrosier interviendront au cours de ces journées. Le genou
du sportif sera ainsi traité par un radiologue, des médecins du sport,
des chirurgiens orthopédistes, des rééducateurs et des masseurs kinésithérapeutes.
Il va sans dire que les médecins des sports malgaches dont l'association
est dirigée par le Dr Norbert Ramiandrisoa seront représentés à ces
journées dont les objectifs visent à un échange d'expérience, à acquérir
de nouvelles technologies de diagnostic. En outre, ces journées constituent
une formation studieuse et enrichissante pour les médecins du sport
et les kinés, principale cible de ces journées qui font suite au 3e
congrès de médecine du sport tenu à Tana en octobre 2001. R. S.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15711&r=5&d=2003-09-30
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Lutte
contre le paludisme : Don aux ONG de Thiès - Le
soleil - Sénégal - 29/09/2003 |
Les autorités administratives et médicales
de la région de Thiés ont mesuré l'ampleur du paludisme qui a causé
200 décès en 2002, dans leur localité. Face à cette évolution de la
maladie, le Docteur Talla, médecin chef de la région, avec l'appui
de ses supérieurs hiérarchiques et du Gouverneur, a mis sur pied un
vaste programme. C'est dans cette perspective qu'il a initié une campagne
d'information et de sensibilisation à l'endroit des populations avant
le début de l'hivernage. Elle a été axée sur des causeries de proximité
et des assemblées générales dont la dernière en date s'est déroulée
à la Chambre du commerce de Thiès. Lors de cette rencontre, le Docteur
Talla a distribué 650 moustiquaires imprégnées au nom du Ministère
de la Santé et de la Prévention aux dirigeants des structures de santé
et des ONG. Le réseau " Siggil Jigeen ", impliqué dans la lutte contre
le paludisme, a reçu le gros lot, soit 250 articles. En outre, 500
moustiquaires ont été distribuées aux citadins et aux villageois suffisamment
motivés pour en faire bon usage. Le médecin chef a saisi l'occasion
pour mettre l'accent sur le fait que le paludisme est la cause de
plus de 8000 cas de décès. Pour ce qui est de la région de Thiés,
sur 330 778 consultations enregistrées en 2002, 123 778 cas de paludisme
ont été relevés. Parmi ces patients, 200 personnes, pour la plupart
des enfants, ont succombé à la maladie. Sans l'implication des populations,
cette maladie risque prendre des proportions plus importantes, de
l'avis du Docteur Talla. Il est à souligner que ces actions sont le
prolongement d'une série de séminaires d'imprégnation organisés par
les médecins chefs des districts sanitaires de Mbour, Tivaouane, Khombole
et Mékhé et Thiadiaye. Ben Cheikh
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=30936 |
Fin
de la 13e Cisma à Nairobi : Abuja en 2005 fera le bilan de l'accès
aux antirétroviraux - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 29/09/2003 |
Le rideau est tombé vendredi après-midi
sur la 13ème édition de la Conférence internationale sur le sida et
les infections sexuellement transmissibles en Afrique (CISMA) par
des constats. Lire la suite |
Prévention
du paludisme à Richard-Toll : Engouement des femmes pour les
moustiquaires imprégnées - Le
soleil - Sénégal - 29/09/2003 |
Le paludisme est le premier
facteur de mortalité et de morbidité avec 8000 décès par an sur les
800.000 à 1 million d'accès palustres enregistrés durant cette même
période. Selon des statistiques du programme national de lutte contre
le paludisme, les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes paient
le plus lourd tribut. Lire la suite |
Méningite
: 6 millions de doses pour protéger l'Afrique - Walfadjri
- Sénégal - 28/09/2003 |
Un nouveau vaccin bon marché contre la méningite a été mis à disposition
en un temps record. Et aujourd'hui l'Oms lance un appel afin d'en
acheter des millions de doses avant le début de la saison de la
méningite. On se rappelle qu'il y a deux ans, ceux qui se battaient
contre cette maladie s'étaient retrouvés impuissants devant l'émergence
d'une souche contre laquelle il n'existait aucun vaccin à prix abordable.
Mais en un temps record, la firme GlaxoSmithKline a résolu la question.
Le nouveau vaccin mis à la disposition de l'Oms coûte environ 650
F la dose. Le défi est de constituer un stock d'urgence destiné
aux pays africains. À cause des impératifs de production, il faut
trouver en quelques jours de quoi acheter six millions de doses.
Chaque année, la méningite sévit en Afrique dans une zone (la ceinture
de la méningite) qui s'étend de l'Ethiopie au Sénégal et dans laquelle
vivent 350 millions de personnes. Elle tue 10 % au moins de ceux
qui sont infectés et en handicape à vie de nombreuses autres. El
Hadj D. SECK
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4798
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Diabète
: L'insuline humaine va remplacer l'insuline animale en novembre au
Sénégal - Le
soleil - Sénégal - 28/09/2003 |
L'insuline humaine va se
substituer à l'insuline d'origine animale à partir du mois de novembre
prochain dans le commerce pharmaceutique pour le traitement du diabète
insulino-dépendant (DID) appelé aussi diabète maigre ou diabète de
type 1. C'est le P. Mamadou Keith Badiane, directeur de la Pharmacie
et du Médicament, qui nous en a fait la révélation. Lire
la suite |
Lutte
contre le Sida, la tuberculose et le paludisme : 9 milliards du Fonds
mondial à la Côte d'Ivoire - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 27/09/2003 |
Vous nous offrez l'occasion de sourire
en ce moment où nous avons le visage très serré en raison des événements
que vit la Côte d'Ivoire". Ainsi s'est réjoui, hier, le ministre de
la Santé et de la Population, le Dr Albert Mabri Toikeuse, lors de
la signature du protocole d'accord de subvention à la Côte d'Ivoire
entre le Programme des Nations unies pour le développement (UNDP)
et le Fonds mondial pour la lutte contre le sida, la tuberculose et
le paludisme. D'un montant de 18 millions de dollars (environ 9 milliards
de FCFA), cette aide était attendue depuis plus d'un an et sa signature
aura connu bien des péripéties. Elle représente la subvention pour
les deux premières années d'un projet de financement d'un montant
total de 55 milliards de francs prévu sur cinq ans. L'accord a été
paraphé par M. Claudio Caldarone, représentant résident du Programme
des Nations unies pour le développement, un représentant du Fonds
mondial, un de la société civile, M. Ako Cyriaque du Réseau ivoirien
des personnes vivant avec le VIH, et le ministre d'Etat, ministre
de la Santé et de la Population, président par intérim de l'Instance
de coordination pays (CCM). Le Fonds mondial de lutte contre le sida,
la tuberculose et le paludisme a vu le jour en juin 2001 à l'issue
d'une session spéciale de l'Assemblée générale des Nations unies sur
le sida, en réponse à la nécessité ressentie par les dirigeants du
G8 d'affecter des ressources supplémentaires à la lutte contre ces
trois fléaux. Il a pour mission de "mettre rapidement à disposition
d'importantes ressources supplémentaires aux acteurs qui peuvent agir
efficacement dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
dans les pays pauvres". Près de deux milliards de dollars US (environ
600 milliards de francs CFA) ont été approuvés, en moins d'un an,
pour des propositions émanant de 85 pays. La proposition soumise par
la Côte d'Ivoire et approuvée par le Fonds vise quatre grands objectifs
: la mobilisation et l'implication des communautés dans la prévention,
l'élargissement de l'accès aux services de conseil et de dépistage,
la réduction de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'accès
aux soins, y compris les thérapeutiques antirétrovirales et le suivi
biologique pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Les fonds seront
logés à l'UNDP, proposé comme récipiendaire principal, et par le gouvernement
ivoirien et par le Fonds mondial, en raison de ses "capacités institutionnelles,
programmatiques et financières". M. Albert Mabri Toikeuse a invité
les structures qui en seront bénéficiaires à en faire un usage judicieux,
le décaissement des 37 milliards restants étant soumis à cette condition.
ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23934
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Malades
insuffisants rénaux : La CNSS offre du matériel médico-technique
- Le pays - Burkina
Faso - 26/09/2003 |
Du matériel technique et des consommables
médicaux pour l'unité d'hémodialyse du Centre hospitalier universitaire
Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou. Coût global des matériels: 15 millions
de FCFA environ. Ces matériels médico-techniques ont été offerts gracieusement
par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui entend soulager
les malades insuffisants rénaux. La cérémonie s'est déroulée hier,
25 septembre 2003, à l'unité d'hémodialyse de l'hôpital Yalgado. Le
geste (voir encadré pour la composition du lot) de la CNSS a été bien
apprécié par Christine Naré, directrice générale de l'Hôpital et le
Pr Jean-Gabriel Ouango, secrétaire général du ministère de la Santé,
qui représentait le ministre. Et pour cause. Bien que les soins se
soient rapprochés des malades insuffisants rénaux burkinabè à la faveur
de la création du centre en décembre 1999, (certains, dans le temps,
devaient se rendre à Abidjan ou en France pour se faire soigner),
au niveau du centre, il s'est toujours posé des difficultés dues au
manque de matériels essentiels. Normal donc que le geste de ce jour,
que le secrétaire général conçoit comme "la traduction d'un humanisme
et d'une citoyenneté bien comprise", représente pour lui, une bouffée
d'oxygène" non seulement pour l'unité d'hémodialyse, mais aussi pour
les malades. Idrissa Zampaligré, directeur général de la CNSS, a affirmé
que la structure n'est pas à son dernier geste. Il a souhaité que
l'appui de la CNSS puisse sauver des vies humaines. Mais au fait,
qu'est-ce que l'hémodialyse? Seydou Kaboré, surveillant d'unité de
soins, définit la dialyse comme un ensemble de procédés d'épuration
extra-renal qui permet d'éliminer les substances toxiques issues du
métabolisme. L'hémodialyse est justement l'une des méthodes de la
dialyse. Actuellement, 25 malades sont soignés dans le centre. Parmi
eux, des malades qui souffrent d'insuffisance rénale aiguë. Ceux-ci
recouvrent leur santé au bout de 2 à 3 semaines de traitement, selon
Seydou Kaboré. Pour les cas chroniques, ajoute-t-il, il faut en moyenne
3 séances par semaine. Le tarif d'une séance est de 71 725 FCFA. L'insuffisance
rénale est liée à certaines maladies comme l'hypertension artérielle,
le diabète, des maladies congénitales comme la drépanocytose.
Composition du lot de matériel : 2 électrocardiographes, 3 aspirateurs
ORL, 10 glucomètres avec stylo piqueur, 1 micro-ordinateur, 1 onduleur,
1 imprimante et des consommables.
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/select.asp?Numero=3554
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Lutte
contre le VIH/Sida : Tout dépend de la volonté des pays développés
- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 26/07/2003 |
L'Afrique est le continent le plus touché
par la pandémie du Sida. Cela n'est pas nouveau, c'est même un vieux
refrain, chanté par tout le monde. Comme l'eau est nécessaire à la
vie, les médicaments antirétroviraux constituent de l'eau de vie pour
les malades du Sida. Mais le fossé qui sépare médicaments et malades
est largement grand. Ne dit-on pas fréquemment que les médicaments
sont au Nord et les malades au Sud. La solution pour ces malades est
donc entre les mains des pays du Nord, qui n'ont en tête pour l'instant
que de dépenser des sommes faramineuses dans la lutte contre le terrorisme.
Lire la suite |
13e
CISMA à Nairobi : Que l'Afrique utilise le coût des décès pour payer
le traitement - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 26/09/2003 |
Pour l'accès aux traitements du sida,
les Africains avec souvent le bénédiction de leur gouvernement n'ont
jamais cessé d'accabler l'Occident. Mais que faisons-nous pour nous-mêmes
avant de tendre la main, avant d'accuser les autres? En exposant hier
matin à la session plénière (la troisième) de la 13eme conférence
sur le sida en Afrique sur ''accès et utilisation des médicaments
antiretroviraux en Afrique'', le docteur Eholié Serge Paul, maître
assistant au service des maladies infectieuses d'Abidjan (très ovationné
après sa présentation) a proposé des voies et moyens qui pourraient
aider l'Afrique à compter sur elle, et avoir un partenariat équilibré
avec l'extérieur. Pour le docteur Eholié, l'accès de l'Afrique aux
médicaments antisida ne peut être total, tant que la communauté, c'est-à-dire
les familles , les entreprises, les ONG et le gouvernement n'ont pas
produit des ressources locales. Et pour produire ces ressources, l'Afrique
pourrait par exemple utiliser le coût des décès, l'argent mis dans
les funérailles. Lire la suite |
Poni
: Lancement officiel de la campagne de lutte contre l'élephantiasis
- Sidwaya
- Burkina Faso - 26/09/2003 |
La province du Poni a abrité la cérémonie
de lancement officiel de la campagne de lutte contre la filariose
lymphatique ou éléphantiasis Cette maladie paralysante de par l'invalidité
qu'elle entraîne, est transmise par l'anophèle. Radio Gaoua, en collaboration
avec l'ONG Handicap international et les structures sanitaires de
la ville, ont lancé une campagne d'information, de sensibilisation,
des théâtres forums et des débats avec la troupe ATT de Gaoua, en
vue de lutter contre la maladie. Des produits comme l'ivermectine
et autres ont également été distribués aux malades. Selon Ousséni
Badini de Handicap International, les chiffres de l'Organisation mondiale
de la Santé (OMS) parlent de 120 000 000 de personnes touchées dans
le monde par cette maladie. Au Burkina Faso, la province du Poni est
la plus touchée, de par sa situation géographique avec les autres
pays longeant le Mouhoun. L'action de Handicap International s'inscrit
dans le cadre de la prévention secondaire des cas déjà déclarés, a
indiqué M. Badini. Sié Léger Somé
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_26_09/sidwaya.htm |
L'Onusida
donne 60 millions pour les projets novateurs - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 25/09/2003 |
Le Programme commun des Nations unies
sur le vih/sida (ONUSIDA) a annonce hier l'octroi d'un don de 100
000 dollars US soit 60 millions de f CFA (taux actuel du dollar) et
une nouvelle alliance avec le marché du développement et le programme
mondial de lutte contre le vih/sida de la Banque mondiale, afin de
financer des moyens novateurs de lutte contre l'épidémie. Le marché
du développement est un programme de la Banque mondiale, qui encourage
les idées novatrices de développement par l'octroi à un stade précoce
de fonds de démarrage. Le don de l'ONUSIDA contribuera au financement
de projets originaux axés sur la prévention et le traitement du vih/sida.
En contrepartie, la Banque mondiale par l'intermédiaire de son propre
programme de lutte contre le vih/sida, dotera cette année le concours
de 100 000 autres dollars, auxquels viendront s'ajouter 200 000 dollars
supplémentaires prélevés sur d'autres ressources de ladite banque.
Ce qui fait un montant total de 400 000 dollars. B. Z
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=23840
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Génériques
- L'express
- Madagascar - 25/09/2003 |
Le 30 août, pays riches et
pays pauvres se sont réunis en catimini, avant l'ouverture du sommet
de Cancun, pour tenter de régler la question de l'accès aux médicaments
génériques, qui empoisonnait leurs relations depuis près de deux ans.
Du bras de fer opposant les laboratoires pharmaceutiques et pays en
voie de développement est sorti un accord, présenté comme historique
par ses partisans et illusoire par ses détracteurs. Que ceux qui considèrent
toujours les médicaments comme une banale marchandise se rassurent.
Le vide laissé par la déclaration de Doha de novembre 2001 a certes
été comblé mais leurs intérêts sont sauvegardés. Lire
la suite |
Santé
maternelle et infantile : 80 % des décès d'enfants interviennent à
domicile à Vélingara - Le
soleil - Sénégal - 24/09/2003 |
Les problèmes de santé maternelle
et infantile sont toujours préoccupants à Vélingara, dans la région
de Kolda. En effet, 80 % des décès d'enfants sont enregistrés à domicile.
Seuls 20 % d'enfants fréquentent les structures de santé. Très peu
de femmes ont recours à la planification familiale à cause, en partie,
de la réticence des hommes. Dans le département de Vélingara, les
indicateurs en matière de santé de la reproduction n'incitent pas
à l'optimisme. Le ratio de la mortalité maternelle est un des plus
élevés du pays. En effet, selon les statistiques, on note quelque
1200 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes. De l'avis du
médecin chef du district, le Dr Abdou Karim Diop, qui avait à ses
côtés le responsable du bureau départemental de l'éducation pour la
santé (EPS), Mamadou Diop, et la coordonnatrice des activités de la
santé de la reproduction, Mlle Rokheya Ndao, les déterminants d'une
situation aussi préoccupante sont, entre autres, l'ignorance, l'analphabétisme,
les tabous, les difficultés liées aux évacuations sanitaires relatives
à cause notamment de l'enclavement, l'état des routes, le déficit
de personnel qualifié et la pauvreté. Ce qui fait qu'environ 80 %
des décès d'enfants interviennent à domicile. Seuls 20 % des enfants
fréquentent les structures sanitaires. Ce constat fait, des stratégies
de prise en charge des maladies ont été mises en œuvre. Cela passe
par la formation des mamans, la promotion des moustiquaires imprégnées,
de l'hygiène collective et individuelle, la création de latrines et
la promotion de l'allaitement maternel exclusif. Il y a aussi des
stratégies avancées appuyées par l'OMS avec l'installation de télécentres
dans les postes de santé pour aider les populations, en cas de difficultés,
d'appeler le médecin ou la sage-femme. Pour la prévention des maladies,
un programme d'information, d'éducation pour un changement de comportement
a été mis en branle. Des séances de causeries sont organisées avec
la participation des groupements de femmes. Malgré cela, la persistance
des tabous fait que la majorité des femmes n'acceptent pas d'être
consultée par un homme. Ce qui rend la lutte contre la mortalité maternelle
et infantile plus difficile face au déficit de personnel auquel est
confronté le district sanitaire de Vélingara. Dans le même registre,
la localité est une zone à risque face aux IST/SIDA du fait de son
statut de ville-carrefour qui s'ouvre sur la Gambie, les deux Guinées,
la ville de Tamba et le Mali. Ce qui favorise le tourisme et l'immigration.
A ces facteurs de risques, selon le responsable du bureau de l'éducation
pour la santé de Vélingara, s'ajoutent la pratique de l'excision et
la prostitution clandestine. SAËR GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30820&index__edition=9994
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Un
nouveau virus de la polio détecté au Togo - Republicoftogo
- Togo - 24/09/2003 |
L'évolution de la poliomyélite au Nigeria
pose un risque majeur d'expansion à plusieurs pays d'Afrique de l'ouest,
a mis en garde mardi un officiel de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS), lors d'une conférence africaine à Gaborone sur l'éradication
de ce fléau. Il a également indiqué que la situation d'ensemble est
aggravée par l'émergence d'un nouveau virus au Togo. Pour l'OMS, l'Afrique
de l'ouest reste donc en pleine zone d'infection. A Lomé, le ministère
de la Santé a pris des dispositions pour endiguer le nouveau virus
local. En revanche, les choses sont plus compliquées pour l'infection
en provenance du Nigeria. Les virus sautent les frontières sans présenter
de passeport. La propagation est liée aux mouvements de population,
très importants dans la région. "Le Nigeria, c'est là qu'est le défi",
a déclaré le responsable régional de l'OMS pour la lutte contre la
polio, Sam Okiror, à l'ouverture d'une conférence sur la polio sous
l'égide de l'OMS, où sont représentés une quinzaine d'Etats d'Afrique
australe, de l'ouest et de l'est. "Le virus (de la poliomyélite) de
type 3, qui vient des régions nord du Nigeria, s'étend rapidement
au reste du pays et atteint des zones de Lagos. L'épidémie continue
et nous ne sommes pas encore parvenus à le contrôler", a déclaré M.
Okiror. "La maladie au Nigeria s'est étendue à 18 des 37 états, et
la région de Kano compte 40% des cas recensés en 2003", a-t-il poursuivi.
"Les relevés préliminaires, pour un rapport à venir dans les prochaines
semaines, suggèrent davantage de cas qu'on le pensait". Des cas de
poliomyélite venus du Nigeria ont été identifiés au Ghana et au Niger,
et la situation d'ensemble régionale est aggravée par l'émergence
d'un nouveau virus du Togo, a poursuivi l'officiel de l'OMS. "Le faible
niveau d'immunisation, le manque de soutien des initiatives gouvernementales
sur le terrain, mais aussi les forts mouvements de populations à travers
la région", notamment en lien avec les crises ou conflits au Liberia
et en Côte d'Ivoire, font obstacle aux campagnes d'éradication, selon
Okiror. A l'exception de cette situation préoccupante en Afrique de
l'ouest, "la plupart des blocs régionaux (d'Afrique) ont manifesté
une amélioration", a déclaré Okiror, particulièrement en Afrique australe,
ou seuls Mozambique et Namibie demeurent des zones problématiques.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=34&themeID=1&newsID=6660
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Médecine
traditionnelle : Une loi bientôt devant l'Assemblée nationale -
Le soleil -
Sénégal - 24/09/2003 |
Le ministre de la Santé et de la Prévention,
le Dr Issa Mbaye Samb, a annoncé, samedi à Keur Mbaye Fall (région
de Dakar), qu'une loi réglementant la médecine et la pharmacopée traditionnelles
sera bientôt soumise à l'Assemblée nationale en vue de son adoption.
Le ministre de la Santé, qui présidait ainsi la cérémonie de célébration
de la Journée africaine de médecine traditionnelle a également plaidé
pour une collaboration accrue entre la médecine moderne et celle traditionnelle.
Il a qualifié cette collaboration de bénéfique pour les populations,
du fait des richesses potentielles des guérisseurs et des plantes
médicinales. Il s'est déclaré séduit par tous les efforts fournis
dans la recherche et le développement de médicaments traditionnels
améliorés à partir de principes actifs de plantes médicinales dûment
testés dans la rigueur scientifique, dans le cadre d'une collaboration
entre pharmaciens et phytothérapeutes. Il a réaffirmé la volonté de
l'Etat de soutenir et développer les médecines traditionnelles en
leur octroyant un cadre officiel d'évolution et une participation
plus grande dans les politiques de prévention de la maladie. Le représentant
de l'OMS, le Dr Yankalbé, a, lui, annoncé que l'OMS exhortait les
Etats membres à reconnaître officiellement la médecine traditionnelle
et de lui octroyer une place pour les tradipraticiens qualifiés dans
les soins de santé primaires dans le cadre d'orientations bien définies.
Cette célébration a vu la participation de plusieurs organisations
très actives dans la promotion des médecines traditionnelles dont
notamment PROMETRA, Enda Tiers-Monde, CCTAS de Pout, l'hôpital traditionnel
de Keur Massar, l'association "Guestü" et le groupe de recherche sur
les plantes médicinales de la Faculté de Médecine et de Pharmacie
de l'UCAD. Il y avait également les célèbres "Saltigués" guérisseurs
de la région de Fatick, qui étaient venus pour des démonstrations
de leur culture traditionnelle. F.D
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30822&index__edition=9994
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