Actualités de la santé
en Afrique
Novembre 2005
Au sommaire de cette semaine :
Cameroun :
© Diabète : un million de Camerounais atteints
Côte d'ivoire :
© Grippe aviaire : La Côte d’Ivoire à
l’abri de la menace
© Institut Pasteur : Pr Mireille Dosso distinguée
en Hongrie
© Opération don de sang : La pénurie
de sang demeure un problème crucial pour le CNTS
© La Côte d'Ivoire sur la voie de l'éradication
© Lutte contre le VIH / SIDA : Observance du traitement
médical
Ile Maurice:
© En marge de la journée internationale : Vers la modernisation
des traitements du diabète
Madagascar :
© Le taux de couverture contraceptive est actuellement,
de l’ordre de 18%, alors que 24% des demandes en PF restent insatisfaites
© Santé publique - Le diabète affecte
4% de la population
© En marge de la journée internationale : Vers
la modernisation des traitements du diabète
© Pharmacopées traditionnelles : Les laboratoires
de l’entreprise Homéopharma sont agréés
RD Congo :
© Grâce à l’Oms et Novartis :
Les lépreux bénéficient d’un traitement gratuit
Sénégal :
© Poliomyélite - Préservation de ses
acquis : Le Sénégal se barricade
Togo :
© Victoire contre la polio
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Santé Tropicale
SPECIALISTES
Aucun diabétologue à Maurice
La prévalence du diabète dans l’île –
soit 20 % de la population de plus de 30 ans touchée – exige
au moins qu’il y ait quelques diabétologues dans l’île.
Or, le traitement dans le service public et privé est suivi essentiellement
par des médecins spécialisés en médecine interne.
Ce fait n’a pas manqué de susciter des commentaires de deux
diabétologues roumains venus à Maurice à l’invitation
de la Mauritius Diabetes Association (MDA) dans le cadre d’une formation
de quatre jours, destinée au personnel de santé. Dans les
milieux proches de la santé, l’on estime que “nos médecins
sont très compétents dans le domaine et le travail se fait
efficacement bien.” D’où le fait que le manque de diabétologues
ne se soit pas réellement fait sentir. Par contre, le thème
de cette année étant “Put your feet first”,
la nécessité d’avoir des podologues (spécialiste
en maladie des pieds) a été mise en avant par la présidente
de la MDA, Veenoo Basant Rai. Elle a ainsi demandé au ministre
de la Santé de songer à accorder des bourses d’études
à ceux qui souhaitent se spécialiser. C’est là,
dit-elle, un moyen de prévenir les amputations dans la mesure où
les problèmes aux pieds seront détectés bien plus
tôt. Car 70 % des amputations à Maurice touchent des diabétiques.
MATÉRIEL
Glucomètres et bandelettes : pas de taxes
Un glucomètre coûte entre Rs 1 000 et Rs 2 000. Les bandelettes,
plus de Rs 1 000 par boîte de 50. Le matériel pour les tests
de glycémie dans le sang, si importants pour les diabétiques
– ils doivent être réalisés quotidiennement
– coûte cher. Veenoo Basant Rai, présidente de la Mauritius
Diabetes Association (MDA) a fait une demande pour des exemptions sur
ces deux items. Requête qui a été favorablement accueillie
par le PM, Navin Ramgoolam, présent à la célébration
de la Journée internationale du diabète, samedi, au siège
de la MDA. Le prochain budget inclura cette mesure, assure-t-il. Le cas
d’une jeune fille atteinte de diabète depuis sept ans, qui
ne peut acheter les bandelettes faute d’argent, ne laisse pas insensible
: “Mo capav fer li just enn foi par semaine.” Dans son intervention,
le PM trouve inacceptable qu’un Mauricien sur cinq est diabétique.
Il a annoncé pour bientôt une importante conférence
sur le diabète, à Maurice, en collaboration avec des spécialistes
britanniques. Il insiste sur le fait que le diabète ne doit pas
être considéré comme une fatalité : “Ou
capav viv couma tout dimoune. Mai ou bisin capav control complication,
en ayant enn mode de vie plus sain.” L’espoir est là,
selon lui, car les recherches prévoient des développements
positifs pour le traitement de cette maladie. Le ministre de la Santé,
Satish Faugoo, annonce une réorganisation du Trust Fund for Community
Health, qui a la responsabilité de mener une éducation préventive
auprès des malades. Devant les chiffres “effrayants”
(194 m en 2003 dans le monde), le ministre estime que la prévention
est impérative. D’autant que les complications liées
à cette maladie se multiplient.
Lire
l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=54142
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