Lutte
contre le vih-sida à Thies : L’essentiel des activités sera mené dans
les communautés rurales - Le
Soleil - Sénégal - 13/05/2003 |
Faire plus et mieux dans
les prochaines années dans la lutte contre le Vih-Sida au Sénégal,
tel est, aujourd’hui, le leitmotiv du Conseil national de lutte contre
le Sida (CNLS). Une structure qui a fini de développer l’approche
multisectorielle dans sa nouvelle stratégie. C’est dans ce nouveau
contexte qu’il faut placer la tournée du CNLS à l’intérieur du pays.
A Thiès, le docteur Ibra Ndoye, coordonnateur du Conseil national
de lutte contre le Sida (CNLS), a révélé que, désormais, 90 % des
fonds alloués à la lutte contre le Sida vont retourner à la base sous-forme
de projets sélectionnés. Ainsi, dans chaque comité régional de lutte
contre le Sida (CRLS) dont le gouverneur en est le président et le
médecin-chef de région, le coordonnateur, il y a un comité technique
restreint qui en est la cheville ouvrière, parce que devant travailler
à l’application des décisions du CRLS et à leur suivi. Au niveau local,
c’est-à-dire de la communauté rurale, vont se dérouler 65 % des activités
pour 20 % au niveau régional et 15 % à l’échelle nationale. Cette
décentralisation pleine et effective de la lutte contre le Vih-Sida,
enclenchée par le CNLS a été hautement appréciée par le Dr Idrissa
Talla, médecin-chef de la région de Thiès. Au vu des besoins importants
dans le volet formation et vulgarisation, Dr Talla a mis en garde
les autorités sur la lenteur et la complexité des procédures qui retardent
la conduite du Programme décennal intégré de la santé (PDIS) où des
projets agréés restent parfois deux ans sans connaître un début d’exécution.
Il a, en outre, suggéré que le comité local puisse éplucher les dossiers
avant le niveau régional. Outre la reconnaissance juridique de la
structure, un apport de 10 % du montant doit être fourni par la structure.
Cet apport peut être en numéraire, en ressources humaines, etc. Le
gouverneur de la région de Thiès, Idrissa Camara, a dit sa satisfaction
de constater que le monde rural est mieux pris en compte par cette
nouvelle approche. Malgré un taux de prévalence de 1,4 %, le gouverneur
a demandé aux acteurs de la lutte contre le Vih-Sida de ne jamais
dormir sur leurs lauriers. CHEIKH ALIOU AMATH
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=26913
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Dépistage
du Vih/sida - L'express
- Madagascar - 13/05/2003 |
La formation en Counseling
pré et post-test Vih/sida, organisée par Catholic Relief Services
(Crs) au profit de 18 médecins de l'Association des médecins catholiques
de Madagascar (Amcm), a pris fin vendredi dernier à Mandriambero.
Cette formation a pour objectif de préparer les médecins du projet
Amcm aux activités de dépistage du Vih, qui sera effectif avant la
fin de ce mois dans les 8 dispensaires concernés par le projet, et
dont l'Amcm est responsable. Conduite par Olga Randrianarison, chef
de l'unité de Crs/Madagascar et ancien expert international de l'Organisation
mondiale de la santé en Afrique, l'initiation constitue le point d'orgue
du processus de mise en place de ces centres de dépistage volontaire
du Vih/Sida dans les dispensaires tenus par l'Amcm. Elle a permis
de mettre en exergue l'importance primordiale d'une bonne préparation,
pour annoncer le résultat d'un test de dépistage de Vih, qu'il soit
négatif ou positif. En effet, il est à craindre que l'annonce des
résultats faite sans précaution entraîne des débordements émotionnels
difficiles à gérer par le médecin et l'entourage des personnes testées.
Il est à rappeler que Crs Madagascar a procédé à une série de formations
pour rendre l'équipe de l'Amcm opérationnelle le plus vite possible,
étant donné l'ampleur et l'urgence que prend cette lutte contre le
sida à Madagascar, et notamment la nécessité de disposer de centres
de dépistage volontaire du Vih à la portée de la population. A cette
fin, la formation sur le counseling sera menée dans tous les centres
appuyés par le Crs dans son programme de lutte contre le sida et pour
commencer à Antsirabe et dans la région d'Ilakaka. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=12181&r=13&d=2003-05-13 |
Les
députés en campagne pour la survie de l’enfant - Le
Soleil - Sénégal - 13/05/2003 |
Au Sénégal, un enfant sur
cinq meurt avant d’atteindre l’âge de cinq ans. Les parlementaires
ont décidé de battre campagne pour sa survie. Les élus du peuple ont,
en effet, un rôle important à jouer pour la promotion de la santé
et la nutrition de l’enfant par le vote de lois en faveur de la survie
de celui-ci. D’où la nécessité de la mise à niveau de ces élus sur
les questions relatives de la situation sanitaire de ce groupe vulnérable
à travers les travaux d’un atelier organisé par le réseau des parlementaires
en population et développement en partenariat avec BASICS II/Usaid.
«Le gouvernement, tout en étant conscient des efforts consentis par
les parlementaires pour promouvoir une culture de la prise en charge
de la santé de la mère et de l’enfant, est disposé à accompagner et
appuyer toutes les actions allant dans le sens de l’amélioration de
la situation sanitaire et nutritionnelle de l’enfant», a déclaré le
ministre chargé des relations avec les Institutions, M. Mamadou Diop
Decroix. Il présidait, mercredi dernier, au siège de l’ex-conseil
économique et social, l’atelier de mise à niveau des parlementaires
sur les questions relatives à la santé de l’enfant et à la problématique
de la nutrition. Des représentants des agences de coopération, des
ONG, des associations pour la promotion et la survie de l’enfant ont
pris part à la rencontre. L’amélioration du statut nutritionnel des
populations, selon le ministre Mamadou Diop Decroix, doit être un
objectif planifié. Les carences en micro-nutriments sont de plusieurs
ordres et des stratégies adéquates doivent être mises en œuvre avec
la participation des communautés et des parents, a-t-il indiqué. Il
a ajouté que la lutte contre la malnutrition et les carences en fer,
iode et en vitamine A interpellent le gouvernement et les parlementaires
prêts à jouer leur partition par le vote de lois. Le coordonnateur
du réseau des parlementaires pour la population et le développement,
M. Famara Sarr, a salué la volonté politique du gouvernement, l’appui
des agences de coopération et les partenaires traditionnels que sont
l’UNICEF et l’USAID à travers le BASIC II, les ONG et les associations
engagées dans le développement et la promotion de l’enfance. Le réseau
des parlementaires a mené des activités sur ce plan dans le cadre
d’une coopération avec BASIC II, a poursuivi M. Sarr. Pour lui, la
mise à niveau des parlementaires sur les questions relatives à la
santé et à la nutrition est «un passage obligé» pour la mise en synergie–action
des différents acteurs concernés. Selon le représentant résident de
l’UNICEF, M. Ian Hopwood, la rencontre est d’une importance capitale,
car on constate sur le terrain qu’un enfant sur cinq meurt avant d’atteindre
l’âge de cinq ans. Cela justifie la prise en charge des maladies courantes,
la vaccination en vue d’améliorer le potentiel des enfants pour une
meilleure vie. Pour cela, a estimé le représentant résident de l’UNICEF,
le contenu des documents doit être matérialisé sur le terrain. La
malnutrition est un problème de santé publique, a précisé, pour sa
part, le représentant de l’USAID. La nutrition, a-t-il poursuivi,
est une condition d’une bonne santé et d’éducation. Elle permet à
chaque individu de bénéficier de son potentiel. Au cours de cet atelier,
les participants ont suivi, après l’ouverture officielle, les exposés
du Dr Aboubacry Thiam de BASIC II sur la situation sanitaire des enfants
et de M. Biram Ndiaye sur le programme de renforcement de la nutrition
(PRN). M. Zacharia Diarra a, lui, présenté le modèle «Profiles»/Sénégal
avant la restitution des travaux du Pr. Charles Becker sur l’état
de la législation sur les questions de santé au Sénégal. S. GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=26912
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Nutrition
des enfants à Hann/mer : Les mères n’en font pas une priorité
- Le Soleil -
Sénégal - 13/05/2003 |
Au centre de santé de Hann/Mer,
le médecin chef constate, pour s’en désoler, que les mères ne font
toujours pas de la malnutrition des enfants une priorité. La pauvreté
n’expliquerait pas tout, car la plupart de ces femmes ont des revenus
tirés de la vente des produits de la pêche. Le centre de santé de
Hann/Mer est un bel ouvrage qui a ouvert ces portes, il y a quelques
années. Situé sur la route de Rufisque à la hauteur du parc zoologique
de Hann, il polarise des quartiers dont les habitants, pour l’essentiel,
mènent des activités liées à la pêche. Pour la survie de l’enfant
dans la zone de responsabilité du district sanitaire de Hann/mer,
il n’y a pas de programme spécifique, à part le programme élargi de
vaccination (PEV) avec les sept maladies-cibles que sont la coqueluche,
la diphtérie, la rougeole, la fièvre jaune, le tétanos et auxquelles
est venue s’ajouter l’hépatite b. «Pour ce qui est du PEV, nous avons
atteint un taux de couverture de 50 %, avec des pics de 60 % avec
les activités de routine et avec les stratégies avancées», révèle
le Dr Ndèye Khary Ndoye, médecin chef du centre de santé de Hann/mer.
Selon elle, les activités relatives à la nutrition se limitent aux
conseils prodigués aux mamans sur les produits à donner aux enfants.
RELAIS COMMUNAUTAIRES
Les mères ne veulent pas acheter ces produits, prétextant que ce n’est
pas une priorité, a souligné le Dr Ndèye Khary Ndoye. Cela a, évidemment,
des conséquences néfastes sur le développement des enfants, même si
un seul cas de malnutrition a été identifié sur 299 enfants consultés
en mars 2003. En avril dernier, deux cas de malnutrition ont été recensés
sur 177 enfants. Cela ne reflète pas probablement toute la réalité
du problème, a commenté le médecin chef, dans la mesure où, a-t-elle
ajouté, «nous n’avons pas les données réelles de la situation dont
on pourrait disposer grâce à une étude socio-économique». La raison
d’une telle attitude des mamans relève, a-t-elle déclaré, d’une certaine
mentalité et non de la pauvreté, car la plupart d’entre elles disposent
de revenus avec les activités qu’elles mènent dans le secteur de la
pêche. Contrairement à la vaccination, la nutrition, selon Dr Ndèye
Khary Ndoye, est seulement intégrée dans les activités du district
à travers un plan de surveillance nutritionnelle. Toutefois, la lutte
contre la malnutrition chez les enfants gagnerait en efficacité s’il
y avait une forte participation de la communauté comme le cas du PEV.
Pour assurer une bonne promotion de la nutrition, il serait indiqué
de recruter et de former des relais communautaires qui aideraient
à détecter les cas de malnutrition dans la zone couverte par le district
sanitaire de Hann/Mer. Dans ce district, la population infantile est
estimée à 22.312 enfants âgés de 0 à 11 mois. A ce sujet, a précisé
le médecin chef du centre de santé, le comité de santé avait émis
le vœu d’intégrer les récupérations nutritionnelles et l’information,
l’éducation et la communication (IEC) dans le PEV pour donner des
conseils aux membres communautaires. SAËR GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=26911 |
Pré
Congrès Africain sur le SIDA : Mettre en exergue les difficultés communes
pour infléchir l'évolution de la pandémie en Afrique - L'@raignée
- Bénin - 12/05/2003 |
En prélude au congrès international
sur le Sida dans les pays Asiatiques et du Pacifique (ICAAP) qui se
tiendra du 27 novembre au 3 décembre 2003 à Kobé (Japon), L'ONG Afri-Japan
a organisé une rencontre de sensibilisation et de mobilisation en
vue de susciter une grande participation des ONG africaines à ce rendez-vous.
C'était le 07 mai dernier au Bénin Marina Hôtel en présence du Professeur
MASAHIRO Kihara, Secrétaire Général de ICAAP 2003. Impliquer un grand
nombre d'ONG africaines, échanger pour développer des stratégies nouvelles
aux fins de réduire les effets néfastes du VIH/ SIDA, tels sont les
objectifs qui sous-tendent cette pré conférence africaine sur le Sida
dans les pays d'Asie et du Pacifique. En effet, le Dr Christine NEBOUT
ADJOBI, ministre ivoirienne de la lutte contre le Sida a, dans son
allocution d'ouverture, souligné que la rencontre du Japon sera pour
les uns et les autres le lieu et l'occasion de partager avec l'Asie,
les bonnes pratiques dans la lutte contre le VIH/SIDA avant d'inviter
les partenaires au développement à faciliter la participations des
Africains à cette rencontre de Kobé. Quant au Dr Moussa YARO, représentant
la ministre béninoise de la Santé, il a, après avoir salué l'initiative
de l'ONG AFRI-JAPAN, souligné que le SIDA devrait être désormais l'affaire
de tous. Et il poursuit, " les ONG ont un rôle de premier plan à jouer
pour atteindre les populations cibles ". En effet, s'adressant au
professeur MASAHIRO, il a souhaité que sa présence puisse apporter
l'expérience de ICAAP pour permettre aux pays africains de s'organiser
afin de tirer le meilleur parti de la conférence de Kobé dans un contexte
où l'Afrique regroupe à elle seule 80% des personnes affectées par
le VIH/SIDA au monde. Le représentant de la ministre a, pour finir,
souhaité que ce pré congrès ne soit pas de trop mais que la séance
soit destinée à préparer la participation plus grande et plus active
de l'Afrique à ce Congrès international sur le SIDA dans les pays
de l'Asie et du Pacifique (ICAAP) 2003. Sosthène Roland NANI
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/sante/sante.htm |
Journée
de l‘Ordre national des pharmaciens : Les génériques très bientôt
dans les officines - Le
Soleil - Sénégal - 12/05/2003 |
Dans quelques semaines, voire
peu de mois, les officines privées de pharmacies vont commencer à
commercialiser une première gamme de médicaments essentiels génériques
(MEG) dès que l’arrêté d’application du décret qui accorde le droit
aux pharmaciens de substituer sera signé par le ministre de la Santé,
de l’Hygiène et de la Prévention. Lire la
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L'ordre
des pharmaciens - Le
Sud - Sénégal - 12/05/2003 |
L'Ordre national des Pharmaciens du Sénégal et la Section Pharmacie
de la Faculté de médecine, de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie
ont organisé, samedi 10 mai, la troisième Journée de l'Ordre et
la Première Journée de la Section Pharmacie de l'UCAD. Le thème
de la journée, qui s'est déroulée à la Faculté de Médecine, de pharmacie
et d'Odonto-Stomatologie de Dakar, était le pharmacien face aux
défis du NEPAD. Les médecins mais surtout les pharmaciens étaient
réunis, ce samedi à l'amphithéâtre de la Faculté de Médecine de
l'Université de Dakar pour discuter ensemble de l'avenir de la corporation.
" Le Nepad change les données. Nous devons prendre notre futur en
mains " a déclaré le président de l'ordre National des Pharmaciens
du Sénégal. Après la cérémonie d'ouverture présidée par le doyen
de la Faculté, le président de l'ordre et le délégué Général au
Nepad, les participants ont eu droit à trois exposés. Le premier
a été fait par le Délégué Général au Nepad portait sur le thème
" La pharmacie et le Nepad ". Le professeur Amadou Diouf a, quand
à lui, développé dans une seconde intervention le thème "Environnement
et Santé ". Elle est suivie par le professeur Omar Ndir qui a abordé
la question de la profession pharmaceutique, faisant le bilan de
la situation actuelle et les perspectives qui s'offrait à elle.
L'après-midi a été consacrée à une table ronde au sujet des médicaments
génériques dans les officines au Sénégal. Plusieurs intervenants
ont eu à s'exprimer sur la question : le président de l'ordre des
pharmaciens, un représentant des grossistes, le directeur de la
Pharmacie Nationale d'Approvisionnement ainsi que le Directeur de
la Pharmacie et du Médicament. Le professeur Issa Lô était le modérateur
des débats. Les pharmaciens qui ont décidé de participer à cette
journée pour la somme de 15 000 F Cfa ont abordé tous les problèmes
se rapportant de près ou de loin à leur profession et à leur quotidien.
Tous ont rappelé la nécessité pour le pharmacien de s'engager dans
le domaine qui est le leur et de ne pas dépendre des grossistes
et du secteur privé. " Nous devons nous prendre en main " a déclaré
l'un des participants. La soirée s'est conclue par la tenue de l'assemblée
générale de l'ordre des Pharmaciens et par un dîner dansant à l'Océan.
Les pharmaciens en tout cas étaient venu plutôt nombreux assister
à des discussions sur leur avenir proche, qui sera désormais étroitement
lié au Nepad. Véronique Jampy (stagiaire) Et M.M.L
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/12052003.htm
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Maladies
broncho-pulmonaires, allergies et cancers : Les gaz d’échappement
de la circulation automobile indexés - Le
Soleil - Sénégal - 12/05/2003 |
Les émissions de gaz d’échappement
des véhicules en circulation à Dakar, d’unités industrielles et de
gazinières des cuisines à domicile sont à l’origine, pour une part
importante, d’une forte augmentation de pathologies broncho-pulmonaires
et aussi de cancers dans ces organes, en termes de morbidité et de
mortalité, même si le tabagisme occupe le haut du pavé sur ce registre.
Cette révélation a été faite par le Pr. Amadou Diouf, pharmacien toxicologue
à la Faculté de Médecine de Dakar, lors de la présentation, samedi,
dans le cadre de la tenue de la journée de l’Ordre national des Pharmaciens,
d’une étude réalisée à Dakar par une équipe de chercheurs. Le Pr.
Diouf présentait ainsi cette étude pour démontrer les interrelations
qui existent entre l’Environnement et la santé». C’était en présence
de la Directrice de l’Environnement, Mme Fatou Dia Touré, qui était
le modérateur, à côté du Pr. Mamadou Badiane, Directeur de la Pharmacie
et du Médicament. Pour le conférencier, «il y a, à Dakar comme par
tout ailleurs au Sénégal, plusieurs sources de pollution fixes ou
mobiles, parmi lesquelles la pollution par la fumée de cuisine, des
usines, du tabac et surtout celle issue des véhicules, notamment des
cars rapides et autres véhicules d’occasion importés. La présentation
à laquelle ont participé, le Dr Mourtala Diop et l’ingénieur chimiste
et environnementaliste, Ibrahima Sow, s’est aussi attardée sur les
conventions internationales réglementant les émissions de gaz dans
l’atmosphère et la gestion des déchets toxiques et biomédicaux. Ces
formes de pollution sont à l’origine de diverses maladies respiratoires
comme l’asthme, les bronchites et même des formes de cancers. Le Pr.
Amadou Diouf a indexé l’usage de l’essence contenant du plomb et aussi
du gazole par les moteurs diesel. «Il a été constaté une présence
de plomb dans le sang chez un grand nombre d’enfants dans l’échantillon
de l’étude. Ils ont insisté sur la nécessité de trouver des programmes
alternatifs pour la collecte et le traitement des déchets, aux incinérateurs,
une solution en voie actuellement d’être abandonnée, du fait de leur
coût élevé, mais aussi sur les difficultés qui surgissent dans la
gestion des résidus de l’incinération et qui contiennent beaucoup
de substances dangereuses comme la dioxine, les furannes, le cadmium,
etc. Dans la même veine, certains participants ont proposé, en outre,
l’utilisation des thermomètres électroniques dans les hôpitaux, avec
une subvention de l’Etat, quand on sait que le mercure des thermomètres
à mercure est un métal lourd très dangereux pour la santé. Pour faire
face à la situation, l’Etat n’est pas resté les bras croisés, selon
la directrice de l’Environnement, car selon les explications de Mme
Fatou Dia Touré, «en dehors du code de l’environnement, des solutions
alternatives sont en cours de mise en œuvre concernant l’importation
des véhicules et le traitement des déchets. SAER GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26857&index__edition=9882
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Une
épidémie de rougeole sévit à Ayama et à Djambala (Plateaux)
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 10/05/2003 |
Une épidémie de rougeole sévit depuis
quelques jours à Ayama, un village de la communauté pygmée et à Djambala,
chef lieu du département des Plateaux. Pour faire face à ce fléau
qui a déjà fait plus d'une vingtaine de morts parmi les enfants pygmées,
une équipe conjointe des agents du service des grandes endémies de
Djambala et du Centre de santé intégré (CSI) de la localité procèdent
actuellement à la vaccination des enfants âgées de 9 à 14 mois. Plus
de 1 000 enfants ont d'ores et déjà reçu un traitement anti-rougeoleux.
MM. Akouala et Eusèbe Etsa-Emouele, respectivement directeur départemental
de la santé dans les Plateaux et assistant sanitaire au service des
grandes endémies de Djambala, ont lancé un appel à la communauté nationale
et au département de la santé pour que la couverture vaccinale de
cette zone touchée par l'épidémie se déroule rapidement afin d'éviter
la propagation de la maladie dans d'autres villages de la préfecture.
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3296
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Abass
Ndao devient un établissement public de santé communal - Le
Soleil - Sénégal - 10/05/2003 |
L’hôpital Abass Ndao est devenu, depuis
hier, un Etablissement public de santé communal avec la signature
du décret n° 2003-01 portant création de l’Etablissement public communal
de santé à statut spécial dénommé Centre Hospitalier Abass Ndao (CHAN).
La signature de ce décret est sans doute une délivrance pour le personnel
en chômage technique depuis quelques semaines. En effet, après la
dissolution de la Communauté Urbaine de Dakar (qui gérait la structure
sanitaire), la ville de Dakar devait prendre le relais, mais cela
a tardé à se concrétiser. Cette situation transitoire avait bloqué
le fonctionnement du centre. Le maire de Dakar, Pape Diop, qui était
sur les lieux, a affiché son ambition de faire du Centre Hospitalier
Abass Ndao une structure de référence dans la sous-région, avec l’engagement
du personnel, le partenariat de la commune de Dakar et la deuxième
phase du programme Luxembourgeois d’un montant de deux milliards cinq
millions Fcfa. Dans ce cadre, M. Diop, par ailleurs président de l’Assemblée
nationale, a précisé qu’un comité de réflexion sur les problèmes techniques
et du personnel de l’hôpital Abass Ndao sera mis sur pied les jours
prochains. Pour le moment, des correspondances ont été envoyées aux
différentes structures pour la désignation de leur représentant au
Conseil d’administration qui se tiendra la semaine prochaine pour
la nomination d’un Directeur, a souligné le maire de Dakar. «Actuellement,
nous nous attaquons à l’urgence en dotant l’hôpital de médicaments
nécessaires à son fonctionnement d’une valeur de 30 millions de Fcfa
dont un premier stock d’une valeur de 12 millions Fcfa et 1.000 blouses»,
a révélé M. Diop. Les autres problèmes, a-t-il promis, seront résolus
avec le comité composé des différents chefs de divisions de la mairie
concernés par la vie de la structure, le médecin chef, les médecins
et le directeur de l’hôpital. Concernant les primes de motivation
et de transport pour le personnel, le maire de Dakar a indiqué que
la question sera étudiée avec les responsables syndicaux pour la bonne
marche de l’hôpital. Cette structure, outre les populations de Fann,
Gueule-Tapée, Médina et de Ouakam, reçoit des malades venus de Guédiawaye
et de Yeumbeul, avec 20 à 30 accouchements par jour. Les recettes
journalières varient d’un à un million et demi de francs Cfa, soit
30 millions de francs par mois. Ces recettes, le maire de Dakar, président
du conseil d’administration de l’hôpital, veut les porter à 50 millions
de francs avec la réforme de la structure. Au nom de l’intersyndicale
et du personnel, Saliou Djigueul a salué les efforts du maire de Dakar
pour sortir l’hôpital de sa situation et exhorter le personnel à faire
preuve de dévouement, de loyauté et de conscience professionnelle.
SAËR GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26830&index__edition=9881
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L'épidémie
de conjonctivite Apollo expliquée par le professeur Emile Botaka
- Les
dépêches de Brazzaville - Congo - 10/05/2003 |
Les premières victimes de l'épidémie
saisonnière de conjonctivite Apollo ont été signalées cette année
au Congo dès le mois de février. Cette maladie, qui prend de l'ampleur
sur toute l'étendue du territoire national, crée une véritable panique
chez les personnes atteintes. Trop souvent, les produits et les méthodes
sont inadaptés pour venir à bout de l'infection et ne donnent aucun
résultat. Pour comprendre cette infection, une équipe des Dépêches
de Brazzaville a rencontré le professeur Emile Botaka, chef de service
d'ophtalmologie au C.H.U de Brazzaville. Explication : " La conjonctivite
aiguë et hémorragique qui sévit actuellement au Congo est due au virus
Antero virus 70. Sa première apparition remonte à 1960, année où elle
a été identifiée au Ghana et au Nigeria. Elle s'est ensuite développée
en Asie et en Europe, épargnant dans un premier temps le continent
Américain. Arrivée en Afrique, elle a atteint le Congo dans les années
70. Son nom, conjonctive Apollo, fait référence à la mission Apollo
11 qui s'est déroulée à la même époque. Il n y a pas de traitement
spécifique de l'infection, pour la simple raison qu'elle est provoquée
par un virus. Nous proposons en revanche des traitements symptomatiques.
Il s'agit d'antibiotiques sous forme de collyre que le patient doit
mettre de 5 à 8 fois par jours. L'évolution de la maladie reste variable.
Certains guérissent en 2 jours ; d'autres en une semaine. Dès l'apparition
des premiers signes, la consultation immédiate d'un ophtalmologue
s'impose. Il n'est en effet pas utile de prendre des collyres sans
l'avis d'un spécialiste car tout picotement ou rougissement des yeux
ne résulte pas que de la conjonctivite. Certains mettent du citron,
des urines et bien d'autres produits encore. Je ne connais pas les
vertus de ces produits, mais je pense qu'ils se trompent. Ils doivent
consulter les médecins spécialistes. La conjonctivite Apollo est très
contagieuse. Aussi, un certain nombre de précautions doivent être
prises parmi lesquelles l'isolement des malades. Ils ne doivent pas
fréquenter les lieux publics. Il ne faut pas partager les mêmes outils
ou les mêmes vêtements que des personnes infectées. "
Lire l'article original : http://www.brazzaville-adiac.com/html/ba_article.php?DEP_CODE=3293
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Prise
en charge commnautaire du vih/sida : La 6ème conférence internationale
de décembre 2003 à Dakar en bonne voie - Le
Soleil - Sénégal - 10/05/2003 |
Le comité directeur international chargé
de piloter l’organisation de la 6ème Conférence internationale sur
la prise en charge communautaire et à domicile des personnes vivant
avec le VIH/SIDA (PVVIH), qui doit avoir lieu à Dakar du 08 au 11
décembre prochain, est depuis hier en réunion dans la capitale sénégalaise
pour jauger l’avancée des préparatifs, notamment sur les plans logistiques
(réservations hôtelières, accueil et transport) et scientifiques.
Hier matin, le Dr Ibra Ndoye (président du Comité national d’organisation)
et le Pr. Salif Sow (président du comité scientifique international)
ont exposé, chacun en ce qui le concerne, la situation des contributions
financières des co-sponsors déjà annoncées et de la participation
scientifique des représentants de la soixantaine de pays, d’institutions
internationales et d’organisations de la société civile d’Afrique,
d’Asie, d’Europe et des Amériques. Lors de l’ouverture officielle
de cette 2ème rencontre du CDI, qui comprend une trentaine de représentants
d’organisations de PVVIH et de membres de diverses institutions nationales
et internationales, Mme Maïmouna Ndir Sourang, ministre du Développement
social et vice-président, a indiqué que le gouvernement du Sénégal
ne ménagera aucun effort pour que ces assises internationales, qui
se tiennent pour la première fois sur le continent africain, soient
une grande réussite en faveur des populations touchées par l’épidémie
de VIH/SIDA. Le ministre du Développement social dont le département
est, avec celui de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention, en
première ligne derrière la Primature pour cette «méga-rencontre» en
faveur des PVVIH, a révélé l’engagement politique du président Abdoulaye
Wade et la contribution de militante de la «Santé» que son épouse,
Mme Viviane Wade, entend apporter à cette étape de la prévention et
de lutte contre les effets sanitaires et socio-économiques du VIH/SIDA.
Cette 6ème conférence, organisée par le Conseil National de lutte
contre le SIDA, en collaboration avec l’organisation fédératrice des
ONG et associations contre le SIDA «ICASO», la fédération des sociétés
de Croix-Rouge et de Croissant-Rouge, ICW et l’organisation des personnes
vivant avec le VIH «GNP+», devra accueillir près de 1500 participants,
selon le Dr Ibra Ndoye. Il a précisé qu’il reste beaucoup de choses
à faire, dans la mesure où l’issu de ces assises est l’organisation
fiable d’une participation voire d’une appropriation correcte et large,
par les communautés, de la prise en charge des PVVIH en leur sein,
sans stigmatisation et discrimination, comme tout autre maladie chronique.
«Ce serait un grand pas effectué si nous arrivons à cette étape, après
ceux à propos de l’accès aux traitements à des prix acceptables pour
les malades et les PVVIH des pays en voie de développement», a précisé
le secrétaire exécutif du CNLS du Sénégal. Il a annoncé que l’Etat
sénégalais a pris toutes les dispositions pratiques à cet effet et
a octroyé une subvention substantielle dans son budget 2003 pour soutenir
cette conférence, qui recevra également des appuis de sponsors tels
que : l’OMS, l’ONUSIDA, le PNUD, la Coopération française, l’USAID,
l’Union européenne et Family Health International, en plus d’une quarantaine
d’autres partenaires comme le Fonds mondial «Tuberculose, SIDA et
Paludisme, FNUAP, UNICEF, Fondations Ford et Rockefeller, OPALS, Banque
Mondiale, «Ensemble Contre le SIDA, AFRICASO, «Solidarité SIDA», etc.
FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26832&index__edition=9881
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Hôpital
Central de Yaoundé : un hôpital en pleine santé - Cameroon-tribune
- Cameroun - 09/05/2003 |
Selon l'image utilisée par
un de ses hauts responsables, l'Hôpital central de Yaoundé, structure
dirigée pendant plus de vingt ans par le Pr. Dominique Obounou Akong,
est une " grosse entreprise ". L'aspect visuel de l'établissement
au moins ne dément pas la comparaison. Les différents bâtiments abritant
divers services frappent l'œil du visiteur autant par leur nombre,
leur taille que leur état. " Il y a quelques années, reconnaît un
proche collaborateur du directeur parti, on avait de vieilles bâtisses
où les souris venaient disputer la nourriture aux malades ". Puis
un changement s'est opéré, et l'HCY a entamé comme un processus de
guérison, de cicatrisation de vilaines blessures : les bâtiments ont
été rénovés et d'autres construits. Le Centre d'accueil des urgences,
l'hôpital de jour pour prendre en charge les malades du sida, la maternité
principale, etc. " On a également pensé qu'il fallait isoler la prise
en charge des urgences médico-chirurgicales et en faire un centre
à part entière. Il ne faut pas oublier la Fondation [Chantal Biya],
qui est une émanation de l'HCY, où le Professeur a beaucoup intervenu
", ajoute l'ancien collaborateur. L'Hôpital central est une "grosse
entreprise" en raison également de sa capacité d'accueil, quelque
650 lits, et de son personnel, environ 600 employés, dont 100 médecins
ou assimilés. Le reste étant constitué de chauffeurs, du personnel
d'appui, etc. Au sujet du personnel, le Dr Etoundi Mballa, médecin-chef,
déclare que le Pr. Obounou lui a surtout inculqué un esprit selon
lequel " le malade, quel que soit son statut social, est un roi au
service duquel le personnel médical et paramédical doit entièrement
se consacrer. Par ailleurs, il soutenait l'idée que l'hôpital doit
sortir de ses murs, le personnel aller vers les populations, vers
les malades. D'où son projet 'Hôpital sans frontières". "Grosse entreprise"
enfin parce que l'Hôpital central s'est développé - pour une entreprise
classique on parlerait de croissance - pendant et " malgré les longues
années de crise ", comme le souligne le Dr Etoundi Mballa. Aussi bien
au plan des infrastructures qu'au niveau des ressources humaines,
l'ancien directeur ayant également œuvré pour " plus de discipline
". Un problème auquel son successeur devra sans doute s'attaquer,
pour le plus grand bonheur des usagers, dont les doléances ne doivent
pas être étouffées par les youyous de bienvenue adressés au Pr. Biwole
Sida. Alliance NYOBIA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j12052003&idart=7846&olarch=j09052003 |
Santé
de la reproduction : L’adoption d’une loi ne suffit pas - Le
Soleil - Sénégal - 09/05/2003 |
L’adoption d’une loi sur
la santé de la reproduction ne suffit pas. La mise en œuvre est une
autre étape tout aussi importante, avertit M. Donald W. Dickerson,
directeur régional du Projet POLICY pour l’Afrique de l’Ouest, l’Ethiopie
et le Kenya. M. Dickerson vient de participer à Dakar, au Sénégal,
du 05 au 8 mai 2003, à l’atelier de formation des formateurs du modèle
d’impact du SIDA sur les ressources nationales de quatre pays de la
sous-région (Mali, Bénin, Sénégal, Guinée). Le Forum des parlementaires
Africains et Arabes sur la Population et le Développement (FAAPPD)
avait organisé au mois de juin 1999 un séminaire régional sur l’harmonisation
des législations en Afrique de l’Ouest en matière de santé sexuelle,
santé de la reproduction et planification familiale. Le séminaire
avait adopté une loi type sur la santé sexuelle et de la reproduction.
Les pays qui avaient envoyé des parlementaires à cette rencontre s’étaient
engagés à s’inspirer de cette loi type pour élaborer et adopter des
lois sur la Santé de la Reproduction (SR). Depuis le séminaire d’Abidjan,
quatre pays ont adopté une loi sur la SR en s’inspirant de la loi-type.
Il s’agit de la République de Guinée (2000), du Mali (2002), du Tchad
(2002) et du Bénin (2003). « Nous allons continuer à soutenir les
pays. Au mois de juin 2003, nous organiserons un atelier à Conakry,
en Guinée, pour faire le bilan de tout ce que nous avons entrepris
», déclare M. Dickerson. Il ajoute : « à Conakry, il faudra voir si,
par exemple, des membres de la Société civile ont été des acteurs
actifs dans tout le processus qui a conduit à l’adoption des lois
sur la SR. La réflexion portera également sur ce qui a été fait pour
la mise en œuvre dans les pays qui disposent désormais d’une loi ».
Enfin, les participants à l’atelier de Conakry chercheront à savoir
si les normes et les protocoles ont été révisés en tenant compte des
dispositions de la nouvelle loi. « Ce sont ces activités qui, une
fois exécutées, aident les prestataires » à bien faire leur travail,
précise M. Dickerson. En somme, l’atelier de Conakry prévue le mois
prochain sera un moment d’échange, afin que les pays concernés, qui
sont à des niveaux différents, partagent leur expérience. Six pays
y seront représentés : le Tchad, le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal,
le Mali et la république de Guinée. Le projet POLICY est financé par
l’USAID et exécuté par Futures Group en collaboration avec RTI et
CEDPA. Ce projet appuie depuis quelques années des réseaux de journalistes,
de parlementaires et d’ONG des neuf pays membres du Comité Permanent
Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Le
Projet POLICY vise à améliorer l’état de santé des populations, contribue
à un meilleur accès aux services de PF, de SR et à la réduction de
la prévalence du SIDA. La stratégie utilisée est l’amélioration de
l’environnement législatif et réglementaire dans les pays où il intervient.
Le projet travaille, en plus des pays, avec le Forum des parlementaires
Africains et Arabes sur la Population et le Développement (FAAPPD)
pour disposer d’un éventail plus large de partenaires. Le Forum regroupe
une quarantaine de parlements des pays du monde arabe et d'Afrique.
Son siège est à Dakar. E. B. SOW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=26803&index__edition=9880
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Accord
de siège pour une Ong américaine : Johns Hopkins Cameroon Program
lutte contre les maladies infectieuses - Cameroon-tribune
- Cameroun - 09/05/2003 |
Tout est allé vite hier au
ministère des Relations extérieures. Un quart d'heure a suffi au protocole
pour couvrir la cérémonie de signature de l'accord de siège entre
le Cameroun et l'Ong américaine, Johns Hopkins Cameroon Program, filiale
de la célèbre université Johns Hopkins basée à Baltimore aux Etats-Unis.
Les documents ont été paraphés côté camerounais, par le ministre d'Etat
chargé des Relations extérieures, François-Xavier Ngoubeyou et, côté
américain par le directeur général de l'université Johns Hopkins,
le Pr. Donald Burke. Dans la salle se trouvaient les ministres camerounais
de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, et de l'Enseignement
supérieur, Maurice Tchuente. Autres présences relevées, celles des
ambassadeurs et des responsables des structures de lutte contre le
Vih/sida au Cameroun. Dans le fond, l'Ong américaine, dont la facilité
de déploiement dans notre pays vient d'être entériné par un accord
de siège, va désormais se lancer dans les programmes de prévention
et de recherche sur le Vih/sida à travers le territoire. Johns Hopkins
Cameroon Program avait déjà marqué des points par le passé dans ce
cadre. En quatre ans d'activités sur place, cette Ong a apporté à
notre pays un appui déterminant pour la mise sur pied et le fonctionnement
des programmes de prévention contre le Vih/sida installés dans les
garnisons et casernes militaires du Cameroun. Elle a aussi mené une
étude épidémiologique dans 17 zones rurales du pays pour comprendre
l'épidémiologie du Vih/sida au sein des populations rurales. A présent,
son déploiement va s'accroître. Dans les prochains jours, Johns Hopkins
Cameroon Program s'attellera au développement des programmes de santé
publique au Cameroun et dans la sous région Afrique centrale. Son
domaine de prédilection est la lutte contre les maladies infectieuses
qui touchent gravement nos populations : le Vih/sida, le paludisme,
la rougeole. Un programme d'échange scientifique figure également
en bonne place parmi les objectifs. Peuvent en jouir, les étudiants
des deux pays pour la recherche. Des activités et des initiatives
qui ont été encouragées par le ministre d'Etat chargé des Relations
extérieures, François-Xavier Ngoubeyou. Pour le Minrex, les oeuvres
du partenaire américain s'intègrent dans les priorités du gouvernement
dans le cadre de l'amélioration de la vie et de la santé des populations
camerounaises ainsi que celles de la sous-région. Pour M. Ngoubeyou,
l'œuvre de Johns Hopkins Cameroon Program constitue ainsi un adjuvant
indispensable à l'efficacité de l'action gouvernementale. Athanase
BESSALA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j12052003&idart=7859&olarch=j09052003&ph=y |
Banque
de sang à Madagascar : Seulement 25% des besoins sanguins couverts
- Midi
Madagasikara - Madagascar - 09/05/2003 |
Dans la continuation de
la célébration de sa journée mondiale, la Croix-Rouge Malagasy continue
aujourd'hui et demain son opération de collecte de sang à l'Esplanade
d'Analakely. Dans tout Madagascar, un besoin de 150.000 poches de
sang par an se fait ressentir. Pour Antananarivo, en particulier,
20.000 poches sont nécessaires pour subvenir à ses besoins annuels.
Or, seulement 25% de ses besoins sont couverts par le stock disponible,
selon le Docteur Rahaliarisoa Emilienne du Service de la Transfusion
Sanguine de la HJRA. Ce qui est très largement insuffisant. La raison
en est le manque évident de sensibilisation de la population, laquelle
ignore l'ampleur et l'importance d'un tel geste vis-à-vis de ses semblables.
Les dons de sang se faisant souvent à la va-vite, par les proches
des malades. Près d'un demi-litre de son sang est prélevé sur les
5 à 7 litres dont dispose le donneur. Les médecins présents sur les
lieux veulent attirer l'attention sur le fait que le don peut se faire
à tout moment de la journée, et que le donneur devrait remplir quelques
conditions au préalable. Contrairement aux idées reçues, l'individu
doit se nourrir correctement avant l'opération. Il doit être sain,
âgé de 18 à 60 ans, et peser environ 50 kg. Sa tension artérielle
doit varier entre 10,6 et 18,12. Et pour ces dames, elles peuvent
le faire à condition de ne pas être enceintes, de ne pas allaiter
ni avoir leur menstruation. La fréquence du don est trimestrielle
pour les hommes, elle se fait tous les quatre mois pour les femmes.
Mais ce délai n'est pas toujours respecté par certains que les responsables
appellent les " mercenaires du sang ", qui le font contre de l'argent.
Notons que le plasma du sang met 6 heures pour se reformer, ses composants
mettent près de deux semaines pour se rétablir. Le sang ainsi collecté
fait l'objet d'un test sur le groupage sanguin du donneur et d'un
dépistage sur le VIH/SIDA, la syphilis, l'hépatite C et B. Après l'opération,
un petit encas (du riz accompagné de viande, du lait et des sucreries)
est offert aux donneurs. Il ne remplace pas le sang prélevé, mais
permet de les garder en surveillance pendant une dizaine de minutes.
L'objectif pour chaque journée étant d'atteindre les 150 donneurs,
appel est alors lancé à tout citoyen de rejoindre les rangs des quelque
1.000 donneurs bénévoles réguliers de l'AMADOR qui font régulièrement
don de leur sang pour ceux qui en ont besoin. Un petit geste de civisme…
Nirina R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu030509.htm#debut |
Oubritenga
: Célébration du "Prix d'Excellence district sanitaire" de Ziniaré
- Sidwaya - Burkina
Faso - 09/05/2003 |
Le district sanitaire de Ziniaré
a été primé meilleur district de l'année 2002 par l'Organisation mondiale
de la santé (OMS) lors de la célébration de la Journée mondiale de
la santé, le 7 avril 2003 à Kombissiri. A cet effet, les responsables,
les acteurs et partenaires de la santé, et autorités locales se sont
retrouvés vendredi 25 avril 2003 au bar Neb-Nooma de Ziniaré pour
célébrer ce "Prix d'Excellence district sanitaire" composé d'un trophée
et d'une somme de 500 000 FCFA. Deux interventions ont ponctué la
cérémonie. Lors de la célébration de la Journée mondiale de la santé,
le 7 avril 2003 à Kombissiri, des "prix d'Excellence district sanitaire"
ont été décernés aux cinq meilleurs districts sanitaires de l'année
2002 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) selon des critères
précis. A cet effet, le district sanitaire de Ziniaré a été jugé comme
un district qui accomplit un excellent travail et qui s'est engagé
dans la recherche constante de la perfection par l'engagement effectif
de son personnel et enfin par un leadership inspiré de son médecin-chef
et son équipe-cadre. Et c'est pour partager le fruit et la reconnaissance
de ses efforts et la joie d'avoir été retenu parmi les 53 districts
sanitaires du pays que les responsables, les acteurs et partenaires
de la santé, les autorités se sont retrouvés le vendredi 25 avril
2003 au bar Neb-Nooma de Ziniaré, pour célébrer cette distinction
honorifique. Prenant la parole, au cours de la cérémonie, le médecin-chef
du district, Mathieu S. Bougma, s'est réjoui de cette distinction
et a tenu à se féliciter et à féliciter l'équipe-cadre du district
et l'ensemble du personnel pour les bons rapports de travail qui ont
valu ce prix. Il a surtout exhorté les autres districts de la région
à bien travailler pour mériter à l'avenir cette distinction. M. Bougma
a demandé à tous les acteurs de redoubler d'effort et d'ardeur pour
confirmer l'année prochaine les résultats obtenus car c'est maintenant
que le travail doit commencer, a-t-il conclu. Mêmes propos tenus par
le directeur régional de la Santé du Plateau central, le docteur Mamadou
Sokey, qui a profité présenter le profil sanitaire de la province.
Il a ensuite remercié les autorités politiques, administratives, coutumières
et religieuses, les ONG, projets et mouvements associatifs et leur
dire que cette distinction leur est aussi dédiée. Le docteur Sokey
a invité le district à plus d'engagement, de détermination et de responsabilité
dans la lutte contre la maladie. Le district sanitaire de Ziniaré
se caractérise par : une couverture sanitaire satisfaisante dans les
32 formations sanitaires, un bloc opératoire performant en matière
de chirurgie essentielle, une couverture en personnel également satisfaisante
de 70 %, des médicaments disponibles à 100 % en dépit de quelques
problèmes d'accessibilité financière et de gestion, une offre de soins
globalement satisfaisante couvrant le préventif, le curatif et l'IEC.
Et c'est dans ce contexte campé, que le district sanitaire a été honoré
par le "Prix d'Excellence district sanitaire". Ce prix est composé
d'un trophée et d'une somme de 500 000 FCFA. Abdias Cyprien SAWADOGO
AIB/Oubritenga
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_09_05/sidwaya.
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Onchocercose
: la Haute-Sanaga ouvre l'œil - Cameroon-tribune
- Cameroun - 08/05/2003 |
Urbain Olaguena Awono, ministre de la
Santé publique a lancé mardi dernier à Nanga-Ebogo la campagne de
lutte contre la cécité des rivières. "L'objectif spécifique c'est
d'éliminer l'onchocercose pour qu'elle cesse d'être un problème de
santé publique " : ce message livré mardi dernier à Nanga-Ebogo par
Urbain Olaguena Awono, ministre de la Santé publique aux populations
du département de la Haute-Sanaga a été accueilli avec liesse et surtout
avec beaucoup de soulagement. Accompagné de son homologue de la Jeunesse
et des sports, Bidoung Mkpatt, du secrétaire d'Etat Alim Hayatou et
du staff technique, le Minsanté a drainé une foule massive à la place
des fêtes de la ville de Nanga-Ebogo. De Nkoteng, Mbanjock, Ntoum,
Ayom, de Ndé, de la Lekié… les populations sont venues nombreuses
aux nouvelles, pour la visite du ministre sur le lancement de la campagne
de lutte contre l'onchocercose. Cette maladie qui fait rage dans la
région. Le Minsanté et ses partenaires présents, notamment l'ONG Heller
Keller International, le Lions Club International Foundation qui apportent
leur appui au gouvernement espérent atteindre annuellement grâce à
leur synergie, un taux de couverture thérapeutique d'au moins 65%
et ceci pendant 15 ans. Les résultats de l'an 2002 ont été satisfaisants,
mais, le taux de couverture doit augmenter. C'est pour cela qu'une
vaste campagne de sensibilisation du grand public et des communautés
cibles va s'accentuer pour que les communautés s'approprient la lutte
contre la cécité des rivières. Urbain Olanguena Awono a notamment
exhorté les populations à adhérer à ce programme de lutte et à prendre
annuellement le Mectizan qui prévient la cécité, combat et soulage
les affections cutanées dues à l'onchocercose. La province du Centre
étant l'une des régions les plus affectées et les plus endémiques
au Cameroun, le ministère de la Santé publique et ses partenaires
ont mis les bouchées doubles en supprimant le recouvrement des coûts
liés à la distribution du Mectizan sur toute l'étendue de la région
afin d'améliorer l'état de santé de ces populations. Bidoun Mkpatt
quant à lui, a fortement remercié son homologue de s'être déplacé
personnellement pour venir en aide à " ses " frères. Josy MAUGER
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j12052003&idart=7818&olarch=j08052003&ph=y |
Lutte
contre le sida : L'Afrique et l'Asie revendiquent un même destin
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 08/05/2003 |
Cotonou, la capitale du Bénin,
accueille depuis hier une rencontre entre les acteurs de la lutte
contre le sida d'une quinzaine de pays africains. Cette réunion se
situe dans le cadre des préparatifs du prochain Congrès international
sur le sida des pays d'Asie et du Pacifique (ICAAP), réunion à laquelle
l'Afrique aura le privilège de participer pour la première fois avec
une centaine de délégués issus des pays actuellement réunis à Cotonou.
Cette réunion vise à dégager une plate-forme d'appréciation globale
à leur niveau, afin que l'Afrique puisse parler d'une seule et même
voix. En prélude à cette réunion, l'ONG Afrijapan, avocat du continent
auprès de l'ICAAP pour cette participation historique et à juste titre
désigné pour assurer le secrétariat Afrique pour l'événement, a organisé
dimanche à l'hôtel Ivoire une soirée Afrique-Asie de lutte contre
le sida. C'était à l'occasion de la visite du secrétaire général de
l'ICAAP 2003, le Pr Masahiro Kihara, enseignant à l'Université de
Kyoto et spécialiste de la lutte contre le sida, qui entamait ainsi
une tournée africaine. Cette soirée organisée avec le concours du
ministère de la Lutte contre le sida et en partenariat avec la RTI,
a été rehaussée de la présence de plusieurs personnalités, dont le
Grand Chancelier, Yssouf Koné, le ministre d'Etat, ministre de la
Santé et de la Population, Albert Toikeusse Mabri, le ministre de
la Lutte contre le sida, Mme Christine Nébout Adjobi et l'ambassadeur
du Japon en Côte d'Ivoire, SEM. Yuri Kurokawa. "Relier la science
et la communauté". Tel est le thème de cet ICAAP 2003 qui aura lieu
du 28 novembre au 3 décembre. Pour l'Afrique, dira M. Ferdinand Bléka,
président d'Afrijapan, ce congrès, rien que par son intitulé, représente
un enjeu immense. Il se présente comme un cadre d'échanges d'expertise
avec un pays, le Japon, dont les progrès scientifiques et technologiques
demeurent un modèle du genre. D'où, expliquera-t-il, la bataille acharnée
qu'il aura mené pour inscrire l'Afrique comme invitée spéciale à ce
Congrès. " L'Afrique et l'Asie ont un même destin face au sida qui
fait des avancées dévastatrices sur ces deux continents principalement
", lui répondra en écho le secrétaire général de l'ICAAP. Une nouvelle
histoire, espère-t-il, va, par la grâce de ce congrès, commencer entre
ces deux continents qui doivent plus que jamais comprendre qu'ils
doivent construire leur histoire eux-mêmes. ELVIS KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=19636 |
Pneumonie
atypique : Suzanne Aho en tournée de sensibilisation - Républicoftogo
- Togo - 05/05/2003 |
Aucun cas de SRAS n'a pour le moment
été identifié au Togo. C'est ce qu'affirment les autorités sanitaires
qui prennent tout de même la menace très au sérieux. C'est dans cet
esprit que Suzanne Aho, la ministre de la Santé a effectué, la semaine
dernière, une tournée dans différents lieux de la capitale. Elle a
visité un marché et s'est rendu à l'aéroport de Lomé-Tokoin. Une mobilisation
assurée de concert avec l'OMS (organisation mondiale de la santé).
Lors de ses rencontres avec les commerçantes du marché d'Adawlato
(Lomé), la ministre a donné des conseils d'hygiène simples : se laver
les mains régulièrement et consulter immédiatement un médecin en cas
de forte fièvre, de toux chronique et de courbatures. Elle a également
invité tous ceux qui font du commerce avec les pays touchés (Hong-Kong,
Chine, Vietnam, Singapour, etc…) à repousser leur voyage pour le moment.
A l'aéroport, Mme Aho s'est entretenue avec les services sanitaires.
Des dispositions particulières ont été prises aux frontières aériennes,
maritimes et terrestres. Les agents ont reçu des masques de protection
et des gants. Le ministère de la Santé a mis en place une hotline
où des spécialistes répondent à toutes les questions concernant le
virus SRAS et peuvent orienter les correspondants vers les services
médicaux, le cas échéant. Deux numéros de téléphone sont à la disposition
du public : le 221 25 01 et le 947 31 45.
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=6&themeID=1&newsID=5926 |
Infection
inflammatoire saisonnière des yeux : Qu'est-ce que la conjonctivite
virale ou "Appolo" ? - Le
Matinal - Bénin - 05/05/2003 |
S'il est un phénomène des
plus frappants, pour un observateur attentif dans les villes et les
campagnes du Bénin, c'est bien le nombre croissant de citoyens qui
portent depuis quelque temps des lunettes noires. Loin d'être la manifestation
d'une nouvelle mode nationale, ce changement d'allure et de comportement
de la part de certains individus dont ce n'était aucunement le genre,
traduit plutôt un fait : l'apparition et la recrudescence de la conjonctivite
virale, infection épidémique connue sous le terme d'Appolo. Lire
la suite |
Soutenance
de mémoire au Csbs de Pahou : Le professeur N'Vèkounou propose un
traitement de l'arthrose du genou - Le
Matinal - Bénin - 05/05/2003 |
Le professeur Ignace N'Vèkounou,
masso thérapeute au club de santé et de la bonne silhouette de Pahou
a soutenu le samedi 03 mai 2003 sur le traitement de l'arthrose du
genou par les exercices correctifs de Hatha-Yoga. Cette soutenance
de mémoire s'est achevée avec la notation de M. N'Vèkounou qui a eu
la mention bien. Le traitement de l'arthrose du genou par les exercices
correctifs de Hatha-Yoga est le thème choisi par le professeur Ignace
N'Vèkounou pour sa soutenance de mémoire le samedi 03 mai 2003 au
club de santé et de la bonne silhouette de Pahou. Dans son exposé,
le professeur N'Vèkounou a d'abord expliqué les manifestations de
l'arthrose du genou. Pour lui, cette maladie se manifeste par des
contractions musculaires et des tensions psycho-corporelles à cause
de la lutte anti-gravitique et de la recherche des meilleures postures
répondant à une verticalité correcte. Ces contractions perturbent
le tonus et augmentent ses fréquences. Selon le professeur N'Vékounou,
l'arthrose du genou entraîne des douleurs articulaires et se manifeste
à l'appui et dans la marche. "L'arthrose du genou est une conséquence
des déséquilibres au niveau de l'articulation de la hanche et de la
cheville située respectivement en amont et en aval du genou qui est
pris entre les deux articulations où il joue un rôle intermédiaire",
a indiqué M. N'Vekounou. Celui-ci a ensuite expliqué le traitement
qu'il propose : le "Hatya-Yoga". Le Hatha-Yoga est constitué par un
ensemble de techniques basées sur les postures, le travail sur le
souffle, les exercices psycho-sensoriels, la relaxation musculaire
et cérébrale que favorise la méditation profonde", a indiqué M. N'Vèkounou.
Il a expliqué que "l'ensemble des techniques du Hatha-Yoga bien appliquées
va provoquer des effets sédatifs naturels et des régénérations des
structures lesées et le rééquilibrage de l'état général du malade".
Plusieurs personnes ont témoigné favorablement de l'efficacité du
traitement proposé par le professeur N'Vèkounou. Depuis qu'ils ont
suivi le traitement, ils sont guéris, ont-ils indiquées. La mère de
N'Vèkounou âgée de 77 ans et qui souffre de l'athrose du genou depuis
plus de 30 ans, est aujourd'hui guérie et se déplace seule sans béquilles.
N'Vèkounou a eu la mention bien à l'issue de cette soutenance de mémoire.
Boubacar B. BIAO
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=6866
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