Actualités de la santé
en Afrique
Décembre 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Lutte contre le sida : Des résultats encourageants
© Thèse de doctorat en pharmacie : L’étudiant Hubert Konaté diagnostique la gestion des stupéfiants du CHU-YO

Cameroun :
© Le sirop Gamma conquiert le Nord
© Moisissures : Champignons invisibles mais vénéneux

Côte d'ivoire :
© Sur 809 séropositifs décédés, 411 étaient sous traitement ARV
© “A ce jour, ce sont environ 100 essais de vaccins qui sont en cours”, révèle le pr. Pierre Druilhe de l’institut Pasteur
© Cancer du col de l’utérus : Première cause de mortalité féminine

Madagascar :
© Santé publique - Le traitement de l'épilepsie est coûteux
© Questions à ... Hygin Randrianary, Président du conseil de l'Ordre national des odonto-stomatologistes

RD Congo :
© Retrait du médicament « Tranxène 500 mg » du marché
© Avec un milliard de dollars par an en plus : La vaccination pourrait sauver dix millions de vies supplémentaires
© Un symposium sur le paludisme en RD Congo
© Sida : mieux comprendre le traitement antirétroviral
© Sida : les facteurs de transmission du virus de la mère à l’enfant
© A 80 % le sang transfusé en RDC est infecté

Sénégal :
© Tuberculose - Recrudescence de la maladie en Afrique de l’Ouest : Les professionnels de la santé indexés

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Lutte contre le sida : Des résultats encourageants - Le pays - Burkina Faso - 20/12/2005
Le comité ministériel (du département de la santé) de lutte contre le Sida et les IST s'est réuni le 19 décembre 2005 à l'hôtel Silmandé. Cette rencontre vise à faire le bilan des activités sanitaires de lutte contre le Sida réalisées au cours de l'année 2005.
Dans le cadre de la lutte contre le Sida, chaque département ministériel dispose d'un comité qui fait le bilan de sa lutte. En plus de ce bilan, cette rencontre ministérielle a été aussi l'occasion pour dresser le bilan de mise en oeuvre du volet santé du cadre stratégique de lutte contre le Sida et les IST 2001-2005.
Selon le Pr Gabriel Ouango, Secrétaire général du ministère de la Santé qui représentait son ministre, des estimations donnaient une séroprévalence de 6,5% en 2001. Une enquête démographique et de santé, réalisée en 2004 a révélé une séroprévalence de 1,5% pour tout le pays. Seulement, on note environ 4% à Ouaga et à Bobo. Le ministère de la Santé attribue cette diminution par l'engagement politique au plus haut niveau. Aussi, l'ensemble des Burkinabè, à travers les comités ministériels régionaux, provinciaux et villageois se sont-ils approprié cette lutte, de l'avis du ministère de la Santé. A cela il faut ajouter l'implication des jeunes, des femmes, des associations et des ONG, celle des partenaires, des religieux et des dépositaires de la tradition, sans oublier l'incontournable apport financier.
En 2001, le comité ministériel s'était fixé pour objectif de mettre en oeuvre les stratégies de prise en charge des personnes déjà atteintes, et de développer une prévention secondaire pour les enfants de mères séropositives, les couples discordants et les couples séropositifs. Depuis lors, des structures de prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH ont été développées. De 7 structures en 2003, on compte aujourd'hui 44 structures de prise en charge qui appartiennent aux secteurs public, privé, confessionnel et associatif.
De l'avis du Pr Ouango, 6 630 personnes vivant avec le VIH/SIDA bénéficiaient du traitement par les ARV et de suivi biologique, psychologique, familial et social, et ce, à la date du 30 septembre 2005.
Sur le plan de la stratégie de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant, le ministère de la Santé note que sa mise en oeuvre a permis de développer 101 sites de préventions à travers les 13 régions du pays. C'est ce qui a permis de donner l'information à 95000 femmes au cours des consultations prénatales en 2005. Des 673 femmes séropositives qui étaient enceintes, 648 enfants sont nés vivants et 14 d'entre eux se sont révélés séropositifs à 8 mois. Pour Gabriel Ouango, 230 enfants se seraient révélés séropositifs sans l'action médicale, sous forme de traitement par la névirapine.
Ce sont autant de résultats encourageants pour le département en charge de la santé qui a affiché sa détermination à poursuivre les efforts.
L'atelier du comité s'est également penché sur les insuffisances et les acquis. Alexandre Le Grand ROUAMBA
Lire l'article original : http://www.lepays.bf/quotidiens/lumieres2.asp?Numero=8649

Thèse de doctorat en pharmacie : L’étudiant Hubert Konaté diagnostique la gestion des stupéfiants du CHU-YO - Sidwaya - Burkina Faso - 20/12/2005
«Etude de la gestion des stupéfiants et des psychotropes au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo» est le thème défendu par l’étudiant Hubert Konaté pour l’obtention de sa thèse de doctorat en pharmacie. C’était jeudi 15 décembre 2005 à l’UFR/SDS de l’Université de Ouagadougou. Il a obtenu la mention «Très honorable avec félicitations du jury».
Mention «Très honorable avec félicitations du jury, c’est l’observation qui a sanctionné le travail de recherche de l’étudiant Hubert Konaté au département de pharmacie de l’Unité de recherche et de formation en sciences de la santé (UFR/SDS). La recherche a porté sur le thème : «La gestion des stupéfiants et des psychotropes au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO). L’étude a visé l’évaluation de la gestion des stupéfiants et des psychotropes dans un centre hospitalier. La méthode de recherche utilisée est l’enquête descriptive au sein du service de la pharmacie hospitalière et dans onze (11) unités de soins comprenant cinq unités de chirurgie et six unités de médecine».
L’enquête a porté sur les responsables des différents services concernés. La collecte des données a permis de savoir que l’évaluation des besoins en médicaments placés sous contrôle international ne permettait pas de couvrir tous les besoins du CHU-YO, que le mode de commande des stupéfiants et des psychotropes respectait la réglementation en vigueur et que dans les services de soins, les médicaments étaient gérés par les surveillants d’unité de soins en collaboration avec le chef de service.
L’étude a également révélé que des différentes classes de psychotropes, le service de la pharmacie hospitalière disposait des opiacès, des benzodiazépines, des barbituriques et des neuroleptiques. L’enquête quantitative relève que 75% des stupéfiants étaient utilisés en chirurgie et 25% par les services de médecine.
32% du fentanyl dispensé au compte du service de la maternité n’y était pas utilisé et moins de 10% du chlorhydrate de morphine consommé dans le service de la maternité était enregistré dans le registre des protocoles d’anesthésie. L’étudiant Hubert Konaté a relevé dans son étude que le service de la pharmacie hospitalière n’assurait aucun suivi des médicaments dans les unités de soins qui ne disposaient pas, par ailleurs, de document de gestion des stupéfiants.
Ce travail de recherche a été défendu devant un jury composé entre autres, des professeurs Jean Kaboré (président du jury), Innocent Pierre Guissou (directeur de la thèse) et de Arouna Ouédraogo.
Les membres du jury ont apprécié le travail de recherche à sa juste valeur. Il l’a jugé recevable et a décerné à l’étudiant Hubert Konaté la mention «Très honorable avec félicitations du jury». Hubert Konaté est désormais docteur en pharmacie. Gladys OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_20_12/sidwaya.htm

Le sirop Gamma conquiert le Nord - Cameroon tribune - Cameroun - 20/12/2005
En matière de production médicamenteuse en général et de traitement des hémorroïdes en particulier, le Sirop Gamma du Dr Thomas Wandji retrouve ces temps une aura mondiale comme il n’en avait jamais connue. Pourtant ce chercheur, colonel retraité de l’armée camerounaise, travaille sur ce produit depuis bientôt 40 ans !
Le bulletin de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle dénommé " OAPI Contact ", dans l’une de ses récentes éditions, fait état dès le titre consacré au sujet, de ce qui peut être considéré comme une affaire prodigieuse : " Transfert de technologies : Dr Wandji, l’exemple qui vient du Sud ". Cette revue scientifique révèle que le Dr Thomas Wandji, titulaire de deux brevets enregistrés sous les numéros OA/12055 et OA/12056 est le premier " inventeur ressortissant du Cameroun " à bénéficier de brevets sur ses produits au niveau mondial et singulièrement dans cinq pays pour l’heure : la Chine, la Corée du sud et du nord, les Etats-Unis et le Japon.
Le Dr Wandji profite là d’un système de coopération internationale en matière de brevets d’invention, traité connu dans les milieux savants sous le sigle de PCT. Au cours de la période de 30 mois pour l’examen de l’innovation sur la place internationale, le chercheur a pu acquérir de nombreux rapports mondiaux favorables sur ce Sirop Gamma qui traite des hémorroïdes et sur un autre produit de son cru, Sebuma, ayant entre autres propriétés celles d’antimicrobien, d’antifongique et d’antivirale, d’anti-inflammatoire et de cicatrisant. Pour ce qui est spécifiquement du Sirop Gamma produit par Africapharm à Douala depuis 1979, il est indiqué pour les hémorroïdes aiguës et chroniques et pour les métrorragies fonctionnelles, communément appelées " règles douloureuses ". " Nous disons aujourd’hui avec fierté qu’un ressortissant d’un Etat membre de l’OAPI est devenu un acteur de choix dans le cadre de transfert de technologies ", écrit avec une réelle satisfaction le magazine " OAPI Contact ".
Pour ses inventions, le Dr Thomas Wandji a procédé à l’extraction de substances d’une plante qui s’effectue hors de tout contact avec l’oxygène, avant d’autres travaux de synthèse en laboratoire. Ces produits sont actuellement enregistrés dans 17 pays, notamment au Nigeria où ils connaissent un grand succès. Le constat est que dans sa stratégie internationale, l’inventeur a choisi de conquérir les plus grands marchés possibles sur la planète. De grandes transactions juridiques sont parallèlement menées par les institutions internationales pour une meilleure protection de ces innovations camerounaises. David NDACHI TAGNE
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Sur 809 séropositifs décédés, 411 étaient sous traitement ARV - Notre voie - Côte d'Ivoire - 20/12/2005
Le rapport de la collecte active des données sur les activités VIH/sida en Côte d'Ivoire rendu public le vendredi 16 décembre dernier, à Ibis-Plateau, révèle que sur “la période d'octobre 2004 à juillet 2005, l'on a enregistré 809 décès, et parmi ceux-ci, 411, soit 50,8%, étaient sous traitement antirétroviral”. Ce qui veut dire qu'il y a plus de décès de patients sous antirétroviral (ARV) que “les autres patients qui ne sont pas sous ARV”.
Pour M. Roger Bamssié de la direction de l'information, de la planification et de l'évaluation (DIPE) du ministère de la Santé qui a présenté le rapport ce jour-là, à l'occasion d'un atelier de restitution, “cela peut être dû au fait que les patients éligibles au traitement arrivent trop tard pour le démarrage du traitement antirétroviral”. Toutefois, le présentateur conseille des “investigations plus poussées sur les taux de CD4 (NDLR : les agents protecteurs de l'organisme humain) des patients sous traitement, la durée moyenne du traitement antirétroviral”. Selon lui, “ces problèmes peuvent être en partie réglés par une amélioration du suivi du patient VIH/sida et sous ARV”.
Par ailleurs, le rapport, conduit avec l'appui du projet Rétroci, du Fonds mondial, de la Coopération ivoiro-américaine pour la lutte contre le VIH/sida, le Programme national de prise en charge médical des personnes vivant avec le VIH/sida, montre une proportion élevée de personnes sous traitement qui arrêtent leur traitement. Ainsi, sur la période indiquée ci-dessus, 2330 sur 14155 patients ont arrêté le traitement. Les raisons identifiées par le rapport sont l'arrêt volontaire du traitement (263 personnes soit 11,3%), le transfert du patient dans un autre centre (135 soit 5,8%), le décès (627 soit 26,9%), la perte de vue du patient (674 soit 28,9%) et enfin les cas de raisons inconnues (631 soit 27,1%).
Plus généralement, l'enquête a porté sur les activités des centres de prise en charge (PEC) des personnes séropositives, des centres de conseil et de dépistage volontaire (CDV), des centres de prévention de la transmission mère-enfant (PTME), au total 118 centres. Ainsi, pour la PTME sur la période octobre 2004 à juillet 2005, le rapport affirme que les enquêteurs ont noté dans les différentes structures sanitaires qu'il y a eu 68944 accouchements. Sur ce nombre, 61418 femmes ont reçu le conseil individuel et 29208 femmes ont accepté de faire le dépistage sur les 57 sites offrants des activités PTME. Parmi ces 29208 femmes, 23887 ont reçu leur résultat soit un taux de retrait du résultat de test de 82%. Toutefois, constate le rapport, ce taux est en deçà de l'objectif national qui est fixé à 90%. Des 23887 femmes qui ont reçu leurs résultats, 2345 ont été dépistées VIH positif. Ce qui donne une prévalence de 8% au niveau des femmes enceintes. Pourcentage qui est sensiblement égale à celui de la surveillance sentinelle de 2004 qui donne une prévalence nationale chez les femmes enceintes de 8,3%.
Autre problème soulevé par l'enquête, le devenir des enfants nés de mères séropositives. Le rapport note que 953 enfants nés de mères séropositives ont été testés pour le VIH/sida sur la période d'octobre 2004 à juillet 2005. Pour le rapport, “ce nombre d'enfants testés pour le VIH/sida est bas comparé au nombre total de femmes enceintes dépistées VIH positif (2345) et enrôlées dans les programme PTME”. Ce qui veut dire qu'il y a un manque d'information sur le devenir de ces enfants nés de mères séropositives. “Pour palier cette insuffisance, propose le rapport, il faudra donc mettre en place un mécanisme pour le suivi longitudinal efficace des enfants nés de mères séropositives, leur prise en charge correcte impliquant le dépistage, le traitement et une alimentation adéquate”.
Afin de mesurer la performance du programme PTME ivoirien, les rédacteurs du rapport proposent que les résultats sur le devenir des enfants nés de mères séropositives en Côte d'Ivoire soient comparés à ceux des autres pays africains. Coulibaly Zié Oumar
Lire l'article original : http://www.notrevoie.com/develop.asp?id=9798

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Retrait du médicament « Tranxène 500 mg » du marché - Le potentiel - RD Congo- 20/12/2005
L’Agence française de sécurité sanitaire des Droits de santé (Afssaps ) reprise par l’Acp vient de décider le retrait du médicament auxiolytique « Tranxène 500 mg » en raison notamment du détournement de son utilisation par les toxicomanes.
Selon une étude de pharmacovigilance parue dans la récente livraison du journal , « Le parisien », le produit incriminé destiné à combattre particulièrement l’anxiété et l’angoisse , est parmi les produits les plus utilisés par des gens au comportement déviant .Des patients dépassent parfois la posologie avec des risques accrus de dépendance , souligne l’étude qui précise que les benzodiazépines ( famille à laquelle appartient le Tranxène 500mg fortement dosées augmentent les risques suicidaires et favorisent parfois des comportements violents. Véron-Clément Kongo
Lire l'article original : http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=19858

Avec un milliard de dollars par an en plus : La vaccination pourrait sauver dix millions de vies supplémentaires - Le potentiel - RD Congo- 17/12/2005
D’ici a 2015, 70 millions d’enfants seront protéges chaque année contre 14 grandes maladies de l’enfance dans les pays les plus démunis
Selon les experts mondiaux de la vaccination et d’après une nouvelle étude de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) et de l’Unicef, on pourrait sauver dix millions de vies supplémentaires grâce à la vaccination maternelle et infantile entre 2006 et 2015, pour un coût annuel moyen de US $1 milliard. Selon les estimations, on dépense actuellement US $2,5 milliards par an dans les pays les plus démunis pour la vaccination, et il faudrait faire passer cette somme à 3,5 milliards d’ici à 2010, puis à 4 milliards d’ici à 2015 pour atteindre ce but. L’étude présentée aujourd’hui à la réunion des partenaires de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (Gavi), qui s’est déroulée à New Delhi du 7 au 9 décembre, porte sur l’impact potentiel que pourrait avoir la vaccination au cours des dix prochaines années et décrit les besoins de financement pour que cela devienne une réalité dans les pays en développement. « La vaccination est l’un des meilleurs investissements de la santé publique aujourd’hui : lorsque les ressources sont suffisantes et les stratégies judicieuses, on obtient des résultats concrets. La vaccination nous a permis déjà de faire de grands progrès, mais on pourrait et on devrait faire davantage. L’OMS, par l’intermédiaire de l’Alliance et de ses partenaires, au nombre desquels l’Unicef, cherche à avoir un effet massif sur le nombre des vies sauvées grâce à la vaccination au cours des dix prochaines années », a déclaré le Dr Lee Jong-wook, directeur général de l’Oms.
Cette nouvelle étude fait suite au projet Oms/Unicef «La vaccination dans le monde : vision et stratégie» adopté au printemps. Le document énumère un certain nombre de buts, comme d’augmenter la couverture de la vaccination à 90 %, et de réduire de deux tiers le nombre des cas et des décès dus à des maladies évitables par la vaccination d’ici à 2015. Il propose aux pays et aux partenaires mondiaux de la vaccination des stratégies pour atteindre ces buts.Si les pays réussissent dans cette entreprise, plus de 70 millions d’enfants vivant dans les pays les plus démunis recevront d’ici à 2015 les vaccins essentiels contre les maladies suivantes : tuberculose, diphtérie, tétanos, coqueluche, rougeole, rubéole, fièvre jaune, Haemophilus influenzae type B, hépatite B, poliomyélite, infections à rotavirus, pneumocoques, méningocoques et encéphalite japonaise.
La vaccination est essentielle pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, consistant notamment à réduire substantiellement la mortalité maternelle et infantile. Dans cette étude, les experts se sont penchés sur les coûts, le financement et l’impact des programmes de vaccination pour les 72 pays les plus pauvres, dont le revenu national brut est inférieur à US $1 000 par habitant et par an. On estime que le coût total des activités de vaccination dans ces pays de 2006 à 2015 sera de US $35 milliards. Un tiers de cette somme sera consacré à l’achat des vaccins. Le montant total des dépenses pour ce poste passera d’environ US $350 millions par an en 2005 à près de US $1,5 milliard par an en 2015, à mesure que la couverture des vaccins encore sous-employés se développera et que de nouveaux vaccins seront introduits. Oms/Lp
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Un symposium sur le paludisme en RD Congo - Le potentiel - RD Congo- 17/12/2005
Le Centre de formation et d’appui sanitaire (Cefa) a organisé du 13 au 14 décembre 2005 dans son amphithéâtre, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, un symposium sur le paludisme ayant pour thème «Recherches avancées récentes sur le paludisme ». Plusieurs médecins, pharmaciens et biologistes de la ville de Kinshasa, y ont pris part.
Au cours de cette rencontre scientifique, plusieurs sujets ont été développés par les participants, notamment la situation du paludisme en République démocratique du Congo, la biologie des plasmodiums, la physio-pathologie de la malaria, les hémoglobinopathies et la résistance au paludisme. Cette rencontre a été animée principalement par les professeurs Daniel Parzy de l’Institut de médecine tropicale du Pharo de Marseille en France, Paul Mulumba de la faculté de médecine de l’Université de Kinshasa (Unikin) et Kalenda de la faculté de pharmacie de la même université. En République démocratique du Congo, le paludisme demeure encore une grande cause de morbité et de mortalité ainsi que beaucoup d’absentéisme au travail, favorisant ainsi la pérennisation de la pauvreté. D’où, la détermination que doivent afficher les professionnels de la santé et les autorités du pays en vue de lutter contre cette maladie.
Selon le médecin directeur du Programme national de lutte contre le paludisme, le Dr Atua Matindii, beaucoup d’efforts sont encore à fournir pour atteindre en 2006 les objectifs fixés à Abuja (Nigéria) qui stipulent que 60 % d’enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes doivent dormir sous les moustiquaires imprégnées et 60 % d’enfants de moins de 5 ans doivent être correctement pris en charge à travers la politique nationale sanitaire.
Interrogé sur l’état actuel du paludisme en Rd Congo, le Dr Atua a confirmé que cette maladie constitue la premieère cause de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et affecte beaucoup de femmes en état de grossesse. Il s’agit, a-t-il dit, de personnes vulnérables. Pour lui, la Rd Congo s’organise d’après les outils nouveaux que le monde est en train de mettre sur pied dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Le programme national se trouve actuellement en sa seconde phase tandis que la première consistait notamment, en son organisation sur différents plans. Le symposium a été clôturé jeudi par le Dr Tshilolo, coordonnateur du Cefa, entouraient des Drs Daniel Parzy et Paul Mulumba des Cliniques universitaires de Kinshasa. Il a remercié tous les animateurs et procédé à la remise symbolique de certificats de participation aux médecins, pharmaciens et biologistes qui ont apprécié à leur tour la tenue de cet atelier.
Recherche sur le vecteur du paludisme
Par ailleurs, le service de formation de l’Institut national de recherche biomédical (Inrb) a organisé une conférence jeudi dernier sur le thème « Recherche et avancées scientifiques sur l’anophèle Gambiae » principal vecteur du paludisme en Afrique au Sud du Sahara. Selon M. Francis Watsenga-Tezzo, membre du service d’entomologie à l’Inrb, il y a deux formes d’anophèles Gambiae SS M et S découverts dans les provinces du Bas-Congo, du Bandundu, du Kasaï Oriental, de la province Orientale, de l’Equateur et à Kinshasa. Pendant ce temps, les recherches continuent. Pour éliminer les anophèles Gambiae, la Rd Congo utilise la deltamétrine et Dtt comme insecticides pour l’imprégnation de la moustiquaire. Les anophèles Gambiae Ss se reproduisent dans les marais. DAVID TSHIALA ET STEPHANE ETINGA
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“A ce jour, ce sont environ 100 essais de vaccins qui sont en cours”, révèle le pr. Pierre Druilhe de l’institut Pasteur - Fraternité matin - Côte d'Ivoire - 17/12/2005
Lutte contre le paludisme : Le Professeur Pierre Druilhe est directeur de l'Unité de parasitologie biomédicale à l'Institut Pasteur de Paris. Il est également initiateur d’un candidat-vaccin basé sur un nouvel antigène dénommé MSP3.
En marge de la dernière conférence internationale sur le paludisme à Yaoundé, il a accepté de parler de son vaccin et de celui de ses concurrents. Lire l'interview

Tuberculose - Recrudescence de la maladie en Afrique de l’Ouest : Les professionnels de la santé indexés - Le Quotidien - Sénégal - 16/12/2005
Les efforts de la médecine ont débouché sur la découverte de l’agent pathogène de la tuberculose. Mais, cet acquis de taille est loin de freiner la croissance accélérée du pourcentage de tuberculeux, au vu du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) qui arrête le taux d’infection à 1/3 de la population mondiale.
En Afrique et au Sénégal, particulièrement, la persistance de la tuberculose est attribuable principalement à la faiblesse du dispositif structurel de prise en charge de la maladie, à la pauvreté et l’inter-action avec le Vih, mais aussi et surtout, des facteurs bloquants liés au cadre de vie et à l’environnement des malades causent d’énormes difficultés. Sous la houlette de l’Institut de recherches pour le développement (Ird Sénégal), un colloque sous régional a mis en synergie, depuis, l’expertise des universitaires, chercheurs et cliniciens ouest-africains. Sur cette tribune qui se veut un cadre de réflexions sur les stratégies à adopter pour améliorer l’adhésion au traitement anti-tuberculeux, les échanges entre professionnels de santé devront déboucher sur une meilleure coordination des programmes de lutte menés en Afrique subsaharienne afin d’améliorer les taux de guérison restés encore faibles de part et d’autre.
A l’instar des personnes vivant avec le Vih/Sida, les malades atteints de la tuberculose voient leurs chances de survie anéanties par la stigmatisation. Mais, contrairement aux victimes de la première pandémie nommée, les tuberculeux présentent les personnels soignant aux avants-postes du banc des accusés qui compromettent le succès du traitement. A ce titre, le Dr Naco du Mali dira que «la stigmatisation part du système de santé qui soumet les malades à une batterie d’interdits parfois contraires aux précautions simples de prévention. Sans compter le manque même de ressources disponibles pour accueillir les tuberculeux». Selon cette actrice du programme malien de lutte contre la tuberculose, la mauvaise observance du traitement par les malades peut découler du manque de tact dans leur suivi par les médecins. Ce qui fait que malgré les efforts menés, «chaque année, environs 8,4 millions de nouveaux cas de tuberculose naissent et viennent s’ajouter à ce réservoir mondial d’infection et 1,9 million de personnes en meurent», s’inquiète Samba Cor Sarr le représentant du directeur de la Santé, lors de son discours d’ouverture.
Dans la même veine d’étude, Dr Sylla Thiam, coordonnateur scientifique du Programme de lutte contre la tuberculose au Sénégal présente la cartographie de la situation nationale.
A la différence des autres pays de l’Afrique subsaharienne, selon lui, au Sénégal, le malade est pris en charge par un traitement gratuit et efficace. Des actions qui, à son avis, baissent considérablement le taux de perte de vies avoisinant la moyenne africaine fixée à 11 %, alors que le succès de traitement brasse 70 % contre 85 % pour la moyenne mondiale. Mais, ces résultats sont encore loin des ambitions fixées dans le cadre de cette lutte, au vu des facteurs qui viennent interférer sur l’élan du combat. Car, même si la gratuité du traitement est assurée aux malades, la pauvreté galopante vient réduire les chances d’accès des tuberculeux aux lieux de soins. «D’autres coûts indirects comme le transport peuvent constituer des freins à l’accès aux soins pour un patient qui éprouve des difficultés pour assurer son transport jusqu’à l’hôpital», tranche-t-il.
A côté de tous ces facteurs, le Sida facilite la ré-emergence de la tuberculose qui est la première infection opportuniste liée à celui-ci. Aliou SANE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=30689&index_edition=893

Cancer du col de l’utérus : Première cause de mortalité féminine - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 16/12/2005
Le cancer du col de l’utérus est la première cause de mortalité féminine parmi les différents types de cancer en Côte d’Ivoire. Avec plus de 61 % de décès, il devance le cancer de seins, autre cause de mortalité féminine. Pour stopper les ravages de cette pathologie, la Ligue ivoirienne contre le cancer (LICC) a organisé une journée de sensibilisation des professionnels de la santé, le jeudi 15 décembre 2005, au Plateau.
« Après plus de 40 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire est obligée d’évacuer ses malades du cancer du col de l’utérus sur le Ghana ou le Cameroun. Il a manqué au pays 70 millions de francs CFA pour construire un bloc en béton, afin de lutter contre cette maladie », a indiqué le Pr. Bohoussou Kouadio, Gynécologue au CHU de Cocody. Il a interpellé les autorités publiques sur la nécessité de mettre en place une stratégie nationale de lutte contre le cancer du col de l’utérus. Le dépistage systématique, a-t-il poursuivi, est la seule méthode de prévention contre cette maladie qui se soigne correctement. La présidente du LICC, Mlle Bourgoin Bintou a, quant à elle, insisté sur la prise en charge efficace des patients. Avant d’ajouter qu’une campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus sera organisée en 2006 par la LICC. De cette journée, l’on retient que les grossesses précoces, les multipartenaires sexuels, les Infections sexuellement transmissibles (IST) et le tabac sont des causes du cancer du col de l’utérus. L’âge moyen des femmes atteintes de cette maladie est de 45 ans. De 2000 à 2004, 288 cas ont été découverts au CHU de Yopougon. D. Maïmouna
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=22171

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Santé publique - Le traitement de l'épilepsie est coûteux - L'express - Madagascar - 16/12/2005
Faramineux. Une personne atteinte par l'épilepsie doit débourser la somme de 60 000 ariary tous les quinze jours pour un traitement qui dure deux ans environ.
C'est ce qui a été avancé par le Dr Andrianaina Raharison, président de l'Association malgache pour l'aide et l'entraide des épileptiques (Amaee). C'était hier au cours d'un point de presse donné au Cite Ambatonakanga.
Mais ce traitement devient moins onéreux pour les épileptiques regroupés au sein de l'association. “Ces derniers doivent honorer la somme de 600 ariary par semaine pour le prix des médicaments”, ajoute-t-il.
L'épilepsie est une maladie curable et le traitement doit être mené à terme. Il s'agit d'une affection neurologique, une due a une brusque suractivité des cellules du cerveau. Néanmoins, elle peut être conséquente à une cysticercose. Elle se manifeste par une convulsion, une perte de conscience, des hallucinations complexes visuelles, auditives et/ou somesthésiques, avec ou sans convulsions. Toutefois, elle est loin d'être une maladie mentale.
L'Amaee se donne pour objectif de venir en aide aux épileptiques les plus défavorisés, de les soigner selon une médecine de proximité pour une meilleure efficacité, de promouvoir l'action de chaque malade et famille dans le cadre d'un collectif de patients, et enfin de sensibiliser la masse pour que ces malades ne soient plus des victimes dans la société. Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=38744&r=4&d=2005-12-16

Sida : mieux comprendre le traitement antirétroviral - Le potentiel - RD Congo- 16/12/2005
Par manque d’un traitement antirétroviral, la vie de plusieurs personnes vivant avec le virus du Sida (Pvvh) au cours des vingt dernières années ne pouvait pas être prolongée. Les antirétroviraux restent actuellement des médicaments indispensables pour ces personnes. Car, ils permettent aux Pvvhs de vivre plus longtemps. Le rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) sur «la situation des enfants dans le monde» édition 2005, explique les effets de ces médicaments dans un corps atteint du virus.
Le traitement antirétroviral empêche le virus du sida de se reproduire. Avec les antirétroviraux (Arv), l’action de ce virus est bloqué à l’intérieur du corps humain. Ces médicaments ne guérissent pas la maladie. Toutefois, les séropositifs peuvent espérer à une vie un peu plus prolongée.
Dans des pays riches où ce traitement se pratique depuis plusieurs années, il a été remarqué une baisse de pourcentage des décès liée au virus du sida. Il convient de noter également que le traitement antirétroviral réduit le nombre d’infections opportunistes.
Grâce à ces médicaments, cette maladie ne devient pas une condamnation à mort. Les Arv permettent également de lutter contre la discrimination et les réactions de rejet. Les séropositifs peuvent travailler normalement, avoir une vie sociale et participer à la vie publique. «Les traitements antirétroviraux renouvellent la capacité des patients à s’occuper des membres de leur famille et à apporter une contribution à la communauté. Ils permettent d’aider les familles déchirées autant que les individus».
Contrairement aux pays riches, le traitement antirétroviral reste encore beaucoup plus cher. Son coût est élevé. Raison pour laquelle les séropositifs n’ont pas tous accès à ces médicaments. Cette difficulté constitue un problème majeur dans la lutte contre le Sida en Rdc.
Les ARV en RDC
Selon Dr Nicole Shabani de la pédiatrie de Kalembe-lembe, le coût du traitement antirétroviral pour les adultes s’élève à 30 dollars Us par mois. Tandis que pour un enfant, il revient à 60 dollars américains. La situation des enfants qui vivent avec cette maladie reste encore pire en Rdc. Dr Shabani lance ainsi un appel au gouvernement afin de fournir un traitement Arv. Au Cameroun, le coût d’un traitement antirétroviral s’élève à 20 dollars Us par mois. Au Sénégal, par exemple, le fait que ces médicaments soient gratuits permet à tous les séropositifs d’y avoir accès. En ce qui concerne l’approvisionnement des antirétroviraux dans certaines institutions médicales de la Rdc, des Ongs internationales viennent en appui.
Il faut également retenir que «les antirétroviraux ne sont pas la cure miracle du sida. La résistance médicamenteuse, les effets secondaires et des systèmes de distribution pose encore problème. Sans un tel traitement, plusieurs individus mourront». Espérance Tshibuabua
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Moisissures : Champignons invisibles mais vénéneux - Mutations - Cameroun - 15/12/2005
Favorisés par l’humidité, ces micro-organismes putréfient les endroits où ils se forment.
La famille Ayissi habite un immeuble au centre ville de Yaoundé. Leur appartement compte six pièces, dont deux chambres à coucher. Dans l'une d'entre elle, le mûr contiguë à celui de la salle d'eau est défraîchi. La peinture s’est écaillée par endroit, laissant alors comme une grosse auréole entre le sol et le milieu du mur. D'ailleurs, les parpaings sont visibles. L'humidité est également apparente sur une partie de la penderie collée au mur. Là, sur le bois, l'auréole est noirâtre. La croissance noire a même gagné certains vêtements endommagés à ces endroits. L'ensemble des vêtements rangés dans cette penderie dégage une forte odeur de moisi. Les documents rangés dans des cartons à l'angle du mur sont tous humides et décolorés, signes de l’activité de la moisissure. Lire la suite

Questions à ... Hygin Randrianary, Président du conseil de l'Ordre national des odonto-stomatologistes - L'express - Madagascar - 15/12/2005
L'utilisation de la solution anesthésique "lidocaïne" provoque une certaine confusion et suscite des polémiques. D'où le problème provient-il ?
Des flacons de 20 et de 50 millilitres contenant de la solution anesthésique "lidocaïne hydrochloride 2%", sous forme injectable, sont fabriqués par de laboratoires peu connus. Ils sont distribués par certaines pharmacies et fournisseurs dentaires, et circulent donc à travers l'Ile. Le conditionnement du produit n'est pas conforme aux normes internationales. En effet, pour tout usage dentaire, il doit être mis sous forme de carpules de 1,7 et/ ou 1,8 millilitres. Ce n'est pas la lidocaïne qui constitue un danger pour la santé publique, mais plutôt sa manipulation. Son utilisation dans la pratique, à partir de flacon et en se servant de carpules usés, constitue un mode de transmission de certaines maladies, comme le vih/sida, les hépatites B et C, ainsi que la syphilis.
Le sida, par exemple, a fait l'objet de dépistage depuis 1987. Alors, pourquoi l'Ordre n'a-t-il réagi que récemment, contre ce danger dû au conditionnement ?
Depuis notre élection à la tête du Conseil de l'Ordre national des odonto-stomatologistes, en décembre 2003, nous avons essayé de nous enquérir des conditions de travail de nos pairs, de connaître leurs besoins et de déceler les faiblesses. Bref, nous avons fait l'état des lieux de la profession, afin d'en améliorer les pratiques. C'est après des constats auprès de certains collègues, exerçant dans des établissements publics et/ou privés, que nous avons décidé d'interpeller le ministère de la Santé et du planning familial ainsi que d'autres autorités nationales, et ce depuis janvier.
Les autres instruments dentaires ne sont-ils pas autant de vecteurs de transmission de certaines maladies ?
Pour cause de mauvaise manipulation ou de manque d'hygiène, tout matériel utilisé en médecine dentaire risque d'être à l'origine de transmission de maladies comme le sida, l'hépatite, la syphilis. Tous les dentistes en sont d'ailleurs conscients, car de telles infections virales sont mortelles. La stérilisation des instruments s'impose.
La stérilisation est-elle gage de sécurité aseptique ?
Effectivement, elle l'est. D'ailleurs, les matériels doivent, en principe, être désinfectés avant d'être stérilisés à 260 °C pendant dix à trente secondes, suivant qu'il s'agit de petite ou de grande instrumentation. Les équipements en plastique doivent être étuvés en autoclave.
L'Ordre des odonto-stomatologistes a-t-il un pouvoir de contrôle des normes sanitaires ?
Le texte, régissant l'Ordre des odonto-stomatologistes, lui accorde comme mission de veiller au maintien des principes de moralité, de probité, de dévouement, indispensables à l'exercice de l'art dentaire. Il stipule, également, l'observation par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées
par le Code de la déontologie. Nous avons, de même, le devoir d'assurer la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession médicale.
Quelles sont les qualifications requises pour l'exercice du métier de dentiste ?
Seules les personnes ayant fait des études en médecine dentaire peuvent l'exercer. Il va sans dire qu'un médecin généraliste en est exclu, puisque la dentisterie est une spécialité. D'ailleurs, il ne peut pas se mettre à la place d'un anesthésiste, tout comme un neurologue ne peut pas faire une intervention chirurgicale. Des textes différents régissent la médecine générale et la médecine dentaire.
Qu'en est-il des prothésistes ?
Ces personnes qui conçoivent les appareils dentaires exercent dans l'illégalité. En principe, elles n'ont pas le droit de prodiguer des soins. Actuellement, nous sommes à pied d'œuvre pour les écarter de la profession. Propos recueillis par Henintsoa Andriamiarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=38731&r=4&d=2005-12-15

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Sida : les facteurs de transmission du virus de la mère à l’enfant - Le potentiel - RD Congo- 14/12/2005
La prévention de la transmission du vih/sida (Ptme) est une stratégie permettant d’éviter l’infection du virus à l’enfant avant, pendant et après l’accouchement. Interrogé sur la question, le docteur John Ditekemene, médecin au projet Ptme de l’hôpital général de Kinshasa parle des mesures prises en matière de stratégies à cet effet.
S’agissant des méthodes prises dans la prévention de la transmission du virus du sida à l’enfant, Dr John Ditekemene parle principalement en termes de paquet minimum d’activités de prévention intégré dans les structures médicales, particulièrement des maternités.
Plusieurs facteurs, explique-t-il, peuvent faciliter la transmission du virus du sida pendant la grossesse chez une femme séropositive. Il s’agit notamment de la malnutrition, du paludisme et de l’anémie. Pour lui, « la femme forme une barrière placentaire qui fait que le sang ne peut pas passer de la mère à l’enfant. Le paludisme, la malnutrition, l’anémie etc, peuvent affaiblir cette barrière alors que l’enfant est encore dans le sein de sa mère. Dans ce cas, lorsque la mère arrive à la consultation prénatale, elle doit respecter la prise de fansidar qui lui est prescrit afin d’éviter, par exemple, le paludisme ».
En outre, il conseille la prise de la multivitamine et l’utilisation de la moustiquaire imprégnée qui protège contre le paludisme. « Elle devra éviter de continuer à faire des rapports sexuels non protégés en ce moment si elle est déjà infectée. Parce que, si la quantité du virus est très importante dans le sang, cette femme transmettra facilement le virus », avertit-t-il.
Des mesures
Pendant les douleurs d’accouchement, elle devra prendre de la nivérapine (un médicament ayant une substance antirétrovirale). Ce comprimé, a-t-il poursuivi, fera que la quantité du virus en substance diminue. Ainsi, il empêchera la transmission du virus. « En ce moment, toutes les manœuvres (le toucher vaginal intempestif, les ruptures prématurées des membranes) sont faites pour éviter la transmission du Vih à l’enfant », relève Dr Ditekemene.
A éviter : les manœuvres telles que le fait de tirer le cordon ombilical lorsque l’enfant est en train de naître. « On doit vraiment protéger cette femme avec des mesures hygiéniques tout à fait appropriées. Sous d’autres cieux, on préconise le recours à la césarienne pour ces femmes ».
Lorsqu’il est né, fait-il savoir, le bébé doit bénéficier de certains médicaments endéans 72 heures. La femme doit allaiter son enfant exclusivement pendant six mois. « Après six mois, l’allaitement devra être remplacé par d’autres aliments. Le lait maternel ne doit pas être mélangé avec d’autres aliments. Ce dernier risque d’irriter le tube digestif de l’enfant qui est encore fragile. Cela va créer de petites inflammations au niveau du tube. Ce qui fera que le virus passe facilement », note-t-il.
Prise en charge
Après l’étape de l’accouchement, Dr Ditekemene s’appesantit sur de la prise en charge de toute la cellule familiale : le mari et les enfants. « Il faudra prévoir les antirétroviraux pour la mère, l’enfant et le mari s’il est infecté. Il faut qu’il y ait un suivi biologique et médical ainsi qu’un support psychologique pour réduire l’impact du Vih », recommande-t-il. Cette prise en charge, qui s’applique dans d’autres pays, n’est pas encore de mise en Rdc.
Il souligne que l’implication de l’homme à la Ptme constitue une réussite pour cette stratégie, indiquant que près de trente maternités de la ville de Kinshasa constituent les zones d’intervention de la Ptme. De ce fait, le gouvernement est appelé à réaliser une intégration totale de cette stratégie dans toutes les maternités de ce pays. Espérance Tshibuabua
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A 80 % le sang transfusé en RDC est infecté - Le potentiel - RD Congo- 14/12/2005
La République démocratique du Congo vient d’être citée comme le pays où la transfusion sanguine n’est pas contrôlée.
Cette révélation a été faite par Michel Sidibe, directeur de l’Onusida au cours d’une réunion de travail tenue le jeudi 8 décembre 2005 en présence de Mme Kikudi, conseillère du chef de l’Etat. Cette rencontre s’est appesantie sur l’accès universel aux antirétrovitaux (Arv). Les Ong présentes à cette rencontre organisée en marge de la 14ème conférence internationale de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida (Cisma) ont ému le vœu de voir les partenaires du développement agir dans les plus brefs délais au regard du nombre croissant des malades du Sida à travers le continent. De toute la planète, le continent africain est le plus touché. Pour le directeur de l’Onusida, à 80 %, le sang transfusé en Rdc est infecté. Godard Mabokoy
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